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mercredi 22 juin 2011

Remarquable éditorial de Pierre Vial



Editorial - TP Mag n°48

TERRE ET PEUPLE MAGAZINE - Terre et Peuple Magazine n°48- Eté 2011
LA POURRITURE
Le poisson pourrit d’abord par la tête, dit un proverbe chinois. Il en est ainsi pour le Système en place, car ce Système ploutocratique cosmopolite (c’est à dire le pouvoir de l’argent mondialiste, contrôlé par une oligarchie), dont nous voulons la mort, pourrit tout ce qu’il touche. La pourriture est donc, dans ce Système, omniprésente. Et d’abord au plus haut niveau.
L’affaire DSK en est une illustration spectaculaire, qui devrait dessiller les yeux des plus naïfs, si nos contemporains n’étaient pas lobotomisés par les media. On a vu en effet, dès que fut annoncée l’arrestation de Strauss-Kahn – et alors qu’on ne savait encore rien des faits qui lui sont reprochés – une orchestration de protestations, dénégations, lamentations. Ils sont venus, ils sont tous là : les Attali, Badinter, Fabius, Jack Lang, Dray, Kouchner, l’inévitable Bernard-Henri Lévy, Jean-François Kahn (le plus ignoble, parlant de « troussage de domestique », bel exemple d’ignominie bourgeoise et de mépris graveleux) et tous les autres membres de la tribu. Ce serait là la manifestation d’une « solidarité de classe » (Jacques Julliard dans Marianne, citant le si démocrate Lévy, disant de DSK : « Ce n’est pas un justiciable comme un autre »), le fait de « connivences élitaires, de la politique et de la presse » (Claude Imbert dans Le Point) de la part de gens qui manifestent « une empathie à sens unique » (Claire Chartier dans L’Express). Quant à Laurent Joffrin, il sermonne la « gauche caviar » : « Quelle faute politique que de laisser accréditer l’idée qu’une solidarité automatique lie les membres d’un parti, d’un milieu ou d’une classe » (Le nouvel Observateur). Jean-Pierre Chevènement, lui, évoque l’affaire Dreyfus… Dreyfus ? Tiens, tiens… C’est finalement Glucksmann qui lâche le morceau, sur RMC, en parlant d’une « solidarité apparemment naturelle et en fait religieuse ». C’est à dire communautaire. Car, toutes affaires cessantes, la communauté juive s’est mobilisée, d’un bloc, pour les siens, Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair née Rosenberg. La solidarité communautaire, en effet, doit être immédiate et inconditionnelle.
Strauss-Kahn lui-même n’a jamais dit autre chose :« Mon engagement personnel en tant que Juif l’emporte sur toute autre considération » (Tribune juive, 2 mars 1990). Ou encore : « Je considère que tout Juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël » (France Inter, 13 mai 2004).
Il est donc bien normal que son avocat à New York, Benjamin Brafman, soit un personnage important de la communauté juive, dont le frère Aaron est un rabbin fondamentaliste et qui a défendu Milton Balkany, rabbin orthodoxe de Brooklyn accusé d’extorsion de fonds, et Sammy Gravano, un des patrons du crime organisé. En France, l’avocat de DSK est Jean Veil, fils de Simone Veil …et avocat de Sarkozy. Car, bien sûr, gauche et droite sensées s’opposer (ça, c’est pour amuser le bon peuple…) copinent totalement au plus haut niveau, dès qu’on passe aux choses sérieuses.
D’où le constat inquiet de Laurent Joffrin dans Le nouvel Observateur , où il analyse lucidement le pouvoir de « la super-classe née de la mondialisation » et les conséquences qui en découlent : « Ses revenus souvent extravagants, son mode de vie, luxueux, ses valeurs, libérales et financières, l’ont changée en une nouvelle aristocratie (…) Un nouveau tiers-état ronge son frein, classes moyennes entraînées par le « descendeur social », classes populaires engluées dans la crise, cadres de second rang tenus hors des murs. Nous sommes en 1788 (…) Le système français n’est plus exactement démocratique. Il est oligarchique. Il est concentré entre les mains de quelques-uns, les happy few (…) une bourgeoisie avide et tape-à-l’œil, issue de l’héritage et du pantouflage, qui pense spontanément que ce qui est bon pour elle est bon pour le pays. Vingt ans de libéralisation et d’adaptation à la mondialisation ont consacré la domination d’une mince couche dirigeante, dont les principes ont été minés par la morale du gain individuel ». Conclusion : « Les puissants, désormais, dînent sur un volcan ».
Disons-nous, depuis tant d’années, autre chose ? A cette différence près que nous attendons le volcan comme signe de la guerre de libération de nos peuples.
Pierre VIAL

jeudi 9 juin 2011

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples



Discours de Pierre Vial lors de la manifestation du 8 mai 2011

CONTRE LE MONDIALISME (8 mai 2011)

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples. Son arme privilégiée est aujourd’hui le mondialisme.

