Mort le même jour que le chanteur de
gauche (pléonasme) Jacques Higelin, Patrick Font connu la même mort que
celle de Jean Cocteau décédé quelques heures après Edith Piaf (c’est
d’ailleurs le décès de cette dernière qui provoqua le sien) et celle de
Jean d’Ormesson quelques heures avant Johnny Halliday.
Les médias se firent d’une discrétion de
violette alors que cet individu était un « humoriste de gauche » qui
avait connu la célébrité en duo avec Philippe Val comme chansonnier de
1970 à 1995 et qui travailla à Charlie Hebdo et sur France Inter.
En 1998, Font été jugé pour une sordide affaire d’agression sexuelle
pédophile (les mauvaises langues diront : « normal pour un instit ‘ de
gauche ») pour des faits datant de 1992 à 1996. Cette année-là, les
parents de 10 fillettes et d’un garçonnet ont porté plante pour des
actes de pédophilie commis contre ces derniers dans le cadre de l’école
de théâtre Marie-Pantalon (Villars-sur-Thônes, Haute-Savoie) qu’il
dirigeait. Etablissement dont le journal conciliaire La Vie
avait fait l’apologie (à comparer avec les tombereaux de haine déversés
par le même journal contre les écoles tradies) sur trois pleines pages
en février 1995. Guère étonnant de la part d’un homme qui avait soutenu
l’association d’extrême-gauche Le Coral, qui avait été le théâtre d’actes de pédophilie gay sur des jeunes handicapés, scandale révélé par l’hebdomadaire Minute
en 1982 et étouffé avec diligence… Notons que la DDASS était partie
prenante de l’affaire, ce qui ne fut pas la première fois. Font fut
condamné à 6 ans de prison, n’en effectuant que 4 (seuls les mal
pensants exécutent leur peine en entier).
D’extrême gauche, Patrick Font fut invité en loge maçonnique le 14 mai 1992, plus exactement à la loge Pierre Mendes-France, avec le sinistre avocat de la LICRA Bernard Jouanneau sur un thème montrant tout son sens de la liberté : Faut-il interdire le Front National ?
Font est donc décédé le 7 avril à
l’hôpital de Chambéry à l’âge de 77 ans des suites d’une longue maladie
du foie. Proche de Cabu, il incarnait la fausse
rébellion, l’anticléricalisme le plus rance et le plus moisi, l’esprit
de Mai 68. Il fut relancé par Jacques Mailhot, directeur du Théâtre des 2
Ânes qui l’a fait venir en 2007 et 2008, puis une dernière fois en
2015. « Il a fait beaucoup évoluer l’art chansonnier. C’était un formidable parolier, à la fois cinglant et poétique »,
a-t-il témoigné à l’AFP. Beaucoup « d’humoristes » de gauche ont
déploré sa mort, notamment Didier Porte (membre de la secte du
Méchancon) et bénéficiant de protections judiciaires dignes de celles de
Charlie Hebdo, Eric Mie ou Christophe Sibille.
Détail intéressant, c’est également à
Chambéry qu’un autre pédophile d’extrême gauche, Jacques Dugué, a refait
parler de lui. Ce proxénète adepte de la pédophilie gay est tombé 4
fois pour des affaires de cette nature, la dernière en 2002 où il fut
condamné à 30 ans de prison pour l’ensemble de son œuvre. Membre du
Parti Communiste et employé de la Mairie de Saint-Ouen, il avait
transformé les petits garçons de l’équipe de basket de la ville en proie
pour ses clients (parmi lesquels Christian Ranucci…). Lorsque la police
est venue pour l’arrêter, la CGT a tenté manu-militari d’empêcher
celle-ci… Il est vrai que le syndicat rouge a toujours toléré ce genre
de choses parmi ses membres. Dugué avait reçu alors le soutien du
quotidien d’extrême gauche Libération qui dans son numéro du 21
janvier 1979 lui donna la parole, le pédophile se déclarant victime
d’un complot d’extrême droite. Notons que Libération si zélé à
s’en prendre au cardinal Barbarin, n’a jamais demandé des sanctions
contre son ancien directeur Serge July. Mais n’oublions pas que c’est un
pédophile, Sartre, en couple avec une lesbienne signataire également
d’une pétition pro-pédophile, Beauvoir, qui a fondé ce torchon…
Hristo XIEP