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lundi 12 septembre 2011

Citation


"Pour faire parfaitement son métier d'homme, il faut développer toutes ses potentialités organiques, intellectuelles et spirituelles."

Alexis Carrel

Insigne du bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice

Commémoration à l'ile d'Yeu (suite)

Commémoration à l'ile d'Yeu (suite)


Une délégation de l’Œuvre française est arrivée sur Fromentine le vendredi en fin de journée afin d’installer un bivouac au bord de l’océan. Après une bonne nuit à la belle étoile nous nous sommes rendus à la gare maritime de Fromentine. Le Samedi matin, rendez-vous était donné à 9h30.



Nous étions présents en tenue de cérémonie pour honorer la mémoire du Maréchal Pétain, dont nous commémorions le 60ème anniversaire de sa disparition.



Au cours d’une traversée agréable d'une trentaine de minutes nous avons pu retrouver avec grand plaisir nos amis et camarades du Cercle National des Combattants (CNC), le journaliste Jérôme Bourbon du journal RIVAROL, mais aussi nos amis de L'Association de Défense du Maréchal Pétain (ADMP) représentée par Hubert Massol et son fils Henri Massol. Sans oublier l'Association Nationale Pétain-Verdun (ANPV) représentée par Monsieur L’abbé Guépin et Arnaud de Perrier.



Nous avons débarqué à Port-Jointville vers 10H30. De là est partie une marche ordonnée en direction de Notre Dame de Bonne Nouvelle, où une messe en l'honneur du Maréchal était organisée. Sur le chemin halte a été faite devant la maison où le Maréchal a donné son dernier souffle afin de se recueillir quelques minutes.



Durant la messe, une intention de prières toute particulière a été donnée pour nos soldats tombés en Afghanistan. Il a été brillamment rappelé combien le sang coulé pour la nation est cher et combien il est sacré, et que si ce sang coule actuellement, c’est non pas pour l’intérêt supérieur de la nation mais pour les intérêts obscures du mondialisme



Une fois la messe terminée, le cortège repris sa route jusqu'au cimetière où fut inhumé le Maréchal Pétain en 1951.



Après plusieurs déclarations rappelant l'esprit de sacrifice et l'exemplarité du Maréchal de France, a eu lieu un dépôt de gerbes en bonne et due forme, suivit par un chant entonné par toute l’assistance : Maréchal, nous voilà !



Le déjeuner fut pris dans l'un des restaurants de l'île, pendant lequel de nombreux admirateurs du Maréchal sont venus féliciter et encourager la jeunesse présente en nombre et en ordre, assurant une transmission du flambeau entre les générations, de la pensée, du souvenir et de la mémoire du Maréchal Pétain.



L'après-midi, une visite du fort de la Pierre-Levée était organisée. Fort dans lequel le Maréchal à été emprisonné dans 12 mètres carré de novembre 1945 jusqu'à son décès le 23 Juillet 1951 c'est à dire 2052 jours en tout !



Par la suite nous irons visiter le musée consacré à la vie du Maréchal, installé là où Madame La Maréchale a séjourné durant l'emprisonnement de son mari, en effectuant tous les jours le trajet jusqu'à la citadelle pour lui rendre visite. Nous avons été impressionnés et émus par le dévouement si constant des quelques personnes qui se démènent chaque jour pour préserver la mémoire du Maréchal et lui rendre les honneurs qu’ils méritent, comme tout simplement l’entretien de la tombe.



C'est avec des souvenirs plein la tête, des paysages plein les yeux et une volonté renforcée de servir l'idéal qui a été celui du Maréchal Pétain que nous avons repris le bateau en direction du continent, non sans un espoir que la prochaine fois, notre hommage sur la tombe d'un des plus grands hommes de notre siècle s'effectue à Douaumont, là où le Maréchal souhaitait reposer.

dimanche 11 septembre 2011

Insigne du 92 ème régiment d'infanterie (Clermont-Ferrand)

Commémoration à l'ile d'Yeu






Commémoration pour les 60 ans de la mort du Maréchal Pétain à l'ile d'Yeu le 24 juillet 2011 (Oeuvre Française)

samedi 10 septembre 2011

Insigne du 35e régiment d'infanterie (35e RI) de Belfort

Le salut à la romaine ou olympique


La civilisation c’est d’abord la politesse. Tout le monde s’accorde pour dire qu’être poli est la marque d’un civilisé. Etre civilisé correspond donc, en premier lieu, à observer les usages du savoir-vivre, d’éducation et de courtoisie. Le salut et les salutations, soit par la parole, l’écrit ou le geste, constituent ainsi les premiers indices de la bienséance, du respect, de la déférence.


