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jeudi 9 juin 2011

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples



Discours de Pierre Vial lors de la manifestation du 8 mai 2011

CONTRE LE MONDIALISME (8 mai 2011)

Le capitalisme exploite les hommes et tue les peuples. Son arme privilégiée est aujourd’hui le mondialisme.

Le capitalisme exploite les hommes et lorsque ceux-ci se révoltent, il les massacre sans hésitation, comme les canuts lyonnais des révoltes de 1831 et 1834, comme tous les révoltés des XIXe et XXe siècles, dont les plus emblématiques sont ces communards de 1871 dont nous célébrons la mémoire chaque fois que nous chantons « Le temps des cerises ». Il reviendra, le temps des cerises car, comme le dit un autre chant que nous aimons, « la commune n’est pas morte » et nous vengerons les hommes et les femmes de la Commune en combattant sans relâche les successeurs actuels des Versaillais, conduits par ce Sarkozy qui est le digne continuateur de l’ignoble Monsieur Thiers.

Nous sommes les résistants identitaires contre les collabos de la bourgeoisie cosmopolite. Celle-ci rêve d’imposer partout le mondialisme. Elle peut compter pour cela sur des complices efficaces. Comme ce pape Benoit XVI qui affirmait dans son encyclique Caritas in veritate le 7 juillet 2009 : « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (…) Cette Autorité devra être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif (…) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions (…) Le développement intégral des peuples (sa Sainteté a de l’humour…) et la collaboration internationale exigent que soit institué un degré supérieur d’organisation à l’échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation ». LA GOUVERNANCE DE LA MONDIALISATION… Méditez ces mots.

Le mondialisme peut compter sur d’autres complicités très haut placées, tant dans le domaine religieux (comme on vient de le voir) que dans le domaine politique, économique, culturel. Qui interviennent , en y mettant tout leur poids d’influence, sur les questions clefs qui déterminent l’avenir du monde. C’est le cas de l’immigration. Pour mieux exploiter les hommes – tous les hommes - et tuer les peuples – tous les peuples – l’immigration est un moyen radical. Qui permet d’exercer un chantage aux bas salaires sur les travailleurs européens et de submerger progressivement les populations blanches.

Pour ce faire, les plus hautes autorités sont mobilisées. Ainsi, Christine Lagarde, ministre de l’économie depuis 2007 et principal agent d’influence américain au sein du gouvernement français. Elle qui fut à Chicago la présidente du premier cabinet d’avocats d’affaires américain, le cabinet Baker et Mackenzie, et l’assistante parlementaire de William Cohen, nommé secrétaire d’Etat à la Défense par Bill Clinton, elle qui a été présentée par la Wall Street Journal comme l’une des cinq femmes ayant le plus d’influence dans le monde des affaires en Europe, elle qui a participé activement depuis 200’ au Forum de Davos, où se retrouvent les principaux décideurs économiques et financiers la planète, elle a déclaré le 6 avril sur France-Info que de nouvelles vagues d’immigration étaient indispensables pour augmenter la compétitivité de l’économie française car, précisait-elle sans rire, l’immigration fournit de nouveaux talents, de nouvelles intelligences. Précision intéressante : au cas où Dominique Strauss-Kahn quitterait la présidence du FMI (1), elle est sur les rangs pour le remplacer. Elle a toutes ses chances – et je prends les paris – compte tenu de son pedigree et de ses relations.

Autre cas intéressant, Laurence Parisot, la présidente du MEDEF. Elle a déclaré, dans Le Monde du 17 avril : « Je ne crois pas qu’il faille faire de l’immigration un problème. Restons un pays ouvert , qui tire profit du métissage ». Elle reprenait ainsi à son compte la phrase du ministre Eric Besson : « Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage ». C’était peut-être une façon de justifier son mariage avec une Maghrébine…

Quant à Alain Minc, idéologue libéral et conseiller officieux de Sarkozy, il affirme : « Prétendre à l’immigration zéro c’est incohérent ». Il est d’accord avec Laurent Fabius, déclarant en 2003 au congrès du Parti socialiste : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là nous aurons franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République ». C’est beau comme du Marine Le Pen…

Quant à Jacques Attali, qui appartient à la même tribu qu’Alain Minc et Laurent Fabius et qui, après avoir été le sherpa de Mitterrand est aujourd’hui au service de Sarkozy, il affirme depuis des années que l’avenir appartient à ce qu’il appelle « la civilisation nomade » et dans son dernier livre, Demain qui gouvernera le monde ? , il répond : l’avenir passe par la recherche d’une gouvernance planétaire.

