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vendredi 8 juillet 2011

Insigne du 1er régiment de hussards parachutistes

Involution

Une des erreurs dans nos milieux pour beaucoup est d'accorder une importance majeure au phénomène ethnique et /ou racial dans le cadre de la communication politique, alors que les populations pourtant concernées s'en désintéressent. Ce n'est pas ce facteur qui fait ces populations se mouvoir. Ni même aussi les appartenances religieuses ou patriotiques qui, de nos jours, ne concernent plus qu'une petite minorité. Les sociologues des religions reconnaissent qu'aujourd'hui que seuls 2 à 3% des catholiques sont authentiques: exemple flagrant qui n'est le seul, on ne trouve plus guère de familles catholiques composées de six, huit, dix enfants comme naguère alors que cela devrait être le cas suite à l’absence de contraception comme l’exige l’Eglise. La confession régulière, prônée par les institutions religieuses, n'est plus guère pratiquée. Quant au carême, période peut être la plus importante de l'année, il ne concerne plus désormais qu'une partie infime de la population. Ce désengagement religieux touche aussi les musulmans qui, malgré une réelle ostentation vestimentaire, n'en sont pas moins ignares en matière de religion. Si durant la période du ramadan un jeune musulman se garde bien de manger devant ses coreligionnaires durant la journée au motif que cela apparaîtrait par trop provocateur, rien ne nous dit de sa pratique dès lors où il se situe à l'abri du regard d’autrui. La prise de café au dépens du thé à la terrasse des cafés, l’usage de cigarettes alors que l’islam prohibe tout ce qui peut altérer le corps, voire la consommation d'alcool pour nombre de "nos" musulmans en disent long sur leur acclimatation à la société post-moderne. Au sujet des juifs, jamais le taux d'exogamie n'a jamais été aussi élevé qu'aujourd'hui au sein d'un peuple pourtant très circonspect dans ce domaine par tradition. L'adhésion à la société contemporaine est donc pour tous ces groupes constitués, la règle, et nous ne pouvons donc que souhaiter l'effondrement de ladite société suite à l'action d'un fléau qui, très probablement, ne dépend pas de nous: encore faudrait-il que nous puissions être prêt à récolter alors la mise, nous qui dès le départ avions effectué la juste analyse; après tout, une importante baisse de pouvoir d'achat enregistrée durant une période très courte, changerait probablement la donne.

Insigne du 1er régiment de chasseurs d'Afrique

mercredi 6 juillet 2011

Cette extrême droite pro-israélienne

Par Pierre Vial

http://www.terreetpeuple.com/reflexion/collabos-et-renegats/cette-extreme-droite-pro-israelienne.html

Quand bien même je ne me situe pas sur la même ligne idéologique de Pierre Vial suite à ma volonté de prendre systématiquement partie pour les structures qui s'opposent au nouvel ordre mondial - donc ici les Palestiniens - je salue l'initiative que constitue cette mise en garde aux milieux nationalistes et assimilés.

