"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
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le 17 juillet : saintes catholiques du jour, les Carmélites de Compiègne.
Seize
martyres sont guillotinées place du Trône à Paris, le 17 juillet 1794
en haine de la foi catholique. Elles sont conduites par leur supérieure,
mère Thérèse de Saint-Augustin, quittent la prison et prennent le
chemin de la guillotine en chantant des cantiques tout au long du
parcours, le Miserere, le Salve Regina, le Te Deum, prononcent le
renouvellement de leurs vœux et chantent le Veni Creator.
Les
chants des religieuses, durant leur parcours jusqu'à la guillotine et
en gravissant l'échafaud, impressionnent fortement la foule qui assiste
en silence à leur exécution.
Leurs
corps et leurs têtes sont jetés de nuit dans l'une des deux fosses
communes du cimetière de Picpus. Les dépouilles se trouvent encore dans
le jardin des religieuses.
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le 17 juillet 561 : élection du pape Jean III.
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le 17 juillet 855 : mort du pape Léon IV.
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le 17 juillet 1048 : Damase II est nommé pape.
Damase
II (Poppon de Brixen) est pape pendant 23 jours, du 17 juillet au 9
août 1048. Il meurt à Palestrina en Italie, probablement de la malaria.
Il est élevé au trône pontifical par l'empereur Henri III du
Saint-Empire, sans avoir été élu.
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le 17 juillet 1429 : sacre de Charles VII en la cathédrale de Reims.
Après
la triple donation du Royaume de France faite devant notaire, le 21
juin 1429 (voir la chronique du jour), qui fait de Jésus Christ le Roi
de France, et de Charles VII le lieutenant de Dieu en France
(étymologiquement le Tenant lieu de…), il reste un acte indispensable à
réaliser : le sacre. C'est le moment où la personne du Roi devient
Sacrée, où il reçoit les grâces de son nouvel état. Par le sacre, le Roi
renouvelle en sa personne le pacte de Reims de la Noel 496.
L'évêque prononce les paroles : « Je te sacre Roi de France au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »
Sainte Jeanne d'Arc se jette alors aux pieds du Roi et s'écrie :
« Gentil
Prince, maintenant est exécuté le plaisir de Dieu, qui voulait que vous
vinssiez à Reims pour y recevoir votre digne Sacre, montrant que vous
êtes le vrai Roi et celui auquel le Royaume doit appartenir ! »
Pour Geneviève Esquier, dans Ceux qui croyaient au Ciel
de (Ed. de l'Escalade) page 180 : Désormais la vocation spirituelle et
temporelle de la nation des Francs renaît officiellement.
Sacre à Reims de Charles VII, par Lenepveu, Panthéon de Paris.
Voir les chroniques du 22 février, du 21 juin sur la triple Donation du Royaume de France et du 22 juillet.
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le 17 juillet 1429 : lettre de la Pucelle au Duc de Bourgogne.
Le
17 juillet 1429, Charles VII est sacré Roi de France à Reims, selon la
volonté de Dieu. Le jour même, Jeanne écrit au duc de bourgogne pour lui
demander de faire la paix :
† Jhesus Maria.
«
Hault et redoubté prince, duc de Bourgoingne, Jehanne la Pucelle vous
requiert de par le Roy du ciel, mon droicturier et souverain seigneur,
que le roy de France et vous, faciez bonne paix ferme, qui dure
longuement. Pardonnez l'un à l'autre de bon cuer, entièrement, ainsi que
doivent faire loyaulxchrestians; et s'il vous plaist à guerroier, si
alez sur les Sarrazins. Prince de Bourgoingne, je vous prie, supplie et
requiers tant humblement que requerir vous puis, que ne guerroiez plus
ou saint royaume de France, et faictes retraire incontinent et
briefmentvoz gens qui sont en aucunes places et forteresses dudit saint
royaume; et de la part du gentil roy de France, il est prest de faire
paix à vous, sauve son honneur, s'il ne tient en vous. Et vous faiz à
savoir de par le Roy du ciel, mon droicturier et souverain seigneur,
pour vostre bien et pour vostre honneur et sur voz vie, que vous n'y
gaignerez point bataille à rencontre des loyaulx François, et que tous
ceulx qui guerroient oudit saint royaume de France, guerroient contre le
royJhesus, roy du ciel et de tout le monde, mon droicturier et
souverain seigneur. Et vous prie et requiers à jointes mains, que ne
faictes nulle bataille ne neguerroiez contre nous, vous, voz gens ou
subgiez ; et croiezseurement que, quelque nombre de gens que amenez
contre nous, qu'ilz n'y gaigneront mie, et sera grant pitié de la grant
bataille et du sang qui y sera respendu de ceulx qui y vendront contre
nous, Et a trois sepmaines que je vous avoyeescript et envoié bonnes
lettres par unghérault, que feussiez au sacre du roy qui, aujourd'hui
dimenche XVIIe jour de ce présent mois de juillet, ce (se) fait en la
cité de Reims : dont je n'ay eu point de response, ne n'ouy oncques puis
nouvelles dudit hérault. A Dieu vous commens et soit garde de vous,
s'il lui plaist; et prie Dieu qu'il y mecte bonne pais. Escript audit
lieu de Reims, ledit XVIIe jour de juillet. »
Sur l'adresse : « Au duc de Bourgoingne. » (Procès, t. V, p. 126). L'original est encore aux archives de Lille.
