Alors que j'ai cru profitable de souligner qu'un trop grand purisme idéologique risquait dans une enfermer dans une cabine téléphonique, un intervenant jugea bon de creuser l'analyse:
Même dans ce contexte extrêmement défavorable, il faudra pourtant se battre, témoigner, lutter et militer pour que cette "petite cabine téléphonique" (comme tu la décris) de nationalistes français intransigeants et amoureux de leur Nation et de leur Patrie puisssent continuer à y conserver, à y maintenir et à y entretenir jour après jour cette petite flamme d'espoir français, de témoignage français, de ferveur française et d'espérance nationaliste et jusqu'à ce qu'elle s'embrase lors des prochains tragiques évènements politiques, économiques mais aussi et surtout sociaux dont nous pouvons être désormais tous certains qu'ils ne peuvent, dans l'état actuel du Monde, de nos économies, de nos situations intérieures au moins aussi explosiques que celles sur le plan de la géopolitique (des situations géopolitiques de guerres qui vont par ailleurs finir par nous revenir en pleine tête, ruinant non peuples et nos économies, et nos protections sociales), que participer à un effondrement brutal du Système judéo-ploutocratique actuel.
Si dans ce laps de temps, nous nationalistes intransigeants auront parvenu à maintenir intacte et toujours flamboyante cette flamme d'espoir et de redressement nationaliste, alors des opportunités historiques, comme il ne s'en produit que très rarement dans un siècle, s'offriront à nous pour imposer la solution nationaliste !
La question est : serons-nous alors prêts à saisir ces opportunités et à ne plus douter de nous, à s'unir pour ce qui serait tout simplement une chance historique - que je sens d'ailleurs de plus en plus proche...
Je lui fis alors cette réponse:
Un aussi long premier paragraphe conçu à l’aide d’une seule phrase : voilà qui est authentiquement Français. Bravo !
Est posé le problème de l’engagement militant et ce qu’il doit être. A titre d’exemple, l’idée de vivre entre nous, tout particulièrement dans un cadre campagnard, nous apparaît intuitivement séduisante ; il n’en reste pas moins qu’il s’agirait d’un repli sur soi, d’une forme d’autisme intellectuel, qui de surcroît se traduirait dans les faits par une désertion des villes où se posent les problèmes les plus importants.
Ce problème n’est pas récent et a été traité par de nombreux auteurs comme Dostoievsky (les possédés), Von Salomon (les réprouvés), Camus (les justes) mais aussi Sartre (les mains sales). Ce dernier analyse convenablement le décalage flagrant entre l’engagement de type théorique et la mise en pratique qui, elle, engendre plus volontiers des compromissions.
Qu’il faille une élite, à savoir une minorité, « inaccessible au découragement » (Primo de Rivera ), j’en suis convaincu depuis longtemps. Encore faut-il, dans une époque que certains désignent, non sans raison, comme l’ère des masses, disposer d’un amplificateur sous la forme d’un mouvement politique, touchant justement l’intégralité de ces masses. Voilà peut être à quoi sert le Front National, avec qui, bien évidemment, nous avons des désaccords, mais qui à le mérite d’enfoncer le clou, par exemple, dans sa critique de la mondialisation ou de la construction européenne qui s’effectuent à l’encontre des peuples.
On ne peut servir directement au Français moyen, même sur un plateau d’argent, les thèses qui sont les nôtres, sachant que le pauvre homme a été conditionné et réagit de manière pavlovienne dès lors où certains sont appliqués. Il faut donc, même si cela nous semble insuffisant, favoriser toutes démarches politiques déviantes, afin de mieux pouvoir s’engouffrer dans la brêche une fois que le Système pliera.
Le peuple ne se tournera pas vers des groupuscules en cas d’effondrement du Système mais vers une structure déjà connue et perçue, à tort ou à raison, comme alternative.