mercredi 22 juin 2011

Remarquable éditorial de Pierre Vial



Editorial - TP Mag n°48

TERRE ET PEUPLE MAGAZINE - Terre et Peuple Magazine n°48- Eté 2011
LA POURRITURE
Le poisson pourrit d’abord par la tête, dit un proverbe chinois. Il en est ainsi pour le Système en place, car ce Système ploutocratique cosmopolite (c’est à dire le pouvoir de l’argent mondialiste, contrôlé par une oligarchie), dont nous voulons la mort, pourrit tout ce qu’il touche. La pourriture est donc, dans ce Système, omniprésente. Et d’abord au plus haut niveau.
L’affaire DSK en est une illustration spectaculaire, qui devrait dessiller les yeux des plus naïfs, si nos contemporains n’étaient pas lobotomisés par les media. On a vu en effet, dès que fut annoncée l’arrestation de Strauss-Kahn – et alors qu’on ne savait encore rien des faits qui lui sont reprochés – une orchestration de protestations, dénégations, lamentations. Ils sont venus, ils sont tous là : les Attali, Badinter, Fabius, Jack Lang, Dray, Kouchner, l’inévitable Bernard-Henri Lévy, Jean-François Kahn (le plus ignoble, parlant de « troussage de domestique », bel exemple d’ignominie bourgeoise et de mépris graveleux) et tous les autres membres de la tribu. Ce serait là la manifestation d’une « solidarité de classe » (Jacques Julliard dans Marianne, citant le si démocrate Lévy, disant de DSK : « Ce n’est pas un justiciable comme un autre »), le fait de « connivences élitaires, de la politique et de la presse » (Claude Imbert dans Le Point) de la part de gens qui manifestent « une empathie à sens unique » (Claire Chartier dans L’Express). Quant à Laurent Joffrin, il sermonne la « gauche caviar » : « Quelle faute politique que de laisser accréditer l’idée qu’une solidarité automatique lie les membres d’un parti, d’un milieu ou d’une classe » (Le nouvel Observateur). Jean-Pierre Chevènement, lui, évoque l’affaire Dreyfus… Dreyfus ? Tiens, tiens… C’est finalement Glucksmann qui lâche le morceau, sur RMC, en parlant d’une « solidarité apparemment naturelle et en fait religieuse ». C’est à dire communautaire. Car, toutes affaires cessantes, la communauté juive s’est mobilisée, d’un bloc, pour les siens, Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair née Rosenberg. La solidarité communautaire, en effet, doit être immédiate et inconditionnelle.
Strauss-Kahn lui-même n’a jamais dit autre chose :« Mon engagement personnel en tant que Juif l’emporte sur toute autre considération » (Tribune juive, 2 mars 1990). Ou encore : « Je considère que tout Juif de la diaspora et de France doit apporter son aide à Israël, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, à travers l’ensemble de mes actions, j’essaie d’apporter ma modeste pierre à la construction d’Israël » (France Inter, 13 mai 2004).
Il est donc bien normal que son avocat à New York, Benjamin Brafman, soit un personnage important de la communauté juive, dont le frère Aaron est un rabbin fondamentaliste et qui a défendu Milton Balkany, rabbin orthodoxe de Brooklyn accusé d’extorsion de fonds, et Sammy Gravano, un des patrons du crime organisé. En France, l’avocat de DSK est Jean Veil, fils de Simone Veil …et avocat de Sarkozy. Car, bien sûr, gauche et droite sensées s’opposer (ça, c’est pour amuser le bon peuple…) copinent totalement au plus haut niveau, dès qu’on passe aux choses sérieuses.
D’où le constat inquiet de Laurent Joffrin dans Le nouvel Observateur , où il analyse lucidement le pouvoir de « la super-classe née de la mondialisation » et les conséquences qui en découlent : « Ses revenus souvent extravagants, son mode de vie, luxueux, ses valeurs, libérales et financières, l’ont changée en une nouvelle aristocratie (…) Un nouveau tiers-état ronge son frein, classes moyennes entraînées par le « descendeur social », classes populaires engluées dans la crise, cadres de second rang tenus hors des murs. Nous sommes en 1788 (…) Le système français n’est plus exactement démocratique. Il est oligarchique. Il est concentré entre les mains de quelques-uns, les happy few (…) une bourgeoisie avide et tape-à-l’œil, issue de l’héritage et du pantouflage, qui pense spontanément que ce qui est bon pour elle est bon pour le pays. Vingt ans de libéralisation et d’adaptation à la mondialisation ont consacré la domination d’une mince couche dirigeante, dont les principes ont été minés par la morale du gain individuel ». Conclusion : « Les puissants, désormais, dînent sur un volcan ».
Disons-nous, depuis tant d’années, autre chose ? A cette différence près que nous attendons le volcan comme signe de la guerre de libération de nos peuples.
Pierre VIAL

jeudi 9 juin 2011

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples



Discours de Pierre Vial lors de la manifestation du 8 mai 2011

CONTRE LE MONDIALISME (8 mai 2011)

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples. Son arme privilégiée est aujourd’hui le mondialisme.

Le capitalisme exploite les hommes et lorsque ceux-ci se révoltent, il les massacre sans hésitation, comme les canuts lyonnais des révoltes de 1831 et 1834, comme tous les révoltés des XIXe et XXe siècles, dont les plus emblématiques sont ces communards de 1871 dont nous célébrons la mémoire chaque fois que nous chantons « Le temps des cerises ». Il reviendra, le temps des cerises car, comme le dit un autre chant que nous aimons, « la commune n’est pas morte » et nous vengerons les hommes et les femmes de la Commune en combattant sans relâche les successeurs actuels des Versaillais, conduits par ce Sarkozy qui est le digne continuateur de l’ignoble Monsieur Thiers.

