Notre technocrate en chef nourri au biberon de la gauche
strauss-kahnienne veut donc séduire la droite avec le slogan d’Auguste
Comte : « ordre et progrès ». C’est là une illusion dont il faut à tout
prix se délivrer. En fait, comme tout prestidigitateur, le locataire de
l’Elysée attire l’attention sur le détail qu’agite la main droite
tandis que l’essentiel de la manipulation a lieu à gauche. L’un des
exemples les plus flagrants est le projet de réforme de la
représentation nationale. La main droite brandit la réduction du nombre
des parlementaires et flatte ainsi l’antiparlementarisme qui connaît
depuis fort longtemps un certain succès à droite auprès de ceux qui
considèrent les privilèges des élus exorbitants par rapport au travail
fourni. Mais que fait la main gauche ? La main gauche va éloigner le
représentant des représentés, et multiplier les apparatchiks entre eux.
Elle va également permettre à la proportionnelle que certains croient
naïvement plus démocratique de faire élire des députés hors-sol qui
n’auront pas besoin de rencontrer leurs électeurs puisqu’il leur suffira
d’être suffisamment dociles pour être bien placés sur la liste de leur
parti afin d’être réélus. Si on s’attache à la réforme judiciaire qui
supprime des jurys populaires au profit des magistrats professionnels, «
pour aller plus vite », on s’aperçoit que l’inspiration est la même :
éloigner le peuple du pouvoir, le désintéresser de la chose publique,
pour qu’il puisse aller aux matchs de foot, consommer même le dimanche,
prendre des vacances et grogner de temps en temps. Le pouvoir doit
appartenir à une caste, loin de toute démocratie directe, à une
oligarchie dont M. Macron est la caricature vivante. Il faut vraiment
avoir des lunettes bétonnées pour ne pas le voir. Macron, c’est
l’anti-de Gaulle. Le Général, c’était l’intéressement et la
participation, Macron, élu par une minorité, lors d’un scrutin marqué
par l’abstention, c’est le Président du désintérêt ! Du désintérêt pour
quoi ? Mais pour la République dont on nous rebat les oreilles. La
confiscation du pouvoir par une caste, par un parti, c’est une vieille
tendance de la gauche, qui a traversé toutes nos républiques, avec les
changements de mode de scrutin, et la gêne devant les référendums. La
droite, et le gaullisme en particulier, c’est au contraire le souhait de
tendre vers le maximum de démocratie directe, parce que le peuple
réagit aux problèmes dont il a l’expérience avec plus de bon sens que la
nomenclature installée au pouvoir.
L’ensemble des réformes annoncées par l’exécutif actuel présente en fait la même structure. Suivant les proportions de l’iceberg, elles affichent au soleil une mesure qui plaît à une certaine droite superficielle, mais 90% demeurent sous la surface de la mer. Soit la réforme ne change pas l’essentiel. Soit, elle renforce subrepticement les orientations inspirées par l’idéologie dominante, depuis longtemps dans notre pays, même quand une prétendue droite y est largement majoritaire. Ainsi, le Projet de loi sur l’asile et l’immigration a vu les projecteurs braqués sur l’augmentation de la durée de rétention des clandestins de 45 jours jusqu’à un plafond de 90 jours. La gauche crie au scandale, y compris à la frange du macronisme, puisque certains députés LREM vont voter contre le texte. En cela, ils révèlent leurs origines politiques en défendant plus âprement les droits très relatifs des étrangers rentrés illégalement sur le territoire national qu’ils ne le feraient pour les droits des citoyens français. Le gouvernement affiche donc son apparente fermeté. Mais, cette mesure est dérisoire, puisque dans certains pays, comme le Royaume-Uni, la rétention est illimitée pour éviter que les clandestins ne jouent la montre en cachant leur identité et leur origine. Ils seront donc logés, nourris, conseillés par les associations immigrationnistes pendant plus longtemps, et s’évanouiront dans la nature. Tandis que chacun à gauche pointe un doigt accusateur sur cette loi scélérate, plus personne ne s’aperçoit que le texte va faciliter l’immigration illégale. Les bénéficiaires de la protection subsidiaire, une extension plus souple du droit d’asile, vont recevoir un titre de séjour de 4 ans, et non d’un an. La « réunification familiale » va permettre à un mineur réfugié de faire venir sa famille, alors que le contraire paraîtrait plus logique. Mais les passeurs trouveront là un fameux message publicitaire : envoyez votre fils, et vous le rejoindrez ! La gauche est au pouvoir, et ce n’est pas parce que l’extrême-gauche la combat, que l’électorat de droite, patriote et conservateur doit se laisser rouler dans la farine.