Mais il s’inquiète, comme d’autres, en voyant surgir depuis quelque temps dans le débat public l’hypothèse de la démondialisation. Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation Mondiale du commerce, constate amèrement : « La mondialisation est une mule qui refuse d’avancer ». Denis Rodrick, professeur à Harvard, enregistre « la fin du consensus de la mondialisation ». Car la crise mondiale est passée par là. Hervé Nathan constate : « La crise économique a bousculé les élites intellectuelles et politiques qui, jusqu’alors, soutenaient mordicus la mondialisation. L’argument de l’enrichissement généralisé par l’extension planétaire des échanges financiers et matériels s’est effondré d’un coup en septembre 2008, lors de la faillite de la banque Lehman Brothers ».

Autrement dit, mes camarades, la réalité, la force de la réalité va nous donner raison. L’avenir nous appartient. Vive la révolution identitaire !

Pierre VIAL

(1) Je ne lis pas dans la boule de cristal et ne veux pas jouer les prophètes, mais quand même… (note additionnelle en date du 15 mai, après l’annonce des « exploits » de DSK)


Lien vers la video:


http://www.terreetpeuple.com/actualite/chroniques-par-pierre-vial/le-capitalisme-exploite-les-hommes-et-tue-les-peuples.html

mercredi 4 mai 2011

D'une erreur l'autre.

L’on sait lorsqu’on a pris la peine de lire les moralistes ou tout simplement que l’on dispose d’un vécu certain que la nature humaine fut de tout temps la même et ce, malgré les progrès effectués dans différents domaines à commencer par celui des sciences et des techniques. C’est ainsi que nombre de fragments des présocratiques, figures majeures du socle européen, conservent encore à ce jour toute leur actualité.

Les historiens contemporains s’accordent presque tous pour reconnaître la notion de court XXème siècle, s’étendant de 1914 à 1989. Si l’on devait choisir l’idéologie qui a le plus marqué cette partie de l’histoire, qui a le plus mobilisé les esprits des hommes et motivé leur engagement, c’est très certainement au communisme qu’il faudrait songer.

Le communisme, dont les fondements furent établis au XIXème siècle par l’intermédiaire des écrits de Karl Marx, ne se limite pas simplement à une théorie sociale seule. Il fut aussi philosophie, apologie des sciences et des techniques, pensée politique et bien entendu machine de guerre. Il joua, non sans intérêt, un rôle majeur dans le cadre des guerres de libération nationale.

Sans le communisme, le XXème siècle n’eut pas été ce qu’il fut. Du reste, les notions de guerre froide ou de détente, le principe de la logique des blocs, qui ont marqué l’histoire, ne sont pas concevables sans le communisme.

Je souhaiterais maintenant revenir à la nature humaine qui fut l’objet de mon introduction. Ce qui a marqué les hommes du XXème siècle, c’est le dévouement ainsi que l’esprit de sacrifice des militants communistes, et cela sur tous les continents. Cela interroge. En effet, alors que les tentatives d’élaboration de communisme se concrétisaient fatalement sur le terrain par des échecs patents, les militants communistes n’en continuaient pas moins, malgré les évidences, à défendre l’indéfendable.

On pourrait peut être m’objecter que le communisme est objectivement mort et qu’en conséquence, il est inutile de revenir sur le sujet. Sauf si, bien entendu, le phénomène ne se limite pas au seul communisme et est inhérent à la nature humaine comme je le crois.

Agé de 47 ans, je dispose d’un vécu certain qui m’a permis de connaître les mues qu’a connues la France durant environ les trente dernières années, auxquelles les sociologues font souvent référence ; à leurs yeux, la France a davantage changé durant cette courte période que durant un siècle. Le regard que je pose sur ce que l’on appelle postmodernité ou hypermodernité m’incite à croire les spécialistes du sujet.

Il va de soi, lorsque l’on observe la France d’aujourd’hui, que le libéralisme auquel elle est soumise produit des désastres. Que l’on évoque les crises économiques et financières, la difficulté de trouver un logement quand ce n’est pas dormir à la belle étoile, la paupérisation de plus en plus importante d’une partie de nos compatriotes, l’écart indécent des fortunes, le chômage massif, la perte de la notion de qualité au profit de la quantité, tout indique que la situation que nous vivons présentement est catastrophique.

