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lundi 8 août 2011

Au sujet d'une polémique désormais close...



J’ai toujours œuvré de manière à ce que réactionnaires et révolutionnaires cessent de s’opposer et entament un mécanisme de rapprochement via une critique conjointe du Système en vue, justement, de sa désintégration (Giorgio Freda).

Il me fallut bien après le service sous les drapeaux effectué en 1988, tirer les tristes enseignements qui n’en étaient pas moins justes : les conscrits, dans leur quasi unanimité, officiers compris, n’avaient d’une part aucune motivation de type géopolitique (je songe à l’anticommunisme à l’époque où le rideau de fer existait encore) et d’autre part, fatalement, n’aspiraient qu’à la quille.

Dans de telles conditions, je ne pouvais que rester de Droite (comprendre « extrême droite ») mais tout en ayant fait le deuil de la nation. Ce n’est que quelques années plus tard (internet n’existait pas et il était alors bien plus difficile de s’instruire !) que, via la revue Eléments, j’ai pris connaissance de l’existence de Julius Evola, dont une partie des thèses recoupait les miennes.

Je sais pour m’être intéressé de près à la pensée européenne que depuis les Présocratiques, en passant par les moralistes, les savants ne se sont guère faits d’illusions au sujet du peuple. Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui encore, réside au fond de moi, une petite partie de national, qui ne demanderait suite à un sursaut historique, qu’à se réveiller.

Pour l’instant, je me sens profondément étranger dans mon propre pays, pas tant en raison de l’importante communauté d’allogènes résidant dans ma ville, qu’en raison d’une conception de la vie et de l’engagement qui me distinguent de la quasi-totalité de ce qu’il faut bien appeler mes compatriotes dits « de souche ».

On comprendra, dans de telles conditions, ma sensibilité toute particulière quant à la remise en cause de l’authenticité de mon engagement.

Je ne renie rien au sujet de mon engagement à Voxnr dont les articles étaient et sont encore le plus souvent intéressants quant à la critique du nouvel ordre mondial. Je ne suis pas parti de cette structure en claquant la porte bruyamment mais de manière discrète : il s’était alors posé le problème de savoir si nous devions soutenir Marine le Pen ou pas. J’avais à l’époque envoyé un mail particulièrement travaillé et médité à Christian Bouchet afin de préciser qu’à mes yeux cette orientation mariniste n’avait pas mes faveurs.

C’est dans cet article (1) que Christian Bouchet, de façon cohérente en terme de positionnement NR, invite les siens à soutenir Marine le Pen.
Article dont on peut extraire les phrases suivantes :

« À moins que vous n’ayez comme idéal politique que le ghetto ou le bunker, vous ne pouvez sans réagir, par lassitude, par paresse ou par purisme idéologique, laisser le peuple français se faire déposséder de ce qui est peut-être sa dernière chance. »


« Alors si vous ne voulez pas que la réaction assassine une fois de plus nos rêves et nos espoirs, adhérez au Front national aujourd’hui pour pouvoir élire son président demain »


Directement visé, quoiqu’il ne songeait pas particulièrement à moi, je n’avais donc qu’à en tirer les conséquences, ce que je fis.

Je ne prétends pas avoir eu raison mais seule, l’intégrité, m’a fait me mouvoir : ce n’est déjà pas si mal…

Nb : Ma future adhésion, tant à l’œuvre Française ou au Renouveau français reste d’actualité…

(1) http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EklAVpuplpoKAYuQIt.shtml