«Il y a une solution, écrit Evola, qu’il faut
résolument écarter: celle qui consisterait à s’appuyer sur ce qui survit
du monde bourgeois, à le défendre et à s’en servir de base pour lutter
contre les courants de dissolution et de subversion les plus violents
après avoir, éventuellement, essayé d’animer ou de raffermir ces restes à
l’aide de quelques valeurs plus hautes, plus traditionnelles». Et le
baron d’ajouter : «Il pourrait être bon de contribuer à faire tomber ce
qui déjà vacille et appartient au monde d’hier, au lieu de chercher à
l’étayer et à en prolonger artificiellement l’existence. C’est une
tactique possible, de nature à empêcher que la crise finale ne soit
l’oeuvre des forces contraires dont on aurait alors à subir
l’initiative. Le risque de cette attitude est évident : on ne sait pas
qui aura le dernier mot.»