Pourtant, que ce soit les électeurs ou la majorité des hommes politiques, chacun, tout comme pour le communisme, y croit encore. Il est malheureusement prévisible sachant que c’est de la nature humaine dont il s’agit, qu’il faille, tout comme pour le communisme, un effondrement pour que changement de référentiel se fasse.

http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-d-une-erreur-l-autre-philippe-delbauvre-73092502.html

mardi 3 mai 2011

lundi 2 mai 2011

Les involontaires et révélateurs aveux de Bernard Antony.




Au sujet du départ du Parti de la France.


En tout premier lieu, il me semble juste de rappeler aux lecteurs que Bernard Antony a récemment quitté le Parti de la France en raison de motifs invoqués qu’il n’a pas jugés bon d’expliciter (1). C’est ainsi que l’on n’en saura pas plus sur sa désapprobation des «alliances électoralistes ou rapprochements avec de petits mouvements et partis et aussi des journaux [Rivarol - NDCI] dont les positions sont incompatibles avec les miennes.». Rien de plus facile que de mettre en cause une structure sans spécifier clairement le pourquoi d’un départ exprimé, sans citer non plus ce que sont ces petits mouvements et ces alliances. Cela sent le procès d’intention puisque d’aucune justification nous n’avons été gratifié.

Au sujet de la position de Vladimir Poutine.

Le pire est malheureusement à venir; sur son blog, en date du 22 mars, Bernard Antony commet de nombreuses fautes tant en matière historique que dans l’interprétation du présent. (2) C’est ainsi qu’il voit dans la position poutinienne au sujet de l’attaque occidentale contre la Libye, une réminiscence du passé orthodoxe de la Russie: comme si Poutine se préoccupait du sujet... A le lire donc, des pays qui ont de par leur passé eu des différends ne pourraient plus s’en défaire. C’est d’autant plus grave que Poutine est l’un des seuls responsables au monde à freiner l’expansionnisme occidental dont le modèle de société est vivement critiqué par le même Bernard Antony. Contradiction, donc. Peut être ne se rend t-il pas compte que justement, le fait de réduire les civilisations à leur terroir originel alors que les sociétés, elles aussi muent, constitue justement la clef de voûte de la théorie du choc des civilisations dont on sait très bien qu’elle est une invention dont l’un des objets est justement de souder aux Etats Unis d’autres contrées du monde, à commencer par l’Europe. Bernard Antony oublie aussi que dans les us et coutumes d’un pays comme la France, le catholicisme a cessé d’influencer les comportements, à commencer par ceux de la majorité des catholiques. Autrement exprimé, toute tentative visant à réduire les civilisations à leur seul terroir religieux originel, sachant les évolutions que subissent ces mêmes civilisations au cours du temps, est tout simplement ridicule.

Au sujet des printemps arabes.

Et ce n’est pas fini; analysant le phénomène de ce qu’on a pris l’habitude d’appeler les printemps arabes, Bernard Antony s’exprime en ces termes:

«Or, comme je l’ai souvent exprimé, un véritable printemps arabe ne peut que passer par l’abolition de la charia et par une véritable liberté religieuse concrétisée notamment par la liberté de conversion sans risque de mort lorsqu’elle va de l’islam au christianisme.
Mais de cette liberté, la plupart des commentateurs de nos médias se moquent totalement. Que ne voient-ils pourtant que la charia qui s’applique à tous en tous domaines constitue l’architecture du totalitarisme islamique théocratique et politico-social par Mahomet à Médine?»

Ce que souhaite donc Bernard Antony, c’est de voir advenir dans les pays musulmans la pluralité religieuse telle qu’elle existe justement aujourd’hui dans l’Europe qui, en matière de pluralisme religieux ne fait que suivre la démarche américaine. Or, le «penseur» n’a de cesse de critiquer l’islam en France, ce que je ne lui reproche pas, mais encore faudrait-il être cohérent: si la France fut marquée par l’helleno-christianisme, alors comme le souhaite Bernard Antony, elle a vocation à faire fructifier cet héritage qui doit être redécouvert et qui nous fut transmis par nos aïeux au sein de l’Europe. Pas d’être le lieu un lieu de confluence religieuse comme le sous entend ses prises de position. Réciproquement et pour les mêmes raisons, la place de la majorité des musulmans en France n’a pas de raison d’être et ils ont vocation, eux, à retourner dans leurs contrées d’origine afin d’effectuer la même démarche.