Nous sommes les résistants identitaires contre les collabos de la bourgeoisie cosmopolite. Celle-ci rêve d’imposer partout le mondialisme. Elle peut compter pour cela sur des complices efficaces. Comme ce pape Benoit XVI qui affirmait dans son encyclique Caritas in veritate le 7 juillet 2009 : « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (…) Cette Autorité devra être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (…) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions (…) Le développement intégral des peuples (sa Sainteté a de l’humour…) et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation ». LA GOUVERNANCE DE LA MONDIALISATION… Méditez ces mots.

Le mondialisme peut compter sur d’autres complicités très haut placées, tant dans le domaine religieux (comme on vient de le voir) que dans le domaine politique, économique, culturel. Qui interviennent , en y mettant tout leur poids d’influence, sur les questions clefs qui déterminent l’avenir du monde. C’est le cas de l’immigration. Pour mieux exploiter les hommes – tous les hommes - et tuer les peuples – tous les peuples – l’immigration est un moyen radical. Qui permet d’exercer un chantage aux bas salaires sur les travailleurs européens et de submerger progressivement les populations blanches.

Pour ce faire, les plus hautes autorités sont mobilisées. Ainsi, Christine Lagarde, ministre de l’économie depuis 2007 et principal agent d’influence américain au sein du gouvernement français. Elle qui fut à Chicago la présidente du premier cabinet d’avocats d’affaires américain, le cabinet Baker et Mackenzie, et l’assistante parlementaire de William Cohen, nommé secrétaire d’Etat à la Défense par Bill Clinton, elle qui a été présentée par la Wall Street Journal comme l’une des cinq femmes ayant le plus d’influence dans le monde des affaires en Europe, elle qui a participé activement depuis 200’ au Forum de Davos, où se retrouvent les principaux décideurs économiques et financiers la planète, elle a déclaré le 6 avril sur France-Info que de nouvelles vagues d’immigration étaient indispensables pour augmenter la compétitivité de l’économie française car, précisait-elle sans rire, l’immigration fournit de nouveaux talents, de nouvelles intelligences. Précision intéressante : au cas où Dominique Strauss-Kahn quitterait la présidence du FMI (1), elle est sur les rangs pour le remplacer. Elle a toutes ses chances – et je prends les paris – compte tenu de son pedigree et de ses relations.

Autre cas intéressant, Laurence Parisot, la présidente du MEDEF. Elle a déclaré, dans Le Monde du 17 avril : « Je ne crois pas qu’il faille faire de l’immigration un problème. Restons un pays ouvert , qui tire profit du métissage ». Elle reprenait ainsi à son compte la phrase du ministre Eric Besson : « Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage ». C’était peut-être une façon de justifier son mariage avec une Maghrébine…

Quant à Alain Minc, idéologue libéral et conseiller officieux de Sarkozy, il affirme : « Prétendre à l’immigration zéro c’est incohérent ». Il est d’accord avec Laurent Fabius, déclarant en 2003 au congrès du Parti socialiste : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là nous aurons franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ». C’est beau comme du Marine Le Pen…

Quant à Jacques Attali, qui appartient à la même tribu qu’Alain Minc et Laurent Fabius et qui, après avoir été le sherpa de Mitterrand est aujourd’hui au service de Sarkozy, il affirme depuis des années que l’avenir appartient à ce qu’il appelle « la civilisation nomade » et dans son dernier livre, Demain qui gouvernera le monde ? , il répond : l’avenir passe par la recherche d’une gouvernance planétaire.

Mais il s’inquiète, comme d’autres, en voyant surgir depuis quelque temps dans le débat public l’hypothèse de la démondialisation. Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation Mondiale du commerce, constate amèrement : « La mondialisation est une mule qui refuse d’avancer ». Denis Rodrick, professeur à Harvard, enregistre « la fin du consensus de la mondialisation ». Car la crise mondiale est passée par là. Hervé Nathan constate : « La crise économique a bousculé les élites intellectuelles et politiques qui, jusqu’alors, soutenaient mordicus la mondialisation. L’argument de l’enrichissement généralisé par l’extension planétaire des échanges financiers et matériels s’est effondré d’un coup en septembre 2008, lors de la faillite de la banque Lehman Brothers ».

