Samedi, 31 Mai 2008 |
Au sujet de l'article 180
Philippe Delbauvre |
Il n’a pas fallu longtemps après l’énoncé du verdict du tribunal de Lille avant que d’être contraint d’entendre, où que nous fussions, les aboiements des tenants du Système, qu’ils soient membres d’associations, de ligues de vertu ou de partis politiques.
En ce qui me concerne, plutôt que d’inventorier les cris de toutes parts issus, ainsi que de prêter confiance au corps journalistique, j’ai préféré me documenter juridiquement afin de connaître l’article du code civil permettant à un juge de frapper de nullité un mariage en raison d’une absence de virginité féminine. Article que voici :
Article 180
Le mariage qui a été contracté sans le consentement libre des deux époux, ou de l'un d'eux, ne peut être attaqué que par les époux, ou par celui des deux dont le consentement n'a pas été libre, ou par le ministère public. L'exercice d'une contrainte sur les époux ou l'un d'eux, y compris par crainte révérencielle envers un ascendant, constitue un cas de nullité du mariage.
S'il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage.
On ne peut que constater à la lecture de la dernière phrase de l’article 180 que le juge n’a fait qu’appliquer le droit civil français. Sachant que la virginité de l’épouse était essentielle aux yeux du mari et que de plus elle avait menti sur son état, il n’y avait pas d’autre issue pour le jugement, quoique puissent en dire les bonnes âmes du Système.
Pour information, on peut remarquer que l’islam n’a jamais fait l’apologie de la cérémonie de la défloration au même titre qu’il a toujours désapprouvé les tatouages corporels que l’on trouve parfois sur quelques visages voilés. De même, et sur la question du mariage, force est de constater qu’islam et catholicisme convergent vers la sanctification de la virginité qu’illustre notamment la couleur de la robe de la mariée.
On peut se demander ce que penserait un catholique fraîchement marié à la mairie à une musulmane ayant volontairement masqué son appartenance religieuse. N’y aurait-il pas de la même façon motif à recourir à un procès en annulation ?
En fait, c’est à nouveau le procès de l’islam qui est effectué afin de sensibiliser la plèbe au choc des civilisations, les droits des femmes servant, comme si souvent, de vecteur systémique.
En ce qui me concerne, plutôt que d’inventorier les cris de toutes parts issus, ainsi que de prêter confiance au corps journalistique, j’ai préféré me documenter juridiquement afin de connaître l’article du code civil permettant à un juge de frapper de nullité un mariage en raison d’une absence de virginité féminine. Article que voici :
Article 180
Le mariage qui a été contracté sans le consentement libre des deux époux, ou de l'un d'eux, ne peut être attaqué que par les époux, ou par celui des deux dont le consentement n'a pas été libre, ou par le ministère public. L'exercice d'une contrainte sur les époux ou l'un d'eux, y compris par crainte révérencielle envers un ascendant, constitue un cas de nullité du mariage.
S'il y a eu erreur dans la personne, ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage.
On ne peut que constater à la lecture de la dernière phrase de l’article 180 que le juge n’a fait qu’appliquer le droit civil français. Sachant que la virginité de l’épouse était essentielle aux yeux du mari et que de plus elle avait menti sur son état, il n’y avait pas d’autre issue pour le jugement, quoique puissent en dire les bonnes âmes du Système.
Pour information, on peut remarquer que l’islam n’a jamais fait l’apologie de la cérémonie de la défloration au même titre qu’il a toujours désapprouvé les tatouages corporels que l’on trouve parfois sur quelques visages voilés. De même, et sur la question du mariage, force est de constater qu’islam et catholicisme convergent vers la sanctification de la virginité qu’illustre notamment la couleur de la robe de la mariée.
On peut se demander ce que penserait un catholique fraîchement marié à la mairie à une musulmane ayant volontairement masqué son appartenance religieuse. N’y aurait-il pas de la même façon motif à recourir à un procès en annulation ?
En fait, c’est à nouveau le procès de l’islam qui est effectué afin de sensibiliser la plèbe au choc des civilisations, les droits des femmes servant, comme si souvent, de vecteur systémique.