Le melting pot religieux trouve naturellement sa place aux Etats Unis et nullement en Europe.



(1) http://www.contre-info.com/bernard-antony-quitte-le-%C2%AB-parti-de-la-france-%C2%BB

(2) http://bernard-antony.blogspot.com/2011/03/poutine-la-rancune-byzantine.html

(3) On lira avec profit l’analyse et les renseignements concernant Bernard Antony transmis par Hervé Ryssen: http://www.mediafire.com/?it06z1ikmyv6ff8

http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-les-involontaires-et-revelateurs-aveux-de-bernard-antony-philippe-delbauvre-73005600.html

samedi 30 avril 2011

vendredi 29 avril 2011

Au sujet de la télévision



Au sujet de la télévision...

Alors que la télévision est principalement un objet de divertissement, beaucoup de Français déclarent, non sans mensonges donc, leur intérêt pour le petit écran, en invoquant le savoir et la culture que l’on y trouverait; or, dans les faits, il suffit de disposer d’une connaissance pointue dans un domaine particulier pour s’apercevoir que même dans les émissions de type culturel telles qu’on les rencontre par exemple sur Arte, non seulement le sujet n’y est pas convenablement traité mais que de surcroît s’y trouve glissées de nombreuses erreurs.

Quant aux journaux télévisés transmis majoritairement à 13 et 20h, un simple regard sur les uns comme sur les autres, nous montre que les sujets traités sont les mêmes, et qu’ils ne sont pas dépourvus de parti-pris. Seule change la personnalité du journaliste. En conséquence, se mettre devant la télé durant la période du journal télévisé se traduit dans les cerveaux par leur formatage, alors même que les téléspectateurs étaient de prime abord pourtant bien intentionnés.

Le seul intérêt de la télévision ne réside donc plus que dans la sphère du divertissement qui permet à des lecteurs confrontés à des lectures abstruses de se détendre.

En revanche, dans le cadre familial, la télévision est une menace réelle pour l’homogénéité de la Famille, chacun disposant de son propre écran et par voie de conséquence se trouvant fermé aux autres personnalités de la Famille.

La destruction de la télévision, quant à elle, aurait pour conséquence de gagner un temps qui n’est pas intelligemment dépensé et en conséquence de rétablir des rapports plus chaleureux au sein de la Famille.

De surcroît, en matière de savoir, la culture livresque, via internet ou de manière plus classique à l’aide du support papier s’impose.

mercredi 27 avril 2011

Du débat organisé par l'ump sur la laïcité

Le débat organisé voici une quinzaine de jours au sujet de la laïcité a fait un flop suite à l’absence de nombreux élus estampillés UMP qui voulurent, en raison de désaccords internes non dénués d’intérêts, prendre leur distance avec Jean François Copé.

Les propositions annoncées (1) sont conformes au bon sens et méritent en conséquence l’approbation. Le problème ne réside donc pas là, mais plutôt dans la mise en pratique, ainsi que dans la volonté réelle de les voir être appliquées. Or, l’attente que l’on a d’un gouvernement ne réside pas dans l’énoncé de promesses, mais bien dans leurs concrétisations.

Chacun a pu constater que ce débat n’arrivait pas par hasard. Il va de soi que le gouvernement a, par l’intermédiaire de la publication de nombreux sondages indiquant une forte poussée du Front National, pris conscience du danger que ce mouvement commençait à constituer. Non seulement Nicolas Sarkozy a perdu les voix qu’il avait ponctionnées au Front en 2007, mais, de surcroît, il semble que nombre d’électeurs anciennement UMP ont pris désormais fait et cause pour Marine le Pen : ce débat n’était donc pas désintéressé.

Il n’a pas échappé non plus au lecteur conscient que ce débat censé poser le problème de la laïcité n’était en fait qu’une attaque en règle contre l’islam et, en conséquence, à l’encontre des Arabes, puisque nombre de Français considèrent ces deux notions comme interchangeables. Là encore, la volonté de ne pas laisser au Front National le champ libre est manifeste.

