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mercredi 5 octobre 2011
Logique de politologue
Via le blog des rivaroliens
Une étude réalisée par cinq chercheurs et dirigée par Gilles Kepel, politologue, sur les cités de Clichy-sous-bois (tristement connues pour les émeutes de 2005) et Montfermeil a montré que:
A Clichy, le taux de chômage est de 22,7% contre 11% en Ile-de-France. Par ailleurs, 76% des mineurs habitant cette ville ont au moins un parent né à l'étranger, contre 16,9% en Ile-de-France. Et encore: plus de la moitié des élèves de l'agglomération, au sortir du collège, sont orientés en CAP ou en BEP.
Pourtant:
Le territoire n'est pas pour autant abandonné de la République: il a bénéficié d'un plan de rénovation urbaine de 600 millions d'euros, qui a transformé le bâti sur le plateau de Clichy-Montfermeil.
On ne peut donc accuser le "manque de moyens". Malgré les aides reçues, la population de ces quartiers éprouve du ressentiment envers l'école ou la France, comme si le pays qui les accueille et les subventionne était responsable de leurs échecs!
L'étude s'intéresse aux décrocheurs scolaires, aux jeunes mal orientés, ainsi qu'à ceux qui ont fait des études supérieures, sans toutefois trouver d'emploi. Parmi ces derniers, "certains en viennent à retourner le stigmate dont ils souffrent en un rejet radical de la France et des valeurs qui lui sont prêtées", écrivent les chercheurs. "L'école est l'objet des ressentiments les plus profonds en cas d'échec scolaire", notent-ils encore.
Echec scolaire, chômage, la faute au racisme? En guise de réaction, nos allocataires se découvrent une attirance pour la culture et la religion de leurs aïeux:
"Nous avons plusieurs fois rencontré, au substrat de ces logiques de rupture, l'affirmation de valeurs islamiques de clôture communautaire", expliquent également les auteurs de l'étude.
Gilles Kepel dit avoir été frappé par "l'intensification de l'identité musulmane". "Dans ce territoire, il y a eu une compensation à la désaffection de la société française, à la promesse non tenue de l'intégration", dit-il au Monde. Il met en avant "l'extraordinaire développement du halal", qui "marque les interdits dans la vie privée et sociale".
L'étude insiste sur "le poids de l'islam dans le quotidien".
Quel dommage que ces pauvres hères n'aient pas une même attirance pour le pays de elurs aïeux. Ne ferait-il pas bon vivre dans un pays majoritairement musulman, vivant au rythme des cinq appels du muezzin, avec la liberté pour les femmes de porter la burqa, l'absence de racisme, et des produits tous certifiés halal? S'ils rejettent la France, qu'ils brûlent, avec le drapeau, leur carte d'identité! Haut les coeurs, les amis, et en route pour le bled!
Malheureusement, dans leur pays d'origine, peut-être ne peuvent-ils pas profiter d'une certaine impunité, d'une crétinerie ambiante, qui fait que notre politologue, au vu des informations collectées (chômage, échec scolaire, communautarisme) s'exclame, enthousiaste:
"Nos quartiers recèlent d'un grand potentiel pour notre pays tout entier"
Eh oui: si l'on mord la main qui nous nourrit, et que cette main nous félicite de la maltraiter, et nous nourrit encore davantage, on aurait bien tort de ne pas en profiter...
Source: AFP