Saluer quelqu’un ou quelque chose, c’est rendre hommage à un être, une œuvre, un principe. Parmi les saluts ceux de la tête ou de la main sont les plus courants. Depuis des millénaires, chaque fois qu’un homme s’engage à servir, jure de dire la vérité, promet de tenir parole, affirme son honnêteté, rencontre un ami ou exprime sa gratitude, il lève naturellement le bras droit plus ou moins haut avec la main bien ouverte. Ce signe d’engagement, de bienvenue, d’amitié, est incontestablement le symbole le plus répandu de l’humanité civilisée.


Du légionnaire de Rome au barde celtique, de l’athlète olympique au chevalier médiéval, du fédéré au Champ de Mars au soldat vers le drapeau, du témoin devant le tribunal au sportif sur le stade, le bras droit levé paume de la main visible fut et demeure le geste rituel de l’humanité authentique, de celle qui croit, travaille, lutte et joue franc-jeu.


Quant à l’emploi systématisé de ce geste dans le monde politique contemporain, du début de l’Italie mussolinienne à l’achèvement de l’Espagne franquiste, en France même, il faut savoir que la main ouverte brandie répondait à la main fermée, au poing haineusement tendu, des marxistes de toutes obédiences ; et aussi s’opposait à l’image de la main cachée, qui désigne l’alliance des forces occultes dirigeantes et des puissances du gros argent corrupteur.


La main droite ouverte dressée vers le ciel, reflétant spirituellement l’image du soleil vers la terre, n’est pas un monopole national ou partisan, mais une part du patrimoine indivis de la civilisation. Vouloir réduire son usage à un pays en particulier ou à une seule catégorie idéologique, en prétendant mettre dans le même sac indistinctement tous ceux qui l’ont utilisé ou qui le font encore, c’est le but commun intéressé des tenants de la main fermée et de la main cachée, alors que présentée ou tendue la main ouverte a toujours été un signe universel de paix et d’amitié. Pour les Français, le fait est que sous des formes variées, le salut à la romaine ou olympique a été utilisé de la monarchie du roi Saint-Louis à l’Etat national du maréchal Pétain, y compris dans l’entre-deux grandes guerres du siècle dernier lors de la 8ème olympiade, en 1924 à Paris, et de la 11ème en 1936 à Berlin où toute l’équipe nationale française participante salua unanimement de la sorte la tribune officielle.


Le salut militaire français, par sa présentation de l’intérieur de la main droite, est le témoin persistant de ce geste de sincérité et de droiture.



Pierre Sidos.

jeudi 8 septembre 2011

insigne du 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d'Annecy

Une réponse émise dans le cadre du forum nationaliste.