Autrement dit, mes camarades, la réalité, la force de la réalité va nous donner raison. L’avenir nous appartient. Vive la révolution identitaire !

Pierre VIAL

(1) Je ne lis pas dans la boule de cristal et ne veux pas jouer les prophètes, mais quand même… (note additionnelle en date du 15 mai, après l’annonce des « exploits » de DSK)


Lien vers la video:


http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/le-capitalisme-exploite-les-hommes-et-tue-les-peuples.html

mercredi 4 mai 2011

D'une erreur l'autre.

L’on sait lorsqu’on a pris la peine de lire les moralistes ou tout simplement que l’on dispose d’un vécu certain que la nature humaine fut de tout temps la même et ce, malgré les progrès effectués dans différents domaines à commencer par celui des sciences et des techniques. C’est ainsi que nombre de fragments des présocratiques, figures majeures du socle européen, conservent encore à ce jour toute leur actualité.

Les historiens contemporains s’accordent presque tous pour reconnaître la notion de court XXème siècle, s’étendant de 1914 à 1989. Si l’on devait choisir l’idéologie qui a le plus marqué cette partie de l’histoire, qui a le plus mobilisé les esprits des hommes et motivé leur engagement, c’est très certainement au communisme qu’il faudrait songer.

Le communisme, dont les fondements furent établis au XIXème siècle par l’intermédiaire des écrits de Karl Marx, ne se limite pas simplement à une théorie sociale seule. Il fut aussi philosophie, apologie des sciences et des techniques, pensée politique et bien entendu machine de guerre. Il joua, non sans intérêt, un rôle majeur dans le cadre des guerres de libération nationale.

Sans le communisme, le XXème siècle n’eut pas été ce qu’il fut. Du reste, les notions de guerre froide ou de détente, le principe de la logique des blocs, qui ont marqué l’histoire, ne sont pas concevables sans le communisme.

Je souhaiterais maintenant revenir à la nature humaine qui fut l’objet de mon introduction. Ce qui a marqué les hommes du XXème siècle, c’est le dévouement ainsi que l’esprit de sacrifice des militants communistes, et cela sur tous les continents. Cela interroge. En effet, alors que les tentatives d’élaboration de communisme se concrétisaient fatalement sur le terrain par des échecs patents, les militants communistes n’en continuaient pas moins, malgré les évidences, à défendre l’indéfendable.

On pourrait peut être m’objecter que le communisme est objectivement mort et qu’en conséquence, il est inutile de revenir sur le sujet. Sauf si, bien entendu, le phénomène ne se limite pas au seul communisme et est inhérent à la nature humaine comme je le crois.

Agé de 47 ans, je dispose d’un vécu certain qui m’a permis de connaître les mues qu’a connues la France durant environ les trente dernières années, auxquelles les sociologues font souvent référence ; à leurs yeux, la France a davantage changé durant cette courte période que durant un siècle. Le regard que je pose sur ce que l’on appelle postmodernité ou hypermodernité m’incite à croire les spécialistes du sujet.

Il va de soi, lorsque l’on observe la France d’aujourd’hui, que le libéralisme auquel elle est soumise produit des désastres. Que l’on évoque les crises économiques et financières, la difficulté de trouver un logement quand ce n’est pas dormir à la belle étoile, la paupérisation de plus en plus importante d’une partie de nos compatriotes, l’écart indécent des fortunes, le chômage massif, la perte de la notion de qualité au profit de la quantité, tout indique que la situation que nous vivons présentement est catastrophique.

Pourtant, que ce soit les électeurs ou la majorité des hommes politiques, chacun, tout comme pour le communisme, y croit encore. Il est malheureusement prévisible sachant que c’est de la nature humaine dont il s’agit, qu’il faille, tout comme pour le communisme, un effondrement pour que changement de référentiel se fasse.

http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-d-une-erreur-l-autre-philippe-delbauvre-73092502.html

mardi 3 mai 2011

lundi 2 mai 2011

Les involontaires et révélateurs aveux de Bernard Antony.




Au sujet du départ du Parti de la France.


