Philippe DELBAUVRE |
Ainsi donc sommes nous en août, mois privilégié pour
les vacances, y compris pour les parlementaires et ministres, comme
s’il pouvait y avoir motif à repos les concernant, puisque le travail
vital pour la France et la civilisation, n’a bien entendu pas été
effectué. La dernière information en date concerne la prohibition du
voile islamique au sein des facultés qui bien entendu fait sourire ou
haïr selon les tempéraments. Il me semble, et je crois que je suis loin
d’être le seul, que le dernier contrôle policier à ce sujet s’est
effectué à Trappes avec les conséquences que l’on sait. On peut toujours
légiférer sur le sujet, interdisant ce voile dans l’enseignement
supérieur, que la loi s’avérerait donc dans son application,
immédiatement dans les faits, caduque. Nous pouvons donc en déduire que
dans certains domaines désormais, ce n’est plus l’Etat qui fait la loi.
Bien sur, Cher lecteur, cela, nous le savons depuis très longtemps et c’est là probablement un des motifs majeurs expliquant notre engagement. Alors que beaucoup de Français continuent naïvement à croire que l’Etat est resté souverain, nous ne sommes nous, pas dupes. Pour autant, tant que les Français ne souscriront pas à l’idée hegelienne de la « prière rationnelle » à effectuer tous les jours – la lecture des journaux et la quête d’information – ils seront les victimes des différents gouvernements successifs. Le savoir dont nous disposons vous et moi Cher lecteur, n’est nullement tombé du ciel durant une nuit providentielle; il est le fruit de milliers d’heures de dur labeur nous permettant par la suite de comprendre le monde contemporain. Si je suis l’un des premiers à défendre l’idée d’Etat, ne serait-ce que parce que celui-ci est, surtout durant ces dernières années, particulièrement menacé par Bruxelles, je ne pense pas que nous devons tout attendre de lui : chacun est acteur dans l’histoire et doit par conséquent prendre ses responsabilités.
Croire pour autant que l’Etat, ou plus exactement l’hyperstructure pour employer une terminologie de type communiste, soit absent, est faux. L’Etat se désengage là où il l’entend mais aussi se fait très oppressif dès qu’il le veut. Ainsi en est-il par exemple de la dissolution récente de deux groupuscules même si je considère qu’il ne s’agit là que d’un écran de fumée. En matière d’économie par exemple, la pesanteur se fait de plus en plus lourde. A titre d’exemple et afin d’imager, la nouvelle baisse du livret d’épargne, placement de prédilection de ceux qui ne sont pas riches, est emblématique de la clef de voûte de l’actuel système.
Le reste, à commencer par l’interdiction du voile à l’université, ne sert qu’à masquer une mise au pas d’ordre économique.
Bien sur, Cher lecteur, cela, nous le savons depuis très longtemps et c’est là probablement un des motifs majeurs expliquant notre engagement. Alors que beaucoup de Français continuent naïvement à croire que l’Etat est resté souverain, nous ne sommes nous, pas dupes. Pour autant, tant que les Français ne souscriront pas à l’idée hegelienne de la « prière rationnelle » à effectuer tous les jours – la lecture des journaux et la quête d’information – ils seront les victimes des différents gouvernements successifs. Le savoir dont nous disposons vous et moi Cher lecteur, n’est nullement tombé du ciel durant une nuit providentielle; il est le fruit de milliers d’heures de dur labeur nous permettant par la suite de comprendre le monde contemporain. Si je suis l’un des premiers à défendre l’idée d’Etat, ne serait-ce que parce que celui-ci est, surtout durant ces dernières années, particulièrement menacé par Bruxelles, je ne pense pas que nous devons tout attendre de lui : chacun est acteur dans l’histoire et doit par conséquent prendre ses responsabilités.
Croire pour autant que l’Etat, ou plus exactement l’hyperstructure pour employer une terminologie de type communiste, soit absent, est faux. L’Etat se désengage là où il l’entend mais aussi se fait très oppressif dès qu’il le veut. Ainsi en est-il par exemple de la dissolution récente de deux groupuscules même si je considère qu’il ne s’agit là que d’un écran de fumée. En matière d’économie par exemple, la pesanteur se fait de plus en plus lourde. A titre d’exemple et afin d’imager, la nouvelle baisse du livret d’épargne, placement de prédilection de ceux qui ne sont pas riches, est emblématique de la clef de voûte de l’actuel système.
Le reste, à commencer par l’interdiction du voile à l’université, ne sert qu’à masquer une mise au pas d’ordre économique.
« Démonie de l’économie » (Le Baron)