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samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
Au sujet de la télévision
Au sujet de la télévision...
Alors que la télévision est principalement un objet de divertissement, beaucoup de Français déclarent, non sans mensonges donc, leur intérêt pour le petit écran, en invoquant le savoir et la culture que l’on y trouverait; or, dans les faits, il suffit de disposer d’une connaissance pointue dans un domaine particulier pour s’apercevoir que même dans les émissions de type culturel telles qu’on les rencontre par exemple sur Arte, non seulement le sujet n’y est pas convenablement traité mais que de surcroît s’y trouve glissées de nombreuses erreurs.
Quant aux journaux télévisés transmis majoritairement à 13 et 20h, un simple regard sur les uns comme sur les autres, nous montre que les sujets traités sont les mêmes, et qu’ils ne sont pas dépourvus de parti-pris. Seule change la personnalité du journaliste. En conséquence, se mettre devant la télé durant la période du journal télévisé se traduit dans les cerveaux par leur formatage, alors même que les téléspectateurs étaient de prime abord pourtant bien intentionnés.
Le seul intérêt de la télévision ne réside donc plus que dans la sphère du divertissement qui permet à des lecteurs confrontés à des lectures abstruses de se détendre.
En revanche, dans le cadre familial, la télévision est une menace réelle pour l’homogénéité de la Famille, chacun disposant de son propre écran et par voie de conséquence se trouvant fermé aux autres personnalités de la Famille.
La destruction de la télévision, quant à elle, aurait pour conséquence de gagner un temps qui n’est pas intelligemment dépensé et en conséquence de rétablir des rapports plus chaleureux au sein de la Famille.
De surcroît, en matière de savoir, la culture livresque, via internet ou de manière plus classique à l’aide du support papier s’impose.
mercredi 27 avril 2011
Du débat organisé par l'ump sur la laïcité
Le débat organisé voici une quinzaine de jours au sujet de la laïcité a fait un flop suite à l’absence de nombreux élus estampillés UMP qui voulurent, en raison de désaccords internes non dénués d’intérêts, prendre leur distance avec Jean François Copé.
Les propositions annoncées (1) sont conformes au bon sens et méritent en conséquence l’approbation. Le problème ne réside donc pas là, mais plutôt dans la mise en pratique, ainsi que dans la volonté réelle de les voir être appliquées. Or, l’attente que l’on a d’un gouvernement ne réside pas dans l’énoncé de promesses, mais bien dans leurs concrétisations.
Chacun a pu constater que ce débat n’arrivait pas par hasard. Il va de soi que le gouvernement a, par l’intermédiaire de la publication de nombreux sondages indiquant une forte poussée du Front National, pris conscience du danger que ce mouvement commençait à constituer. Non seulement Nicolas Sarkozy a perdu les voix qu’il avait ponctionnées au Front en 2007, mais, de surcroît, il semble que nombre d’électeurs anciennement UMP ont pris désormais fait et cause pour Marine le Pen : ce débat n’était donc pas désintéressé.
Il n’a pas échappé non plus au lecteur conscient que ce débat censé poser le problème de la laïcité n’était en fait qu’une attaque en règle contre l’islam et, en conséquence, à l’encontre des Arabes, puisque nombre de Français considèrent ces deux notions comme interchangeables. Là encore, la volonté de ne pas laisser au Front National le champ libre est manifeste.
Si les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui ont plaidé en faveur de l’immigration pour des raisons majoritairement économiques quoiqu’ils puissent en dire, ils ne souhaitent pas pour autant voir les spécificités des nouveaux arrivés préservées. C’est ainsi que l’on veut bien des Arabes et/ou des Musulmans à condition, bien sûr, que ceux ci cessent, ne serait-ce que dans leur accoutrement d’être arabes et/ou musulmans. Bien évidemment, c’est une illusion que d’avoir cru que tous les Arabo-Musulmans quitteraient tous leurs traditions diverses. S’il ne faut pas mésestimer le nombre d’Arabo-Musulmans formatés par la postmodernité, on ne doit pas non plus ignorer, même si elles sont minoritaires au sein de cette communauté, les revendications en termes de pratique religieuse ou le port d’accoutrements qui, à l’évidence, n’ont rien de français ou d’européen.
Les gouvernements se trouvent désormais confrontés à des problèmes qu’ils n’avaient pas prévus, à savoir, par exemple, les communautarismes linguistiques, religieux ou ethniques. À titre d’exemple, il est bien difficile pour un gouvernement d’un pays laïc de faire construire un lieu de culte à l’usage des Musulmans. Mais il n’est pas plus aisé d’accepter que des rues entières servent de lieu de prières...
Le danger majeur est celui de la société plurielle telle qu’elle existe aux États-Unis et que nous copions de plus en plus tant en terme d’économie, de melting pot ainsi que de positionnement géopolitique. Ne pas se reconnaître dans les choix fondamentaux de la France de ces dernières décennies, c’est tout simplement faire des États-Unis l’ennemi principal, l’anti-modèle à combattre. A ce sujet, ils sont malheureusement peu nombreux, ceux qui, pointant les dysfonctionnements de notre société, remontent jusqu’à la source américaine. L’Arabo-Musulman fait un bon bouc émissaire et évite de faire le nécessaire travail intellectuel qui, pourtant, s’impose.