Si les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui ont plaidé en faveur de l’immigration pour des raisons majoritairement économiques quoiqu’ils puissent en dire, ils ne souhaitent pas pour autant voir les spécificités des nouveaux arrivés préservées. C’est ainsi que l’on veut bien des Arabes et/ou des Musulmans à condition, bien sûr, que ceux ci cessent, ne serait-ce que dans leur accoutrement d’être arabes et/ou musulmans. Bien évidemment, c’est une illusion que d’avoir cru que tous les Arabo-Musulmans quitteraient tous leurs traditions diverses. S’il ne faut pas mésestimer le nombre d’Arabo-Musulmans formatés par la postmodernité, on ne doit pas non plus ignorer, même si elles sont minoritaires au sein de cette communauté, les revendications en termes de pratique religieuse ou le port d’accoutrements qui, à l’évidence, n’ont rien de français ou d’européen.

Les gouvernements se trouvent désormais confrontés à des problèmes qu’ils n’avaient pas prévus, à savoir, par exemple, les communautarismes linguistiques, religieux ou ethniques. À titre d’exemple, il est bien difficile pour un gouvernement d’un pays laïc de faire construire un lieu de culte à l’usage des Musulmans. Mais il n’est pas plus aisé d’accepter que des rues entières servent de lieu de prières...

Le danger majeur est celui de la société plurielle telle qu’elle existe aux États-Unis et que nous copions de plus en plus tant en terme d’économie, de melting pot ainsi que de positionnement géopolitique. Ne pas se reconnaître dans les choix fondamentaux de la France de ces dernières décennies, c’est tout simplement faire des États-Unis l’ennemi principal, l’anti-modèle à combattre. A ce sujet, ils sont malheureusement peu nombreux, ceux qui, pointant les dysfonctionnements de notre société, remontent jusqu’à la source américaine. L’Arabo-Musulman fait un bon bouc émissaire et évite de faire le nécessaire travail intellectuel qui, pourtant, s’impose.

Je n’ai jamais considéré, parce que j’ai une bonne connaissance tant livresque qu’empirique du monde arabo-musulman, que leurs représentants avaient pour objet, en s’installant en France, d’islamiser notre pays ou de le conquérir via la pression démographique. Il s’agit là d’un phantasme, d’une explication qui se veut rationnelle, mais dont le seul objet est de masquer une peur qu’engendre la prise de conscience de l’altérité. Et la diminution de la pratique religieuse et la diminution de la natalité chez les arabo-musulmans constituent un fait marquant, bien connu des sociologues des religions. Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une spécificité française, puisque le même phénomène appert aussi dans les pays d’Afrique du Nord, qui muent à grande vitesse. Ceux qui ne le savent pas fréquentent trop les meetings et manifestations et pas assez les bibliothèques...

Philippe Delbauvre.

(1) http://www.liberation.fr/politiques/01012329790-cope-presente-26-propositions-sur-la-laicite-avant-le-debat-de-l-ump


http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-islamisation-fantasmes-et-realite-ou-ce-qu-il-faut-penser-du-debat-sur-la-laicite-de-l-ump-et-du-flop-qu-il-a-connu-72361806.html

samedi 23 avril 2011

Au sujet du racisme dont on ne cesse de nous parler.

Il est des idées qui se propagent dans l’opinion suite au harcèlement médiatique qui n’a d’autre objet que de formater les crânes. La Droite, celle qui mérite son nom ainsi qu’une majuscule, a toujours combattu les penseurs que l’on appellera de gauche, qui veulent impérativement faire coïncider la réalité avec leurs idées, de manière rarement innocente.

J’ai pris connaissance ce jour, via le site 20minutes (1), du rapport annuel du CNCDH qui est très instructif. On y apprend qu’en France l’année dernière, il y eut en tout et pour tout 886 actes à caractère raciste, simples injures comprises. Sachant qu’il existe dans notre pays plus de soixante millions d’habitants et une centaine de départements, cela ne fait que neuf agressions, injures comprises, par département et par an. On ne peut donc, en faisant preuve d’objectivité, c’est à dire en tenant compte des faits, en conclure que le racisme n’est qu’un phénomène mineur dans une société pourtant multiraciale. L’antiracisme n’a donc en conséquence nullement raison d’être dans une société qui, selon les chiffres indiqués, ne subit pas de fracture raciste. La simple raison d’être de l’antiracisme vise en fait à faire accepter une société ethniquement plurielle qui, via une immigration croissante est appelée à se développer toujours davantage. Or, il n’est pas besoin d’échanger beaucoup avec l’homme de la rue pour constater que celui ci, sans être raciste, souhaite voir préservées les spécificités — y compris ethniques — de notre pays. Le Français standard veut simplement que chacun puisse vivre chez lui et selon l’histoire qui est la sienne en faisant fructifier l’héritage qu’il a reçu de ses aïeux.

