Claude Fouquet
Le PIB progresserait de 0,2 % au deuxième
trimestre, soit au même rythme qu’au premier, selon la Banque de France.
L’Insee et l’Institut d’émission s’accordent sur le scénario d’une
reprise modeste au premier semestre.
Alors que François Hollande a affirmé il y a à peine une semaine que « le retournement économique arrive» , la Banque de France vient tempérer les propos du chef de l’Etat. Selon l’Institut d’émission, en effet, la croissance du PIB devrait être de 0,2 % au deuxième trimestre .
Cette estimation, la première réalisée par la Banque de France, est inférieure à celle annoncée par l’Insee. L’Institut de la statistique estime en effet que le PIB devrait progresser de 0,3 % sur la même période.
Hausse modérée de l’activité dans l’industrie et les services
La prévision de la Banque de France s’appuie sur les derniers résultats de ses enquêtes de conjoncture dans l’industrie et dans les services. Or, la production industrielle a progressé « modérément » en avril, marquée par des évolutions contrastées suivant les secteurs relève la Banque de France, soulignant que selon les chefs d’entreprise, « l’activité devrait légèrement augmenter en mai ».
Du côté des services, l’activité a augmenté « légèrement » le mois dernier avec une hausse dans les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie mais un repli dans le travail temporaire et le conseil en gestion. Là encore, une progression est attendue par les chefs d’entreprise en mai.
Si la prévision de la Banque de France se confirmait, il n’y aurait donc pas de réelle accélération de la croissance au deuxième trimestre par rapport au précédent, puisque l’Institut d ’émission estime que le PIB augmenterait de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année.
Un premier semestre « modeste »
Là encore l’estimation de la Banque de France diffère de celle de l’Insee (qui pour le premier trimestre est cette fois moins optimiste avec une estimation de 0,1 %) mais au final le diagnostic semble être le même. « La reprise de l’économie française resterait modeste au premier semestre 2014 » affirmait en effet l’Insee dans sa note de conjoncture publiée en mars dernier.
En fin d’année 2013, le PIB avait progressé de 0,3 % selon les résultats publiés par l’Insee, et sur l’ensemble de l’année le PIB avait augmenté de 0,3 % après voir connu une croissance « zéro » en 2012.
Alors que François Hollande a affirmé il y a à peine une semaine que « le retournement économique arrive» , la Banque de France vient tempérer les propos du chef de l’Etat. Selon l’Institut d’émission, en effet, la croissance du PIB devrait être de 0,2 % au deuxième trimestre .
Cette estimation, la première réalisée par la Banque de France, est inférieure à celle annoncée par l’Insee. L’Institut de la statistique estime en effet que le PIB devrait progresser de 0,3 % sur la même période.
Hausse modérée de l’activité dans l’industrie et les services
La prévision de la Banque de France s’appuie sur les derniers résultats de ses enquêtes de conjoncture dans l’industrie et dans les services. Or, la production industrielle a progressé « modérément » en avril, marquée par des évolutions contrastées suivant les secteurs relève la Banque de France, soulignant que selon les chefs d’entreprise, « l’activité devrait légèrement augmenter en mai ».
Du côté des services, l’activité a augmenté « légèrement » le mois dernier avec une hausse dans les transports, l’hébergement-restauration et l’ingénierie mais un repli dans le travail temporaire et le conseil en gestion. Là encore, une progression est attendue par les chefs d’entreprise en mai.
Si la prévision de la Banque de France se confirmait, il n’y aurait donc pas de réelle accélération de la croissance au deuxième trimestre par rapport au précédent, puisque l’Institut d ’émission estime que le PIB augmenterait de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année.
Un premier semestre « modeste »
Là encore l’estimation de la Banque de France diffère de celle de l’Insee (qui pour le premier trimestre est cette fois moins optimiste avec une estimation de 0,1 %) mais au final le diagnostic semble être le même. « La reprise de l’économie française resterait modeste au premier semestre 2014 » affirmait en effet l’Insee dans sa note de conjoncture publiée en mars dernier.
En fin d’année 2013, le PIB avait progressé de 0,3 % selon les résultats publiés par l’Insee, et sur l’ensemble de l’année le PIB avait augmenté de 0,3 % après voir connu une croissance « zéro » en 2012.
Source |
Les Echos