En tout premier lieu, il me semble juste de rappeler aux lecteurs que Bernard Antony a récemment quitté le Parti de la France en raison de motifs invoqués qu’il n’a pas jugés bon d’expliciter (1). C’est ainsi que l’on n’en saura pas plus sur sa désapprobation des «alliances électoralistes ou rapprochements avec de petits mouvements et partis et aussi des journaux [Rivarol - NDCI] dont les positions sont incompatibles avec les miennes.». Rien de plus facile que de mettre en cause une structure sans spécifier clairement le pourquoi d’un départ exprimé, sans citer non plus ce que sont ces petits mouvements et ces alliances. Cela sent le procès d’intention puisque d’aucune justification nous n’avons été gratifié.

Au sujet de la position de Vladimir Poutine.

Le pire est malheureusement à venir; sur son blog, en date du 22 mars, Bernard Antony commet de nombreuses fautes tant en matière historique que dans l’interprétation du présent. (2) C’est ainsi qu’il voit dans la position poutinienne au sujet de l’attaque occidentale contre la Libye, une réminiscence du passé orthodoxe de la Russie: comme si Poutine se préoccupait du sujet... A le lire donc, des pays qui ont de par leur passé eu des différends ne pourraient plus s’en défaire. C’est d’autant plus grave que Poutine est l’un des seuls responsables au monde à freiner l’expansionnisme occidental dont le modèle de société est vivement critiqué par le même Bernard Antony. Contradiction, donc. Peut être ne se rend t-il pas compte que justement, le fait de réduire les civilisations à leur terroir originel alors que les sociétés, elles aussi muent, constitue justement la clef de voûte de la théorie du choc des civilisations dont on sait très bien qu’elle est une invention dont l’un des objets est justement de souder aux Etats Unis d’autres contrées du monde, à commencer par l’Europe. Bernard Antony oublie aussi que dans les us et coutumes d’un pays comme la France, le catholicisme a cessé d’influencer les comportements, à commencer par ceux de la majorité des catholiques. Autrement exprimé, toute tentative visant à réduire les civilisations à leur seul terroir religieux originel, sachant les évolutions que subissent ces mêmes civilisations au cours du temps, est tout simplement ridicule.

Au sujet des printemps arabes.

Et ce n’est pas fini; analysant le phénomène de ce qu’on a pris l’habitude d’appeler les printemps arabes, Bernard Antony s’exprime en ces termes:

«Or, comme je l’ai souvent exprimé, un véritable printemps arabe ne peut que passer par l’abolition de la charia et par une véritable liberté religieuse concrétisée notamment par la liberté de conversion sans risque de mort lorsqu’elle va de l’islam au christianisme.
Mais de cette liberté, la plupart des commentateurs de nos médias se moquent totalement. Que ne voient-ils pourtant que la charia qui s’applique à tous en tous domaines constitue l’architecture du totalitarisme islamique théocratique et politico-social par Mahomet à Médine?»

Ce que souhaite donc Bernard Antony, c’est de voir advenir dans les pays musulmans la pluralité religieuse telle qu’elle existe justement aujourd’hui dans l’Europe qui, en matière de pluralisme religieux ne fait que suivre la démarche américaine. Or, le «penseur» n’a de cesse de critiquer l’islam en France, ce que je ne lui reproche pas, mais encore faudrait-il être cohérent: si la France fut marquée par l’helleno-christianisme, alors comme le souhaite Bernard Antony, elle a vocation à faire fructifier cet héritage qui doit être redécouvert et qui nous fut transmis par nos aïeux au sein de l’Europe. Pas d’être le lieu un lieu de confluence religieuse comme le sous entend ses prises de position. Réciproquement et pour les mêmes raisons, la place de la majorité des musulmans en France n’a pas de raison d’être et ils ont vocation, eux, à retourner dans leurs contrées d’origine afin d’effectuer la même démarche.

Le melting pot religieux trouve naturellement sa place aux Etats Unis et nullement en Europe.



(1) http://www.contre-info.com/bernard-antony-quitte-le-%C2%AB-parti-de-la-france-%C2%BB

(2) http://bernard-antony.blogspot.com/2011/03/poutine-la-rancune-byzantine.html

(3) On lira avec profit l’analyse et les renseignements concernant Bernard Antony transmis par Hervé Ryssen: http://www.mediafire.com/?it06z1ikmyv6ff8

http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-les-involontaires-et-revelateurs-aveux-de-bernard-antony-philippe-delbauvre-73005600.html