.

.

lundi 29 octobre 2007

Petites perturbations à prévoir sur la mouvance


Lundi, 29 Octobre 2007





Petites perturbations à prévoir sur la mouvance

Philippe Delbauvre

Politique

Encore présents et quand bien même à l’état résiduel dans la nouvelle ère que l’on qualifie volontiers à l’aide des termes de globalisation ou de mondialisation, les particularismes microcosmiques pourraient prêter à sourire s’ils ne risquaient pas de faire échouer non seulement ceux dont ils sont le moins éloignés mais aussi au final ceux là mêmes dont ils se font faits les hérauts de leurs espoirs.

L’Europe n’a été puissante que lorsqu’elle fut, certes plurielle dans ses composantes, mais aussi Une et une seule dans son dogme général. C’est ainsi que Rome puis la chrétienté médiévale ont constitué deux sommets de notre civilisation qui, jamais depuis, ne furent égalés. A ce titre, la naissance des nations fut une chute et non un progrès. C’est ainsi que depuis, victoires et défaites nationales dans chacun des pays furent remportées ou subies face à un adversaire lui aussi européen. Il a fallu un millénaire pour qu’après de durs et fratricides combats, les nations constituant l’Europe finissent enfin par vivre dans une relative harmonie permettant d’espérer la constitution d’un cadre plus adapté aux enjeux d’aujourd’hui tout en respectant les particularités de toujours.

Une mosaïque byzantine n’est pas un patchwork.

Ne pas hésiter à utiliser et d’ailleurs à valoriser l’europe d’aujourd’hui, celle là même qui nous a déjà vidés de la plus grande partie de notre droit national, c’est à dire favoriser l’étranger universaliste et apatride au nom d’une Alsace qui pourrait dès lors devenir souveraine est tout bonnement abject et ridicule.

Ridicule parce que c’est justement l’intérêt de cette europe là que d’encourager toutes les identités ou particularités et ce aux dépends de la Nation en utilisant toutes les marionnettes possibles trouvées localement. Ridicule parce que cette europe là ne veut connaître aucune souveraineté régalienne de quelque dimension que cela soit. Une fois la nation sacrifiée, le crime ne sera pas même payé.

Abject parce qu’en pleine tourmente, on ne s’associe pas à ceux qui justement sont les destructeurs, quand bien même on souhaiterait – ce que par la trahison on n’obtiendra d’ailleurs pas – l’autonomie de telle province ou autre cul de sac.

Abject encore que de tenter de faire accroire l’idée que Bruxelles ou Maastricht est une propédeutique à l’Europe aux cents drapeaux.

De manière similaire, la défense d’une religion, ou plus exactement d’une de ses minimes parties dissidentes, à des fins certes louables de construction d’une grande Europe mais au point d’en faire un casus belli quitte à vouloir faire capoter l’ensemble de la mouvance mérite les mêmes qualificatifs.

Ridicule parce que le grand mouvement d’effacement du Sacré a rendu les foules imperméables au message religieux. Il me semble ridicule d’ajouter cela au discours politique qui passe déjà mal lorsqu’il est sérieux.
Ridicule parce que la religion d’un nationaliste est avant tout celui de la Nation.

Abject lorsque politique du pire est pratiquée aux dépends des nationalistes de tous bords, au motif que le totem au final choisi ne sera peut être pas le sien propre.

En conséquence, c’est justement parce que la grande marchande, cosmopolite et pourvoyeuse d’immigrés dont il faut bien reconnaître qu’elle les déracine et sans le moindre égard, tant pour eux que pour nous, qu’est l’europe d’aujourd’hui tente et visiblement parvient à opérer des lignes de fracture en faisant faussement miroiter des libertés, ici de culte et là de folklore qu’il nous faut faire front en nous cramponnant à la Nation riche des ses diversités tout en nous fortifiant aussi de façon réciproque grâce à l’aide des nationalistes des pays voisins qui sont eux aussi confrontés aux mêmes problèmes.