Bien évidemment le rapport trouve judicieux — il faut bien sauver la face — de postuler une diffusion du racisme et de la xénophobie dans l’opinion, statistiques à l’appui. On pourrait prendre ces dernières au sérieux s’il ne s’agissait pas d’enquêtes d’opinion, c’est à dire de sondages. Or, on sait très bien ce que valent les sondages qui sont manipulables à souhait. Il est bon à ce titre de rappeler que le physique ou la voix de l’enquêteur influe sur les réponses de la personne interrogée et que par voie de conséquence ce type de pratique n’est nullement objective.

Il est donc, deux axes que les nationalistes et assimilés doivent emprunter : d’une part reprendre l’argumentaire numérique de cet article dont l’objectif est de tordre le cou à une idée reçue, et d’autre part dévoiler les autres escroqueries intellectuelles similaires de la même façon.

(1) http://www.20minutes.fr/article/704979/societe-en-2010-moins-actes-caractere-raciste-sentiments-xenophobes-diffusent

http://sebastien.derouen.over-blog.com/article-les-faits-sont-tetus-au-sujet-du-racisme-dont-on-ne-cesse-de-nous-parler-72121874.html

mardi 12 avril 2011

Au sujet d’une erreur -courante- d’interprétation.

Contrairement à l’impression première, ce n'est pas de pas de manière directe que nous assistons à l'invasion de la France par des communautés allogènes: c'est d'américanisation dont il s'agit via la meltingpotisation. Nos dirigeants jouent la carte américaine et veulent transformer le vieux continent helleno-catholique en une succursale du monde située outre-atlantique; ils y parviennent très bien par l'intermédiaire de l'immigration ou d'émissions de télévision qui sont importées des Etats Unis. Tant les programmes de divertissement ou, autre exemple, la pratique du poker d'ailleurs vantée par les publicités, incitent les Français et Européens à se conformer au mode de vie américain. L'immigration et l'apologie du métissage sont des moyens afin de d’inciter la Vieille Europe pétrie de tradition à quitter son riche passé au profit d'une vie vécue uniquement au présent: l’objectif visé est de la souder aux Etats Unis.

Que l'on ne s'étonne donc pas de la poussée des communautarismes en France qui ne représente que l'imprégnation du mode de pensée américain en Europe; c'est ainsi que l'on trouve aux Etats Unis des quartiers arabes, noirs, italiens, irlandais... Le même phénomène est en train d'advenir en France et se trouve déjà bien avancé, aidé qu'il est par des politiques bien moins naïfs que l'on pourrait de prime abord le croire.

Autre exemple, le phénomène gay, transformé désormais en lobby, est lui aussi d'importation américaine et s'attelle à la destruction de la famille traditionnelle, rouage essentiel de la civilisation européenne.

L’hyperviolence désormais de plus en plus courante en France avec parfois l’utilisation d’armes automatiques maniée sans discernement marque une évolution dans notre pays: elle est là encore la conséquence d’un mimétisme avec ce qui se passe aux Etats Unis.

Ils ont Harlem, nous avons Roubaix...

Ainsi, de manière générale, ceux qui prônent la société plurielle au nom de la république française et de l’histoire de France l’effectuent de manière fallacieuse: la France et de manière plus général l’Europe ont vocation à faire fructifier un passé autrement plus riche que celui des Etats Unis et à préserver, entre autre, une homogénéité ethnique aujourd’hui malmenée.

Il est donc nécessaire de ne pas commettre l’erreur courante qui consiste à prendre la conséquence (l’immigration massive) pour la cause (l’américanisation): à traiter uniquement les symptômes sans remonter à la source, on échouera fatalement à guérir une société déjà bien malade.

Que ceux qui font l’apologie de la société plurielle - ils sont de plus en plus nombreux et le plus souvent naïfs - prennent leurs responsabilités et en conséquence émigrent outre atlantique où ils trouveront le modèle de société qui correspond à leur «idéal».

En ce qui nous concerne, nous continuerons à défendre la civilisation européenne et la France en particulier contre toute forme de sujétion et de déstabilisation.


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