Je n’ai jamais considéré, parce que j’ai une bonne connaissance tant livresque qu’empirique du monde arabo-musulman, que leurs représentants avaient pour objet, en s’installant en France, d’islamiser notre pays ou de le conquérir via la pression démographique. Il s’agit là d’un phantasme, d’une explication qui se veut rationnelle, mais dont le seul objet est de masquer une peur qu’engendre la prise de conscience de l’altérité. Et la diminution de la pratique religieuse et la diminution de la natalité chez les arabo-musulmans constituent un fait marquant, bien connu des sociologues des religions. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une spécificité française, puisque le même phénomène appert aussi dans les pays d’Afrique du Nord, qui muent à grande vitesse. Ceux qui ne le savent pas fréquentent trop les meetings et manifestations et pas assez les bibliothèques...
Philippe Delbauvre.
samedi 23 avril 2011
Au sujet du racisme dont on ne cesse de nous parler.
Il est des idées qui se propagent dans l’opinion suite au harcèlement médiatique qui n’a d’autre objet que de formater les crânes. La Droite, celle qui mérite son nom ainsi qu’une majuscule, a toujours combattu les penseurs que l’on appellera de gauche, qui veulent impérativement faire coïncider la réalité avec leurs idées, de manière rarement innocente.
J’ai pris connaissance ce jour, via le site 20minutes (1), du rapport annuel du CNCDH qui est très instructif. On y apprend qu’en France l’année dernière, il y eut en tout et pour tout 886 actes à caractère raciste, simples injures comprises. Sachant qu’il existe dans notre pays plus de soixante millions d’habitants et une centaine de départements, cela ne fait que neuf agressions, injures comprises, par département et par an. On ne peut donc, en faisant preuve d’objectivité, c’est à dire en tenant compte des faits, en conclure que le racisme n’est qu’un phénomène mineur dans une société pourtant multiraciale. L’antiracisme n’a donc en conséquence nullement raison d’être dans une société qui, selon les chiffres indiqués, ne subit pas de fracture raciste. La simple raison d’être de l’antiracisme vise en fait à faire accepter une société ethniquement plurielle qui, via une immigration croissante est appelée à se développer toujours davantage. Or, il n’est pas besoin d’échanger beaucoup avec l’homme de la rue pour constater que celui ci, sans être raciste, souhaite voir préservées les spécificités — y compris ethniques — de notre pays. Le Français standard veut simplement que chacun puisse vivre chez lui et selon l’histoire qui est la sienne en faisant fructifier l’héritage qu’il a reçu de ses aïeux.
Bien évidemment le rapport trouve judicieux — il faut bien sauver la face — de postuler une diffusion du racisme et de la xénophobie dans l’opinion, statistiques à l’appui. On pourrait prendre ces dernières au sérieux s’il ne s’agissait pas d’enquêtes d’opinion, c’est à dire de sondages. Or, on sait très bien ce que valent les sondages qui sont manipulables à souhait. Il est bon à ce titre de rappeler que le physique ou la voix de l’enquêteur influe sur les réponses de la personne interrogée et que par voie de conséquence ce type de pratique n’est nullement objective.
Il est donc, deux axes que les nationalistes et assimilés doivent emprunter : d’une part reprendre l’argumentaire numérique de cet article dont l’objectif est de tordre le cou à une idée reçue, et d’autre part dévoiler les autres escroqueries intellectuelles similaires de la même façon.
(1) http://www.20minutes.fr/article/704979/societe-en-2010-moins-actes-caractere-raciste-sentiments-xenophobes-diffusent
mardi 12 avril 2011
Au sujet d’une erreur -courante- d’interprétation.
Que l'on ne s'étonne donc pas de la poussée des communautarismes en France qui ne représente que l'imprégnation du mode de pensée américain en Europe; c'est ainsi que l'on trouve aux Etats Unis des quartiers arabes, noirs, italiens, irlandais... Le même phénomène est en train d'advenir en France et se trouve déjà bien avancé, aidé qu'il est par des politiques bien moins naïfs que l'on pourrait de prime abord le croire.
Autre exemple, le phénomène gay, transformé désormais en lobby, est lui aussi d'importation américaine et s'attelle à la destruction de la famille traditionnelle, rouage essentiel de la civilisation européenne.
L’hyperviolence désormais de plus en plus courante en France avec parfois l’utilisation d’armes automatiques maniée sans discernement marque une évolution dans notre pays: elle est là encore la conséquence d’un mimétisme avec ce qui se passe aux Etats Unis.
Ils ont Harlem, nous avons Roubaix...
Ainsi, de manière générale, ceux qui prônent la société plurielle au nom de la république française et de l’histoire de France l’effectuent de manière fallacieuse: la France et de manière plus général l’Europe ont vocation à faire fructifier un passé autrement plus riche que celui des Etats Unis et à préserver, entre autre, une homogénéité ethnique aujourd’hui malmenée.
Il est donc nécessaire de ne pas commettre l’erreur courante qui consiste à prendre la conséquence (l’immigration massive) pour la cause (l’américanisation): à traiter uniquement les symptômes sans remonter à la source, on échouera fatalement à guérir une société déjà bien malade.
Que ceux qui font l’apologie de la société plurielle - ils sont de plus en plus nombreux et le plus souvent naïfs - prennent leurs responsabilités et en conséquence émigrent outre atlantique où ils trouveront le modèle de société qui correspond à leur «idéal».
En ce qui nous concerne, nous continuerons à défendre la civilisation européenne et la France en particulier contre toute forme de sujétion et de déstabilisation.
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