Le statut des « cheminots » ne sera supprimé que pour les nouvelles recrues en 2020. Les privilèges exorbitants des agents titulaires auparavant seront maintenus alors que le métier a changé depuis des dizaines d’années. Il n’y aura pas de véritable sélection à l’entrée de l’université, alors que celle-ci est dans l’intérêt même des étudiants, afin de leur éviter de perdre leur temps et de gâcher leur vie, en courant à l’échec. Parce qu’elle est un haut-lieu d’enseignement et de recherche, que l’encadrement professoral y est faible et souple, l’université est profondément élitiste. La réforme envisagée ne met pas fin à la démagogie suicidaire qui cache cette évidence. Le concours d’entrée à l’université devrait s’imposer. Mais, cela diminuerait les effectifs, et sans doute les postes de précieux enseignants, par exemple en sociologie, tellement utiles pour former les sociologues dont la France manque si cruellement. De nombreux bacheliers iraient alors grossir les rangs des étudiants des filières courtes et professionnelles, là où chaque enseigné coûte plus cher à l’Etat qu’en faculté. La France est un merveilleux pays où le service public sert souvent de paravent à des avantages privés, et où la trompeuse générosité de l’Etat camoufle les petits calculs de Bercy.
Le statut des « cheminots » ne sera supprimé que pour les nouvelles recrues en 2020. Les privilèges exorbitants des agents titulaires auparavant seront maintenus alors que le métier a changé depuis des dizaines d’années. Il n’y aura pas de véritable sélection à l’entrée de l’université, alors que celle-ci est dans l’intérêt même des étudiants, afin de leur éviter de perdre leur temps et de gâcher leur vie, en courant à l’échec. Parce qu’elle est un haut-lieu d’enseignement et de recherche, que l’encadrement professoral y est faible et souple, l’université est profondément élitiste. La réforme envisagée ne met pas fin à la démagogie suicidaire qui cache cette évidence. Le concours d’entrée à l’université devrait s’imposer. Mais, cela diminuerait les effectifs, et sans doute les postes de précieux enseignants, par exemple en sociologie, tellement utiles pour former les sociologues dont la France manque si cruellement. De nombreux bacheliers iraient alors grossir les rangs des étudiants des filières courtes et professionnelles, là où chaque enseigné coûte plus cher à l’Etat qu’en faculté. La France est un merveilleux pays où le service public sert souvent de paravent à des avantages privés, et où la trompeuse générosité de l’Etat camoufle les petits calculs de Bercy.
