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mardi 3 avril 2018

Pas de minute de silence dans les écoles : le gouvernement recule devant l'islamisme grandissant


Contrairement aux attentats de 2015, le ministère de l'Education nationale ne demande pas formellement à ce qu'une minute de silence soit observée dans les écoles et lycées en hommage au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame. Il a seulement appelé à un moment de recueillement accompagné d'un temps d'explication et d'échange notamment pour rappeler aux plus jeunes le rôle des forces de sécurité au service des Français. Le message du ministre fait bien attention de ne pas mentionner le caractère islamiste de l'attentat :

"Le vendredi 23 mars, quatre de nos compatriotes ont perdu la vie au cours d’une attaque terroriste à Carcassonne et à Trèbes (...) Dans les écoles et les établissements scolaires, il est important que ce moment de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l’âge des élèves, puisse être accompagné d’un temps d’explication et d’échange.

L’acte héroïque du colonel Arnaud Beltrame, qui a donné sa vie pour en sauver d’autres, vient rappeler notre appartenance à un ensemble qui nous dépasse : la Nation. Cela nous invite à réfléchir aux notions de courage, de dépassement de soi et de citoyenneté au XXIe siècle. Ce moment d’hommage sera également l’occasion de rappeler le rôle des forces de sécurité au service des Français. Ainsi, les élèves pourront prendre conscience que la République se nourrit et grandit par l’engagement de chacun (...)

L’école a pour mission de transmettre des savoirs et des valeurs. A un moment où des forces obscurantistes cherchent à atteindre les fondements démocratiques de notre société, la mission des professeurs et des personnels de l’éducation nationale est plus que jamais d’éduquer pour faire triompher la tolérance et le respect d’autrui."

Sur Boulevard Voltaire, Christine Célérier estime que Blanquer fait du Najat :

"Pourquoi monsieur Blanquer n’écrit-il pas qu’ils ont été sauvagement assassinés par un terroriste islamiste ? (...) C’est qu’il y a des mots qui fâchent et que, au pays du vivre ensemble, il ne faut fâcher personne. En tout cas, pas ceux que pourrait fâcher le mot « islamiste » parce que, dans « islamiste », il y a « islam ». Et que, comme chacun sait, rien n’est plus dangereux que les amalgames. (...) De vagues « forces obscurantistes », ces terroristes islamistes qui n’hésitent pas à égorger, qui un officier de gendarmerie, qui deux jeunes femmes dans une gare, qui un prêtre en pleine messe ? Ou s’agit-il des islamistes en général ? Mais ne pas les nommer, en cette circonstance, n’est-ce pas précisément tenir le peuple dans l’ignorance du danger qu’ils représentent ? Ce qui est un comble – et une faute – quand on prétend, justement, dénoncer l’obscurantisme et « éduquer ».

On ne fera pas « triompher la tolérance et le respect d’autrui » à coups de périphrases et d’euphémismes lénifiants, mais en désignant clairement les islamistes, qui veulent « faire triompher » leur intolérance et leur haine d’autrui (...)"

Mais derrière ces précautions, la vraie raison est sans doute d'empêcher que se reproduisent les nombreux dérapages constatés suite aux attentats de 2015 où plus de 200 incidents avaient été révélés.

Il faut dire que le terroriste islamiste Radouane Lakdim est considéré par "des centaines de milliers de personnes" musulmanes comme un héros :