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lundi 13 juin 2016

Au sujet du grand remplacement


Philippe Delbauvre

Au sujet du grand remplacement  
Il m'a semblé que l'on pouvait, dans le cadre de l'expression « grand remplacement », percevoir deux aspects : l'un théorique, l'autre pratique.

1/ Le grand remplacement en tant que théorie :

Je ne crois pas qu'il y ait complot quant au grand remplacement. Cela ne signifie pas qu'il n'existe pas dans certaines têtes ou sectes. C'est probablement le cas, par exemple, pour certains francs-maçons.

Après tout, ils avaient déjà, dès la fin du 17 ème siècle uniformisé les différents monothéismes en un déisme niveleur. Chez eux réside l'idée de l'égalité qui, poussé à l'extrême, conduit au grand rêve des totalitaires : disposer de citoyens interchangeables.

Il est vrai aussi que si les hommes avaient les mêmes envies, c'est ici l'aspect financier, on pourrait produire alors peu de type de produits, mais en quantité considérable, d'où le bénéfice.

Et puis soyons lucides, si un gouvernement mondial s'établissait, quand bien même démocratique, où donc pourrait se réfugier l'opposition si la démocratie devenait dictature ?

On constate bien là, les limites de l'idéalisme naïf...

Nos dirigeants, de droite comme de gauche, ne sont ni naïfs, ni idéalistes.

Ils n'ont nullement le projet d'une France plurielle. A fortiori d'un remplacement. Très sincèrement, ils s'en foutent. Ils sont aux ordres des tenants de l'économie, voilà tout. D'un point de vue strictement démographique – la natalité – l'immigration est un plus à leurs yeux. De futurs consommateurs en perspective. Je n'apprends à personne que les bénéficiaires du Rsa ne peuvent épargner. Ils dépensent donc le tout. Qui est réinjecté dans l'économie … Le Système ne perd donc rien. Idem pour les allocations familiales qui permettent à certains pères – suivez mon regard – de s'offrir une Mercedes ou un téléphone portable dernier cri : là encore, l'argent n'est pas perdu pour l'économie.

Bien évidemment, la présence d'allogènes pose des problèmes en France, problèmes auxquels les Français de souche sont de plus en plus sensibles. Le fait va crescendo et la violence majeure, réaction des agressés, va advenir. Si chacun ne dit pas ce qu'il pense, il pense quand même. Et finira par penser à haute voix. Puis agira.

C'est justement ce que craignent les tenants du Système. D'où la propagande. « Vive la différence ». « Vive l'altérité ». Mais aussi, « Vive le vivre ensemble ». Il ne faut pas croire cependant que l'on puisse mélanger l'eau et le feu. L'huile – j'avais l'envie d'un pluriel – et l'eau. Sur le « vivre ensemble », j'ai le souvenir que sos racisme – un comble quand on y songe – dès les années quatre-vingt, avait connu un fractionnement entre sionistes et anti-sionistes. Fou rire …

« Tout ce qui est réel est rationnel. Tout ce qui est rationnel est réel. » Hegel

Vraiment ?

D'ailleurs, ceux qui prônent les mixités sociales, religieuses, ethniques, ceux là donc, où scolarisent-ils leurs enfants ?

Il est très probable que la réponse se trouve dans les écrits du défunt et regretté Emmanuel Ratier.

Comme je l'écrivais ci-dessus. Ils mentent donc. Tout n'est que propagande visant à faire passer la pilule économique, ce pseudo-avortement de la France.

Il n'y a donc pas d'un point de vue théorique, si ce n'est dans la tête de quelques illuminés, pas de théorie du grand remplacement.

2/ Le grand remplacement en tant qu'il est en pratique :

La France est un pays d'immigration. Chacun le reconnaîtra. Alors que la population résidant en France était blanche, elle est aujourd'hui pluri-raciale. Les plus jeunes n'ont pu réellement constater le changement. Les Anciens, si ! Il fut une époque où l'on était surpris de voir un noir ou un arabe dans nos rues. On ne l'est plus aujourd'hui. Nul besoin de statistiques même si elles s'avèrent utiles.
En effet :


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Ensuite viennent en effet les statistiques. Elles sont formelles. Les natalités arabe et noire sont autrement plus élevées que la natalité blanche. Il n'est alors pas difficile d'extrapoler : plus on avancera dans le temps, plus la proportion de blancs au sein de la population totale diminuera.

S'il s'agissait d'un projet utopiste, on pourrait comprendre à la limite. Mais comme montré dans le premier paragraphe, tel n'est pas le cas. La couleur de peau, est une des composantes, de chaque peuple. A quoi bon d'ailleurs, comme le font justement les bien-pensants, s'extasier sur le peuples premiers (amazoniens et autres) et massacrer l'une des identités originelles des peuples européens ? La moindre des choses eut d'ailleurs, sachant l'importance du sujet, de consulter les Français via un referendum.

Souhaitez vous rester un Peuple presque uniquement blanc ou preque, ou souhaitez vous connaître le melting-pot tel qu'il existe aux Etats-Unis ?

Cela ne fut pas fait. Mais je subodore que les Français seraient preneurs quant à un referendum sur le sujet.

Et pour cause !


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