Jeudi, 23 Novembre 2006 |
Exit les deux cravatés, voici la troisième gauche qui n’en est pas une
Philippe Delbauvre | Politique |
Dans un article précédent et avant que le choix des militants socialistes n’ait été effectué, j’avais présenté les trois spécimens en présence non sans éprouver une prédilection pour ce que j’avais appelé la Dame.
Depuis, ici ou là, j’ai eu l’occasion de lire des articles dont les auteurs se faisaient fort de nous expliquer le pourquoi de l’événement ainsi que ses conséquences. Bien souvent engagés politiquement et dégagés intellectuellement, bien peu ont vu ce qu’il y avait à voir.
Les nouveaux adhérents ont voté Royal ; leur intrusion dans le monde des partis n’est fixée par aucune base historique ou documentaire. Aucune analyse économique ou géopolitique sérieuse, aucune conscience de classe ne les ont poussés à cet engagement. En conséquence lorsque je lis ça et là que nous venons d’assister à un séisme, je me dois de rappeler deux de mes anciens articles qui ne sont pourtant pas des plus récents : tout y avait été dit.
Ces nouveaux militants n’ont pour idées qu’un droit de l’hommisme qui fait fi de la nécessaire différentiation, un juste (sic) partage de l’argent en mettant à contribution ceux qui, évidemment, touchent davantage qu’eux le tout agrémenté d’une incitation à hypertrophier la glande lacrymale afin de pouvoir pleurer sur tous les malheurs de notre pauvre monde.
Il va de soi que ces nouveaux militants, parce que sans base dogmatique, seront beaucoup plus volatils en terme politique. On les imagine tout aussi bien à l’Udf ou chez les Verts.
Exit donc les deux les deux cravatés et leurs accointances expertistes ou gauchistes. Après la première gauche à gauche (Mitterand), la seconde gauche sociale démocrate (Rocard), voici la troisième gauche qui n’en est pas (Royal).
Le parti socialiste autrefois multipolaire est devenu la version française du parti démocrate américain tout comme la droite elle même suite à l’aspiration du gaullisme par les libéraux est devenue le parti républicain.
Avec une différence notoire. La gauche alternative, réelle ou pas existe. S’il lui manque l’unité, on ne compte plus le nombre de français classé à gauche (à tort ou à raison) qui ne veulent plus entendre parler du parti socialiste.
On peut remarquer qu’il en est de même à droite où le front national a su lui, s’imposer et de plus fidéliser.
Les élections à venir vont compter : présidentielles, législatives mais aussi municipales. Chacun tient à son fauteuil. D’où les marchandages à venir. La grande peur viendrait de la victoire d’un camp qui emporterait les trois mises.
C’est justement là où le vote utile a toutes les chances d’advenir.
Vouloir venger le 21 avril 2002 en mettant sur orbite et le plus loin possible Ségolène Royal afin qu’elle prenne de l’avance mais aussi ce qui est un peu différent, battre la droite tant honnie.
La campagne électorale sera longue : beaucoup de bourdes en perspective. Ségolène Royal a été doublement protégée jusqu’à ce jour : par la gauche qui ne voulait pas que la campagne interne se termine en combat de boxe, par la droite qui ne voulait surtout pas être opposée à un Strauss Kahn pouvant mordre sur l’électorat centriste.
Les coups vont maintenant pleuvoir.
Que Ségolène Royal commence à baisser dans les intentions de vote, tout comme le phénomène a déjà commencé pour Nicolas Sarkozy avec éventuellement multiplicité des candidatures et on les verra descendre au voisinage de 20 %.
20 % ?? Mais voilà qui me rappelle le score dont on parle au sujet d’un troisième personnage.
Amusant, non ?
Depuis, ici ou là, j’ai eu l’occasion de lire des articles dont les auteurs se faisaient fort de nous expliquer le pourquoi de l’événement ainsi que ses conséquences. Bien souvent engagés politiquement et dégagés intellectuellement, bien peu ont vu ce qu’il y avait à voir.
Les nouveaux adhérents ont voté Royal ; leur intrusion dans le monde des partis n’est fixée par aucune base historique ou documentaire. Aucune analyse économique ou géopolitique sérieuse, aucune conscience de classe ne les ont poussés à cet engagement. En conséquence lorsque je lis ça et là que nous venons d’assister à un séisme, je me dois de rappeler deux de mes anciens articles qui ne sont pourtant pas des plus récents : tout y avait été dit.
Ces nouveaux militants n’ont pour idées qu’un droit de l’hommisme qui fait fi de la nécessaire différentiation, un juste (sic) partage de l’argent en mettant à contribution ceux qui, évidemment, touchent davantage qu’eux le tout agrémenté d’une incitation à hypertrophier la glande lacrymale afin de pouvoir pleurer sur tous les malheurs de notre pauvre monde.
Il va de soi que ces nouveaux militants, parce que sans base dogmatique, seront beaucoup plus volatils en terme politique. On les imagine tout aussi bien à l’Udf ou chez les Verts.
Exit donc les deux les deux cravatés et leurs accointances expertistes ou gauchistes. Après la première gauche à gauche (Mitterand), la seconde gauche sociale démocrate (Rocard), voici la troisième gauche qui n’en est pas (Royal).
Le parti socialiste autrefois multipolaire est devenu la version française du parti démocrate américain tout comme la droite elle même suite à l’aspiration du gaullisme par les libéraux est devenue le parti républicain.
Avec une différence notoire. La gauche alternative, réelle ou pas existe. S’il lui manque l’unité, on ne compte plus le nombre de français classé à gauche (à tort ou à raison) qui ne veulent plus entendre parler du parti socialiste.
On peut remarquer qu’il en est de même à droite où le front national a su lui, s’imposer et de plus fidéliser.
Les élections à venir vont compter : présidentielles, législatives mais aussi municipales. Chacun tient à son fauteuil. D’où les marchandages à venir. La grande peur viendrait de la victoire d’un camp qui emporterait les trois mises.
C’est justement là où le vote utile a toutes les chances d’advenir.
Vouloir venger le 21 avril 2002 en mettant sur orbite et le plus loin possible Ségolène Royal afin qu’elle prenne de l’avance mais aussi ce qui est un peu différent, battre la droite tant honnie.
La campagne électorale sera longue : beaucoup de bourdes en perspective. Ségolène Royal a été doublement protégée jusqu’à ce jour : par la gauche qui ne voulait pas que la campagne interne se termine en combat de boxe, par la droite qui ne voulait surtout pas être opposée à un Strauss Kahn pouvant mordre sur l’électorat centriste.
Les coups vont maintenant pleuvoir.
Que Ségolène Royal commence à baisser dans les intentions de vote, tout comme le phénomène a déjà commencé pour Nicolas Sarkozy avec éventuellement multiplicité des candidatures et on les verra descendre au voisinage de 20 %.
20 % ?? Mais voilà qui me rappelle le score dont on parle au sujet d’un troisième personnage.
Amusant, non ?