Jeanne
repart vers la Charité-sur-Loire, Melun, Soisson et Compiègne. Sa
mission est terminée, elle a sauvé la France, lui a rendu son Roi, elle a
consacré la mission divine de la France, elle a sauvé la chrétienté en
empêchant le protestantisme anglais, qui doit sévir au siècle suivant,
de détruire l'Eglise, elle a proclamé la royauté universelle du Christ. A
la mission de Jeanne, il ne manque encore qu'une chose : l'auréole du
martyre.
Le
parti anglais réplique la même année en faisant sacrer, à Notre Dame de
Paris, le jeune Henri VI de Lancastre de sept ans, roi de France et
d'Angleterre.
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le 17 juillet 1453 : victoire de Castillon, fin de la guerre de 100 ans.
L'armée
française de Charles VII remporte une victoire décisive sur les Anglais
dans le village de Castillon, en Gironde. Cette bataille marque la fin
de la Guerre de Cent Ans, car toute l'Aquitaine revient à la couronne de
France. La reconquête de la région aquitaine est complète quand le Roi
de France s'empare de Bordeaux, le 19 octobre. Les Anglais sont alors
définitivement boutés hors du Royaume. John Talbot, connu pour avoir
repris la ville de Bordeaux en 1452, alors qu'un traité avait été signé
entre les deux pays, meurt au cours des combats.
Après
Castillon, les Anglais ne conservent que le port de Calais. Si cette
victoire marque bel et bien la fin de la puissance anglaise en France,
il faut attendre le Traité de Picquigny signé entre Louis XI et Édouard
IV pour régler politiquement le vieux conflit.
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le 17 juillet 1765 : instauration de la fête du Sacré-Cœur dans tous les diocèses de France.
La
reine Marie Leckzinska suggère, en 1751, l'adoration perpétuelle du
Sacré-Coeur dans le Saint Sacrement. Elle obtient du pape Clément XIII,
la fête du Sacré-Coeur dans tous les diocèses de France le 17 juillet
1765. Une lettre de la Mère Marie-Hélène Coing, supérieure de la
visitation de Paray-le-Monial, adressée le 17 mars 1744 relance le
message de 1689. Louis XV reste sourd au message, mais son fils le
Dauphin Louis fait dédier, dans l'église du Château de Versailles, en
1773, une chapelle au Cœur de Jésus dans la tradition eudiste à laquelle
la famille royale participe.
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le 17 juillet 1791 : massacre du Champ de Mars.
Les
émeutiers se rassemblent au Champ-de-Mars, afin de faire signer une
nouvelle pétition pour priver le Roi de ses pouvoirs. Aussitôt,
l'Assemblée réagit et, sous le commandement de La Fayette, la Garde
nationale ouvre le feu. Environ cinquante personnes sont tuées.
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le 17 juillet 1918 : le tsar Nicolas II, sa famille et 4 fidèles sont assassinés.
La
famille impériale russe, le tsar Nicolas II, la tsarine Alexandra, les
grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia, le tsarévitch
Alexis et plusieurs domestiques demeurés à leur service, sont assassinés
à Ekaterineburg.
Bien
que cela ne concerne pas l'histoire de France, cet assassinat a été
commis en haine de la foi et de toute autorité. C'est dans le même
esprit que la famille royale de France a été assassinée en 1793.