Point de nationalisme sans nation, entité qui quoique plurielle n’en reste pas moins une et indivisible sous peine de n’être plus !
*


Article publié sur http://www.voxnr.com/


*

jeudi 11 octobre 2007

Des heures en plus

Jeudi, 11 Octobre 2007



Des heures en plus

Philippe Delbauvre

Politique

Des heures en plus
Il n’est pas certain que le gouvernement ait été bien inspiré en légiférant dans le domaine du monde du travail au sujet des heures supplémentaires. Comme à l’accoutumé on cherche, tout en maintenant dans la mesure du possible les salaires au plus bas, à stimuler la consommation de manière indirecte, de façon à favoriser l’offre d’emplois. Salaires impérativement fixés, il ne restait donc plus qu’à inciter à travailler davantage afin de gagner plus pour stimuler la consommation. Ainsi, même si les ressources – pour ceux qui bénéficieront de la loi – augmenteront, il ne s’agit pas d’une augmentation de salaire avec tout ce qu’elle aurait pu apporter.

Les mécanismes de l’économie étant retords, la loi va se traduire par des effets pervers qui semblent en haut lieu ne pas avoir été perçus. C’est le cas par exemple en ce qui concerne l’équilibrage entre l’augmentation des heures supplémentaires de 10 à 25 % et l’exonération des charges sociales. C’est ainsi que ce sont les grandes entreprises qui bénéficieront des aspects positifs de la mesure alors que les petites seront, elles, pénalisées. Voilà qui est assez paradoxal puisque chacun sait que ce sont les petites qui se créent le plus et qui embauchent alors que ce sont les grandes qui licencient et qui délocalisent. On peut décemment s’interroger s’il s’agit ici d’une volonté délibérée ou d’une méconnaissance à Bercy où on ne manque pourtant pas d’experts. On peut aussi imaginer que ces heures supplémentaires majorées permettent à l’entreprise de ne pas augmenter les salaires, la direction arguant d’une augmentation générale des revenus.

Rien ne permet d’affirmer que ces heures supplémentaires relanceront l’activité économique comme on semble le postuler. En effet, afin d’effectuer ce surplus, il est nécessaire qu’il y ait travail, qui justement, lui, fait défaut. Si dans certains secteurs où il y a pénurie de main d’œuvre, cette loi peut être dans certains cas une chance, dans d’autres elle restera sans effets. Il faut également ajouter que plus d’un salarié sur trois effectue déjà des heures supplémentaires, ce qui limite d’autant la marge de manœuvre.

Une chose est certaine, c’est que cette loi coûte d’ores et déjà cher alors que les résultats n’ont que peu de chance d’être probants. Rien n’indique, en conséquence, qu’elle ne disparaîtra pas dans un délai assez court ou que le cadeau accordé soit compensé, suite à son inefficacité, par un nouvel impôt sous forme de taxe ou équivalent.


Article publié sur http://www.voxnr.com/



mercredi 3 octobre 2007

Un nouveau décalogue

Mercredi, 3 Octobre 2007



Un nouveau décalogue

Philippe Delbauvre

Politique
Le phénomène a pris une telle ampleur que le syndicat des familles a, en Italie, jugé bon d’établir un nouveau décalogue – terme révélateur de l’ampleur de la crise - consacré au sujet et que voici :

1- La télévision n'est pas un appareil électroménager comme les autres : il faut l'utiliser à petites doses.
2- L'homme (et sa famille) ne vit pas que de T V.
3- Ne pas parquer ses enfants devant le téléviseur ; ils ont besoin d'adultes avec qui apprendre à juger ce qu'ils voient.
4- La télécommande devrait être utilisée seulement par les infirmes : changer de canal à tout bout de champ empêche de réfléchir sur ce qu'on voit.
5. La stupidité et le mauvais goût restent tels sur l'écran de télévision : ce sont des marchandises à refuser.
6. La publicité télévisée est presque toujours fascinante mais pas souvent respectueuse des valeurs de la famille ; elle vous fait désirer la vie d'autres gens (ou bien celle que la famille ne peut se permettre).
7. La télévision ne doit pas tuer la lecture et la conversation.
8. Si la famille s'ennuie, ne pas penser d'abord à allumer la télévision ; la maison et le monde sont riches de moyens de passer le temps avec joie.
9. Les anciens, muets devant le téléviseur allumé, ne communiquent plus aux jeunes leur richesse d'expériences..
10. Rappelle-toi que derrière l'écran de télévision, il peut toujours y avoir quelqu'un qui a décidé de te faire penser comme lui.

