Philippe Delbauvre |
Ainsi, l'attentat du 11 septembre 2001, avec les passages en boucle que l'on a pu constater qui n'expliquent en aucune façon le modus operandi que chaque téléspectateur était en droit de connaître, restera historiquement comme un modèle de désinformation. Ainsi, qu'un supposé avion de transports de touristes comme l'affirme la version officielle, donc supposé muni comme à l'habitude de hublots, pourtant absents dans les faits, puisse percuter une tour, devrait conduire le vulgum pecus à s'interroger sur la véracité des analyses imposées. Encore eut-il fallu lui en faire la remarque afin que le débat fusse convenablement établi. Ce ne fut pourtant que surenchère d'images dont l'objectif n'était autre que d'éblouir les yeux afin de mieux endormir les capacités cérébrales.
Et pourtant, point de hublots il n'y avait comme les images en font foi.
Et pourtant, on a du mal à comprendre le pourquoi de l'incapacité à retrouver la boite noire de « l'appareil » s'étant écrasé sur le Pentagone alors que l'on est capable de la faire à plusieurs centaines de mètres de profondeur au beau milieu de l'océan.
Celui qui s'est contenté de l'information télévisuelle ne sait pas !
Il y a là quelque chose de commun, un parallèle que l'on peut effectuer avec le battage médiatique orchestré autour du phénomène dit de la Burqa qui n'est autre qu'une piqure de rappel. A en croire l'importance du temps ainsi que des lignes consacrés à ce sujet, un de nos historiens d'étude dans un lointain futur serait en droit de considérer qu'en cette première partie d'année 2009, les femmes vivant dans l'hexagone ployaient sous le voile pesant.
Et pourtant, il n'en est rien puisque le phénomène est plus que marginal.
Et pourtant, la propagande se déchaine tout comme pour les attentats de 2001, avide de noyer le Français naïf ou stupide et de l'entrainer dans le schème simpliste du choc des civilisations télécommandé par Washington.
Amusons nous d'ailleurs quelque peu avec ce sujet qui de facto en pose un autre, peut être beaucoup plus ardu à résoudre pour nos amies les femmes.
Les féministes, souvent gauches, nous expliquent qu'elles en ont assez de ces hommes par trop attirés par les formes et aveugles quant à leurs richesses intérieures. Qu'attendent-elles donc pour refuser tout maquillage, toute tenue individuelle et ainsi coiffer la burqa ? Voilà qui les débarrasserait de leur si négative apparence, ne laissant poindre que leur si extatique intériorité. On peut s'interroger afin de savoir si sous le voile d'une féministe il n'y avait tout simplement rien - voir le renversement de la formule leibnizienne par Baudrillard - , l'ensemble n'étant que du vent soufflant dans un voile devenu paradoxalement impudique. Voilà qui justifierait à postériori l'attitude de bien des hommes ne lorgnant, que dans un décolleté, que dans un bas de pantalon un string laissant présager un gazon rarement maudit.
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