Le capitalisme exploite les hommes et lorsque ceux-ci se révoltent, il les massacre sans hésitation, comme les canuts lyonnais des révoltes de 1831 et 1834, comme tous les révoltés des XIXe et XXe siècles, dont les plus emblématiques sont ces communards de 1871 dont nous célébrons la mémoire chaque fois que nous chantons « Le temps des cerises ». Il reviendra, le temps des cerises car, comme le dit un autre chant que nous aimons, « la commune n’est pas morte » et nous vengerons les hommes et les femmes de la Commune en combattant sans relâche les successeurs actuels des Versaillais, conduits par ce Sarkozy qui est le digne continuateur de l’ignoble Monsieur Thiers.

Nous sommes les résistants identitaires contre les collabos de la bourgeoisie cosmopolite. Celle-ci rêve d’imposer partout le mondialisme. Elle peut compter pour cela sur des complices efficaces. Comme ce pape Benoit XVI qui affirmait dans son encyclique Caritas in veritate le 7 juillet 2009 : « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (…) Cette Autorité devra être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (…) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions (…) Le développement intégral des peuples (sa Sainteté a de l’humour…) et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation ». LA GOUVERNANCE DE LA MONDIALISATION… Méditez ces mots.

Le mondialisme peut compter sur d’autres complicités très haut placées, tant dans le domaine religieux (comme on vient de le voir) que dans le domaine politique, économique, culturel. Qui interviennent , en y mettant tout leur poids d’influence, sur les questions clefs qui déterminent l’avenir du monde. C’est le cas de l’immigration. Pour mieux exploiter les hommes – tous les hommes - et tuer les peuples – tous les peuples – l’immigration est un moyen radical. Qui permet d’exercer un chantage aux bas salaires sur les travailleurs européens et de submerger progressivement les populations blanches.

Pour ce faire, les plus hautes autorités sont mobilisées. Ainsi, Christine Lagarde, ministre de l’économie depuis 2007 et principal agent d’influence américain au sein du gouvernement français. Elle qui fut à Chicago la présidente du premier cabinet d’avocats d’affaires américain, le cabinet Baker et Mackenzie, et l’assistante parlementaire de William Cohen, nommé secrétaire d’Etat à la Défense par Bill Clinton, elle qui a été présentée par la Wall Street Journal comme l’une des cinq femmes ayant le plus d’influence dans le monde des affaires en Europe, elle qui a participé activement depuis 200’ au Forum de Davos, où se retrouvent les principaux décideurs économiques et financiers la planète, elle a déclaré le 6 avril sur France-Info que de nouvelles vagues d’immigration étaient indispensables pour augmenter la compétitivité de l’économie française car, précisait-elle sans rire, l’immigration fournit de nouveaux talents, de nouvelles intelligences. Précision intéressante : au cas où Dominique Strauss-Kahn quitterait la présidence du FMI (1), elle est sur les rangs pour le remplacer. Elle a toutes ses chances – et je prends les paris – compte tenu de son pedigree et de ses relations.

Autre cas intéressant, Laurence Parisot, la présidente du MEDEF. Elle a déclaré, dans Le Monde du 17 avril : « Je ne crois pas qu’il faille faire de l’immigration un problème. Restons un pays ouvert , qui tire profit du métissage ». Elle reprenait ainsi à son compte la phrase du ministre Eric Besson : « Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage ». C’était peut-être une façon de justifier son mariage avec une Maghrébine…

Quant à Alain Minc, idéologue libéral et conseiller officieux de Sarkozy, il affirme : « Prétendre à l’immigration zéro c’est incohérent ». Il est d’accord avec Laurent Fabius, déclarant en 2003 au congrès du Parti socialiste : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là nous aurons franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ». C’est beau comme du Marine Le Pen…

Quant à Jacques Attali, qui appartient à la même tribu qu’Alain Minc et Laurent Fabius et qui, après avoir été le sherpa de Mitterrand est aujourd’hui au service de Sarkozy, il affirme depuis des années que l’avenir appartient à ce qu’il appelle « la civilisation nomade » et dans son dernier livre, Demain qui gouvernera le monde ? , il répond : l’avenir passe par la recherche d’une gouvernance planétaire.

Mais il s’inquiète, comme d’autres, en voyant surgir depuis quelque temps dans le débat public l’hypothèse de la démondialisation. Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation Mondiale du commerce, constate amèrement : « La mondialisation est une mule qui refuse d’avancer ». Denis Rodrick, professeur à Harvard, enregistre « la fin du consensus de la mondialisation ». Car la crise mondiale est passée par là. Hervé Nathan constate : « La crise économique a bousculé les élites intellectuelles et politiques qui, jusqu’alors, soutenaient mordicus la mondialisation. L’argument de l’enrichissement généralisé par l’extension planétaire des échanges financiers et matériels s’est effondré d’un coup en septembre 2008, lors de la faillite de la banque Lehman Brothers ».

Autrement dit, mes camarades, la réalité, la force de la réalité va nous donner raison. L’avenir nous appartient. Vive la révolution identitaire !

Pierre VIAL

(1) Je ne lis pas dans la boule de cristal et ne veux pas jouer les prophètes, mais quand même… (note additionnelle en date du 15 mai, après l’annonce des « exploits » de DSK)


Lien vers la video:


http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/le-capitalisme-exploite-les-hommes-et-tue-les-peuples.html