Il est peut être judicieux de rappeler ici que Patrick le Lay, pdg de Tf1, avait jugé bon de déclarer en 2004 et sans aucune gêne que le métier de TF1 c'est d'aider Coca-Cola à vendre son produit et que "Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible".

Or si nous passons 3h30 en moyenne devant le petit écran par jour et en considérant que l’espérance de vie est approximativement de 72 ans, on peut alors en déduire que c’est 7x72/48 c’est à dire plus de 10 ans que nous passons en moyenne durant notre existence dans la position du spectateur, le plus souvent gobeur.

Justement, voilà qui explique la progressive disparition de la table de la salle à manger dans les maisons anglaises et américaines puisque chacun mange bien souvent de la nourriture malsaine, seul et désormais dès son retour, qui du sport, qui du travail, et bien évidemment dans le canapé devant la télé.

Les conséquences sont évidemment nombreuses et il est pratiquement impossible de toutes les énumérer.

1/ La dislocation de la famille au premier chef et ce pour de multiples raisons.
- Les repas pris en commun sont de moins en moins nombreux.
- Le silence est souvent de rigueur lorsque le petit écran est allumé.
- La présence de plusieurs postes au sein d’une même maison facilite l’isolement physique et la multiplicité des chaînes l’isolement intellectuel.
2/ Les enfants sont astreints à se comporter en adultes en se trouvant obliger de gérer leur temps en fonction des leur utilisation du petit écran. Réciproquement, les adultes s’ébahissent devant des programmes bien souvent conçus pour des enfants ou des adolescents. (Exemple pris au domaine internétique, la fascination pour les émoticônes animés chez les plus de 40 ans relève de la thérapie).
3/ Le recul du sens relationnel puisque la lucarne met entre parenthèses les nécessaires apprentissages du dialogue.
4/ La modification mais aussi l’appauvrissement du vocabulaire.
5/ La perte de l’esprit critique.
6/ Le formatage puisque les produits publicisés, les émissions de divertissement et les informations sont souvent élaborés par les mêmes groupes financiers.
7/ L’assiduité au petit écran favorise la surcharge pondérale.

Liste que je vous laisse compléter.

Evidemment, beaucoup énoncent que s’ils ont la télévision, ils ne la regardent pas. Ou si peu. Juste pour les informations et les documentaires. Or toutes les statistiques montrent le contraire. Autre refrain, la télévision allumée n’aurait pour seul objet que de maintenir une présence. Il s’agit dans ce domaine de mauvaise fois caractérisée.

Pourtant l’Eglise s’était inquiétée et donc à juste titre.

L’encyclique de Pie XII « miranda prorsus » confirmée par la lettre apostolique motu proprio « Boni Pastoris » de Jean XXIII témoignaient de l’inquiétude de la hiérarchie catholique face au phénomène qui allait crescendo.
C’est ainsi que :

« Parmi les techniques appartenant à cette dernière catégorie, le cinéma, la radio, et la télévision ont pris, à notre époque, un développement extraordinaire.

Motifs qu’a l’Eglise de s’y intéresser.

A peine furent-elles mises en œuvre que l'Église les reçut non seulement avec une joie particulière, mais aussi avec la prudence vigilante d'une Mère, afin de protéger de tout péril ses fils engagés sur la voie du progrès.

Cette sollicitude dérive de la mission même que lui a confiée le Divin Rédempteur, car les techniques nouvelles ont, comme il est clair, une puissante influence sur la manière de penser et d'agir des individus et des communautés. » (Miranda prorsus 1957)

Mais aussi : « Nous avons en outre volontiers admis en Notre présence les diverses catégories professionnelles du monde du cinéma, de la radio et de la télévision afin de leur exprimer Notre admiration pour les progrès étonnants de ces arts dont ils sont les promoteurs, pour leur rappeler leurs responsabilités, relever les mérites, prévenir les dangers dans lesquels ils peuvent aisément tomber, indiquer l'idéal élevé qui doit éclairer leur esprit et gouverner leur volonté. » miranda prorsus 1957

« Sensible aux graves problèmes posés par ces techniques audiovisuelles de diffusion, si puissantes sur les esprits, dans le domaine de la moralité publique, de la propagation des idées et de l'éducation de la jeunesse, Nous désirons faire Nôtres et confirmer les exhortations et les dispositions de Notre même Prédécesseur et contribuer à faire de ces moyens que la divine Bonté a mis à la disposition des hommes des instruments de bien.