Je vous remercie de la longue réponse qui est la vôtre qui témoigne de l’absence d'indifférence à mes écrits et contribue à l’animation de ce forum dont j’ai l’impression que le niveau monte ces derniers temps.
Vous utilisez l’expression « d’enfonceur de portes ouvertes » tout en marquant votre nette différence quant à mes pensées : voilà qui me semble paradoxal ; en matière "d’internationalisme nationaliste", je constate simplement que le fil étranger de ce forum n’est que peu souvent enrichi, témoignant de par la même le fait que les intervenants ne se préoccupent guère de ce qui se passe dans la mouvance au sein des différents pays européens. Nous devrions, je le crois, et je suis le premier à me considérer coupable, davantage nous intéresser à ce qui se passe chez nos amis nationalistes et assimilés au sein du vieux continent.
Dans le cadre d’un renouveau nationaliste chez nous ainsi que chez nos voisins, nous aurions à prendre des mesures qui, entre autres, concerneraient la fiscalité ainsi que la législation sociale. Nous ne pouvons plus nous permettre d’accepter le « laisser faire, laissez passer » qui permet aux produits fabriqués, qui en Asie, qui en Afrique du nord, pénalisent d’une part l’emploi chez nous et d’autre part alourdissent le déficit de la balance commerciale. Il nous faudra donc, ainsi que je l’avais déjà mentionné, établir un protectionnisme fort quant à ceux qui, délibérément, disposent d’une main d’œuvre à vil prix ainsi que d’une législation sociale au plancher.
Nous y voilà justement : si l’on considère l’hypothèse d’école d’une prise de pouvoir des nationalistes dans les différents pays européens, il nous faudra bien harmoniser et les systèmes sociaux, et la fiscalité. Si d’aventure, nous ne le faisions pas, les entreprises qui s’implanteraient via la nécessaire relocalisation, le feraient alors dans les pays disposant du minimum social ainsi que de la main d’œuvre la plus basse : à titre d’exemple, les pays de l’ancien empire soviétique. C’est justement ce que je souhaite éviter via cette harmonisation ; dès lors, les entreprises n’auraient plus à choisir un pays particulier aux dépens des autres puisque cela ne présenterait plus d’intérêt.
Vous n’ignorez pas non plus que les Français souffrent en matière d’emploi justement en raison de la concurrence intra-européenne : c’est là, la conséquence d’absence d’harmonie fiscale. Ainsi est-ce par exemple le cas de nos agriculteurs qui subissent la concurrence des pays du Sud mais aussi, autre exemple, des chauffeurs routiers qui ne peuvent rivaliser avec leurs confrères de l’Est.
Il va de soi que les Français n’ont nullement intérêt à voir leur législation sociale ainsi que leur rémunation être fixées au niveau de ce qui se fait dans nombre de pays européens : c’est la raison pour laquelle l’harmonisation se doit d’être effectuée par le haut. Dès lors où, entre Européens, nous vivrons en vase clos, il n’y aura pas alors de problème en matière de concurrence.
Nous ne pouvons pas d’ailleurs mettre sur un pied d’égalité petits commerces en moyenne imposés à hauteur de 33% et multinationales choyées à hauteur de 6% via de nombreuses astuces fiscales. C’est justement le petit commerce qui tisse le lien social et qui ne fait de calculs par trop intéressés et qui, au demeurant n’a jamais délocalisé. Il va de soi que la liberté des petits ne peut s’appliquer aux grands parce que ces derniers disposent d’un poids par trop important. En conséquence, l’autorité se doit de surveiller de près toutes les grandes entreprises qui sont à relocaliser voire, plus simplement, à être recréées. C’est ainsi qu’elles ne pourront, justement parce qu’elles représentent beaucoup de travailleurs et qu’elles disposent d’un poids particulièrement important, faire comme bon leur semblera.
Par voie de conséquence, elles auront tout naturellement vocation à disposer de succursales ainsi que de centres de production dans l’ensemble des pays européens.
Nous devons avoir présent à l’esprit que nombre d’objets achetés par le Français lambda ne sont fabriqués en France ou même en Europe. Ainsi est-ce le cas, le plus souvent, pour le textile, le mobilier, la voiture, la moto ou le scooter ainsi que de la plus grande majorité des objets que l’on trouve dans une maison.
Il y a donc matière à créer beaucoup d’emplois…
En ce qui concerne l’Europe, nous devons bien évidemment éviter la création d’une entité centralisatrice : ainsi que l’avait fait remarquer Gorbatchev, alors ministre de l’agriculture, devant François Mitterand : « le plan n’a jamais marché ». Je me borne tout simplement à constater que communisme et capitalisme représentent des échecs successifs dont les Européens furent les premiers à pâtir : entre le plan et le marché, il y a le dirigisme intelligent d’autant plus marqué, encore une fois, que les structures seront d’importance.
Les oscillations du sommet de la tour Eiffel par grand vent s’étendent jusqu’à une dizaine de mètres : c’est justement cette flexibilité, utilisée également dans le bâtiment, qui permet la pérennité de la structure : je crois qu’il doit en être de même tant au niveau économique qu’au niveau politique. Evitons ainsi le monstre froid que serait une Europe centralisée s’imiscant aussi bien dans la vie des pays comme dans celle des régions. L’Europe peut très bien être confédérale évitant ainsi toute forme de prééminence. L’exemple des pays scandinaves en matière d’immigration me semble révélateur d’un danger que pourrait constituer pour l’ensemble des nations ce type de comportement : parce que non méditerranéens, ils ne se sentirent guère concernés par une immigration africaine : on voit où ils en sont aujourd’hui. Autre exemple en matière migratoire, que l’Italie, l’Espagne, la Grèce fassent preuve de tolérance parce que de prime abord, cela leur semble leur intérêt national, et ce sera alors l’ensemble des autres nations qui seront inondées.
Autre aspect, la France de plusieurs pays riverains : je me borne, une fois de plus à constater, qu’il existe aux frontières ce que l’on appelle en mathématique un prolongement par continuité. C’est ainsi que les chtis dans leurs habitudes sont partiellement belges ; les alsaciens (germaniques), allemands ; et cela ne s’invente pas, il existe deux pays que l’on appelle du même qualificatif de basque qui sont et français et espagnols. En conséquence, l’erreur, à mon sens, consisterait à vouloir rééditer ce qui fut tenté, en vain, durant la révolution française, à savoir justement la normalisation de tous les Français et cela indépendamment de leur terroir. Il ne s’agit donc pas de se déclarer Européens ou régionalistes mais bien plutôt de reprendre la formule de Pierre Drieu la Rochelle dont le titre d’un des livres n’était autre qu’ "un Français d’Europe".

Insigne du 16 ème bataillon de chasseurs de Bitche