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L’ensemble des réformes annoncées par l’exécutif actuel présente en fait la même structure. Suivant les proportions de l’iceberg, elles affichent au soleil une mesure qui plaît à une certaine droite superficielle, mais 90% demeurent sous la surface de la mer. Soit la réforme ne change pas l’essentiel. Soit, elle renforce subrepticement les orientations inspirées par l’idéologie dominante, depuis longtemps dans notre pays, même quand une prétendue droite y est largement majoritaire. Ainsi, le Projet de loi sur l’asile et l’immigration a vu les projecteurs braqués sur l’augmentation de la durée de rétention des clandestins de 45 jours jusqu’à un plafond de 90 jours. La gauche crie au scandale, y compris à la frange du macronisme, puisque certains députés LREM vont voter contre le texte. En cela, ils révèlent leurs origines politiques en défendant plus âprement les droits très relatifs des étrangers rentrés illégalement sur le territoire national qu’ils ne le feraient pour les droits des citoyens français. Le gouvernement affiche donc son apparente fermeté. Mais, cette mesure est dérisoire, puisque dans certains pays, comme le Royaume-Uni, la rétention est illimitée pour éviter que les clandestins ne jouent la montre en cachant leur identité et leur origine. Ils seront donc logés, nourris, conseillés par les associations immigrationnistes pendant plus longtemps, et s’évanouiront dans la nature. Tandis que chacun à gauche pointe un doigt accusateur sur cette loi scélérate, plus personne ne s’aperçoit que le texte va faciliter l’immigration illégale. Les bénéficiaires de la protection subsidiaire, une extension plus souple du droit d’asile, vont recevoir un titre de séjour de 4 ans, et non d’un an. La « réunification familiale » va permettre à un mineur réfugié de faire venir sa famille, alors que le contraire paraîtrait plus logique. Mais les passeurs trouveront là un fameux message publicitaire : envoyez votre fils, et vous le rejoindrez ! La gauche est au pouvoir, et ce n’est pas parce que l’extrême-gauche la combat, que l’électorat de droite, patriote et conservateur doit se laisser rouler dans la farine.
Le statut des « cheminots » ne sera supprimé que pour les nouvelles recrues en 2020. Les privilèges exorbitants des agents titulaires auparavant seront maintenus alors que le métier a changé depuis des dizaines d’années. Il n’y aura pas de véritable sélection à l’entrée de l’université, alors que celle-ci est dans l’intérêt même des étudiants, afin de leur éviter de perdre leur temps et de gâcher leur vie, en courant à l’échec. Parce qu’elle est un haut-lieu d’enseignement et de recherche, que l’encadrement professoral y est faible et souple, l’université est profondément élitiste. La réforme envisagée ne met pas fin à la démagogie suicidaire qui cache cette évidence. Le concours d’entrée à l’université devrait s’imposer. Mais, cela diminuerait les effectifs, et sans doute les postes de précieux enseignants, par exemple en sociologie, tellement utiles pour former les sociologues dont la France manque si cruellement. De nombreux bacheliers iraient alors grossir les rangs des étudiants des filières courtes et professionnelles, là où chaque enseigné coûte plus cher à l’Etat qu’en faculté. La France est un merveilleux pays où le service public sert souvent de paravent à des avantages privés, et où la trompeuse générosité de l’Etat camoufle les petits calculs de Bercy.
Le statut des « cheminots » ne sera supprimé que pour les nouvelles recrues en 2020. Les privilèges exorbitants des agents titulaires auparavant seront maintenus alors que le métier a changé depuis des dizaines d’années. Il n’y aura pas de véritable sélection à l’entrée de l’université, alors que celle-ci est dans l’intérêt même des étudiants, afin de leur éviter de perdre leur temps et de gâcher leur vie, en courant à l’échec. Parce qu’elle est un haut-lieu d’enseignement et de recherche, que l’encadrement professoral y est faible et souple, l’université est profondément élitiste. La réforme envisagée ne met pas fin à la démagogie suicidaire qui cache cette évidence. Le concours d’entrée à l’université devrait s’imposer. Mais, cela diminuerait les effectifs, et sans doute les postes de précieux enseignants, par exemple en sociologie, tellement utiles pour former les sociologues dont la France manque si cruellement. De nombreux bacheliers iraient alors grossir les rangs des étudiants des filières courtes et professionnelles, là où chaque enseigné coûte plus cher à l’Etat qu’en faculté. La France est un merveilleux pays où le service public sert souvent de paravent à des avantages privés, et où la trompeuse générosité de l’Etat camoufle les petits calculs de Bercy.
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