Personne n'ignore en effet les grands possibilités que le cinéma, la radio et la télévision offrent pour la diffusion d'une plus haute culture, d'un art digne de son nom et surtout de la vérité. » (Boni Pastoris 1959)

« Nous devons toutefois déplorer avec tristesse les périls et les dommages moraux provoqués assez souvent par des spectacles cinématographiques et des transmissions de radio et de télévision qui attentent à la morale chrétienne et à la dignité même de l'homme.

Nous adressons donc à chacun des responsables de ces productions ou transmissions Notre paternel et pressant avertissement à suivre toujours les impératifs d'une conscience droite et délicate, comme il convient à qui est investi d'une mission très grave d'éducation. » (Boni Pastoris 1959)

Inquiétudes au point de créer une Commission Pontificale spécialisée.

Aujourd’hui, c’est à dire un demi siècle plus tard, qui avait raison ?


Artile publié sur http://www.voxnr.com


*

UN NOUVEAU SITE D'INFORMATIONS




Un nouveau site d'info indépendant





vient de voir le jour.




L'intitulé est tout un programme:


No Media:




parce qu'il y en a trop pour en dire trop peu !




Il ne faut jamais céder sur les principes

Samedi, 22 Septembre 2007



Il ne faut jamais céder sur les principes

Philippe Delbauvre

Politique
Il ne faut jamais céder sur les principes Le baron Evola faisait remarquer qu'il ne fallait jamais céder sur les principes et ce quelles que puissent être les raisons, y compris honorables ou plus simplement bonnes, sous peine de les voir disparaître en tant que tels.

Voilà qui explique et qui justifie mon opposition totale à l'utilisation de tests ADN dont l'objectif est pour l'instant de mettre fin aux excès bien connus et inacceptables du regroupement familial. Inacceptables parce que justement connus et sans que l'on puisse y remédier mais aussi parce que, si l'on veut bien me passer l'expression, trop c'est trop.

Nous sommes ici des habitués de la lutte contre toute forme de fichage. Il faut bien comprendre que lorsque l'on se trouve véritablement dans l'opposition, la mission qui nous incombe consulte à lutter afin d'affaiblir le pouvoir en place et non de le raffermir. Les mouvements nationaux devraient-ils fournir au ministère de l'intérieur les fichiers de leurs adhérents au motif que ce serait dans l'intérêt national puisque ce serait de la France dont il s'agirait, raison suffisante pour s'incliner devant l'intérêt général ? Evidemment non.De surcroît l'histoire nationale, à y regarder de près, n'est pas vraiment riche en gouvernements nationaux et c'est pourquoi on ne peut en toute quiétude accorder notre confiance au pouvoir exécutif simplement suite au fait qu'il est ou prétend être représentatif de la Nation.

Nous avons donc émis des autocollants qui dénonçaient la biométrie.

Assez récemment, Alain Rebours a écrit un article intitulé « Welcome to the village » en référence à une série anglaise - le prisonnier - où les participants sont tous affublés d'un numéro dans une société disposant en apparence de toute liberté mais en réalité étroitement surveillés.

Sur notre forum, deux fils traitent spécifiquement du sujet et dont les noms sont « biométrie et fichage yankee » et plus récemment « libéraux liberticides ». Les messages que l'on y trouve sont effarants parce qu'ils ne relèvent pas d'analyses subjectives de la part des intervenants mais d'informations collectées sur le net, officielles et véridiques. Quiconque a lu ces deux fils a la nette impression que le filet se referme et que chaque occidental est désormais sous liberté surveillée voire conditionnelle.

Dans de telles conditions, accepter l'utilisation de l'Adn au juste motifque le regroupement familial est devenu un attroupement général, ce qui en soit est inacceptable, c'est favoriser une démarche qui un jour ou l'autre - le processus est déjà entamé - se retournera contre nous tous, les nationaux.