Ce n’est pas parce qu’il était accusé que Dominique Strauss-Kahn était coupable. Mais ce n’est pas parce que Mme Diallo a menti pour se faire admettre aux USA qu’il est innocent ! Car enfin, faut-il croire qu’il ne s’est donc rien passé ?
A supposer même que l’ « innocence » de M. Strauss-Kahn se réduise à un « rapport sexuel tarifé », comme le disent ses partisans, cela signifierait au mieux que cet homme marié assouvissait ses instincts en recourant à la prostitution, se mettant, lui et sa fonction, comme la suite l’a prouvé, à la merci du scandale et du chantage.
Ce type de comportement –et bien d’autres choses- disqualifiait complètement cet érotomane –et comme président du FMI et comme candidat à la Présidence de la République.
La plupart des socialistes affectent de condamner la prostitution.
Leurs amabilités actuelles à l’égard de Strauss-Kahn donnent la mesure de leur hypocrisie.
Réaction
J’applaudis à la problématique convenablement rétablie par Bruno Gollnisch qui nous ramène à la réalité des faits qui, eux, ne mentent pas. Ce n’est d’ailleurs pas au juriste de formation qu’est l’élu du Rhône que j’apprendrai que l’on peut très bien d’ailleurs être condamné tout en étant innocent et qu’au même titre on peut être blanchi tout en étant coupable. Ayons donc toujours à l’esprit ce communiqué dès lors où sera fait référence à cette affaire dans l’avenir : les faits…
En outre, j’ai au quotidien une tolérance totale quant au choix de chacun en matière politique à la condition expresse que la cohérence soit de mise ; personne n’oblige un français à dire oui, qui devant le maire, qui devant le religieux : encore faudrait-il donc faire preuve de la nécessaire fidélité lorsque l’on s’est engagé. Monsieur Strauss Kahn a donc renié, et ce à de multiples reprises, la parole donnée.
L’on pourra éventuellement me reprocher de confondre vie publique et vie privée ; cela serait en effet justifié si le non respect de la parole donnée en privé n’impliquait pas le relativisme quant à la fidélité aux engagements publics.
De surcroît, Monsieur Strauss Kahn, et il n’est bien entendu pas le seul et ce pour des motifs qui peuvent être différents, se doit ainsi, lui qui appartient stratifiquement en terme de sociologie à la classe supérieure, de prêcher par l’exemple auprès de ses compatriotes qui sont presque tous démunis par rapport à lui.
Or, il ne le fait pas.
Socialiste d’opérette et réel capitaliste, donc par définition apatride, il vient de justifier par l’exemple ce que constitue dans les faits, l’appartenance à la doctrine du nouvel ordre mondial dont on perçoit désormais mieux qu’il est sans valeur.