Alaric Pelletier (Voxnr)
Si l'article d'Heloïse Gloria(*) a été mis
en ligne, c'est justement parce que la Rédaction de Voxnr l'a justement
considéré comme emblématique de ce qui est, aussi bien déclaré qu 'écrit
au sein d'une bonne partie de la mouvance. Ainsi, nous aurions un beau
panache blanc à défendre, si j'ai bien compris.
L'adjectif présent dans le titre de cet article n'a nullement été choisi au hasard. Là où Héloïse voit un virus, je perçois un cancer. Approximativement, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les régimes politiques qui se sont succédé en France furent les mêmes si on veut bien les comparer, aussi bien au communisme qu'au fascisme. Que depuis 1945, le suffrage universel s'applique en France, de façon continuelle. Que fatalement donc, toute politique gouvernementale ne peut être menée qu'avec l'assentiment du peuple.
Je me dois de rappeler que nos assemblées et gouvernements successifs sont et ont été très majoritairement composés non seulement de chrétiens en grande majorité, qui de surcroît, sont ou ont été blancs. Inutile donc de venir nous exempter de fautes qui sont celles du peuple en instrumentalisant des agents extérieurs. Dans la même veine, si nos églises sont vides ou presque, ça n'est pas parce que des musulmans en interdisent l'accès. A qui la faute donc ?
A l'évidence Héloïse n'aime pas la gauche (moi non plus) mais focalise par trop sur cette hémiplégie. Exemples : qui a commencé à faire venir, en nombre, des travailleurs étrangers en France durant les années 60, de façon à augmenter les bénéfices des grandes entreprises ? Je ne me souviens pas que la gauche aie été au pouvoir durant cette décennie. Qui a lancé le regroupement familial durant la décennie suivante ? Là encore, il me semble que la gauche n'était pas aux commandes. Je crois au contraire que rapidement face à l'explosion migratoire, c'est Georges Marchais qui met en garde très lourdement – c'était son style – contre l'immigration, arme du Capital (1). Et je ne suis pas de ceux qui considèrent que Georges Marchais, ainsi que ceux qui l'accompagnaient, étaient de droite …
Ce n'est pas parce que les journalistes évoquent encore aujourd'hui droite et gauche qu'il faut les croire sur parole. Ce sont les mêmes qui font de Bhl un philosophe, lui qui malgré son âge, n'est aucunement reconnu au sein des ufr de philosophie, aussi bien par les étudiants que par les enseignants comme l'un des leurs...
Le plus grand politologue spécialiste de la droite au 20 ème siècle en France fut René Rémond. Dans la dernière réactualisation (2005) de son ouvrage initial majeur (« les droites en France »), il se pose la question de savoir si le terme de droite, et donc celui de la gauche est encore aujourd'hui pertinent. Sa réponse est très franchement, non.
Il y a aujourd'hui les tenants du libéralisme selon ses variantes, face à ceux qui s'y opposent , là encore selon une large palette.
Que la gauche est poisonné les esprits jusqu'au début des années 80, c'est vrai. Mais depuis une trentaine d'années, la gauche est entrée dans le rang, soumise qu'elle est, et de plus en plus au desiderata du Capital. Le tandem Hollande-Valls a beau être voué aux gémonies par tant, qu'il n'en reste pas moins que c'est celui qui a le plus mouillé le maillot en matière d'avancée capitaliste. D'ailleurs, il y a précédent puisque Lionel Jospin (de gauche paraît-il) premier ministre (1997/2002) stabilisa puis fit baisser la dette, là où Nicolas Sarkozy ( de droite paraît-il), l'augmenta de 500 milliards.
La « gauche » ne peut affirmer, sachant l'humeur de son électorat et ses désirs, son amour du capitalisme. D'où ses refrains du vivre ensemble. Pourquoi au demeurant, si droite et gauche existaient encore, ne serait prôné par l'une des deux, sachant l'importance du sujet, l'immigration zéro, alors même qu'il y a aujourd'hui en France, 8 millions de chômeurs et assimilés ?
Les Français (Front National et assimilés exclus) abandonnent désormais l'hexagone comme leurs aînés ont lâché l'Indochine puis l'Algérie. Il y a donc continuité et non rupture, ce depuis 1945. Trop facile d'inculper autrui. Ayons le courage de reconnaître la faute de notre propre collectif. Ne serait-ce que pour mourir avec honneur et pourquoi pas, s'il est encore temps, inverser la tendance.
L'adjectif présent dans le titre de cet article n'a nullement été choisi au hasard. Là où Héloïse voit un virus, je perçois un cancer. Approximativement, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les régimes politiques qui se sont succédé en France furent les mêmes si on veut bien les comparer, aussi bien au communisme qu'au fascisme. Que depuis 1945, le suffrage universel s'applique en France, de façon continuelle. Que fatalement donc, toute politique gouvernementale ne peut être menée qu'avec l'assentiment du peuple.
Je me dois de rappeler que nos assemblées et gouvernements successifs sont et ont été très majoritairement composés non seulement de chrétiens en grande majorité, qui de surcroît, sont ou ont été blancs. Inutile donc de venir nous exempter de fautes qui sont celles du peuple en instrumentalisant des agents extérieurs. Dans la même veine, si nos églises sont vides ou presque, ça n'est pas parce que des musulmans en interdisent l'accès. A qui la faute donc ?
A l'évidence Héloïse n'aime pas la gauche (moi non plus) mais focalise par trop sur cette hémiplégie. Exemples : qui a commencé à faire venir, en nombre, des travailleurs étrangers en France durant les années 60, de façon à augmenter les bénéfices des grandes entreprises ? Je ne me souviens pas que la gauche aie été au pouvoir durant cette décennie. Qui a lancé le regroupement familial durant la décennie suivante ? Là encore, il me semble que la gauche n'était pas aux commandes. Je crois au contraire que rapidement face à l'explosion migratoire, c'est Georges Marchais qui met en garde très lourdement – c'était son style – contre l'immigration, arme du Capital (1). Et je ne suis pas de ceux qui considèrent que Georges Marchais, ainsi que ceux qui l'accompagnaient, étaient de droite …
Ce n'est pas parce que les journalistes évoquent encore aujourd'hui droite et gauche qu'il faut les croire sur parole. Ce sont les mêmes qui font de Bhl un philosophe, lui qui malgré son âge, n'est aucunement reconnu au sein des ufr de philosophie, aussi bien par les étudiants que par les enseignants comme l'un des leurs...
Le plus grand politologue spécialiste de la droite au 20 ème siècle en France fut René Rémond. Dans la dernière réactualisation (2005) de son ouvrage initial majeur (« les droites en France »), il se pose la question de savoir si le terme de droite, et donc celui de la gauche est encore aujourd'hui pertinent. Sa réponse est très franchement, non.
Il y a aujourd'hui les tenants du libéralisme selon ses variantes, face à ceux qui s'y opposent , là encore selon une large palette.
Que la gauche est poisonné les esprits jusqu'au début des années 80, c'est vrai. Mais depuis une trentaine d'années, la gauche est entrée dans le rang, soumise qu'elle est, et de plus en plus au desiderata du Capital. Le tandem Hollande-Valls a beau être voué aux gémonies par tant, qu'il n'en reste pas moins que c'est celui qui a le plus mouillé le maillot en matière d'avancée capitaliste. D'ailleurs, il y a précédent puisque Lionel Jospin (de gauche paraît-il) premier ministre (1997/2002) stabilisa puis fit baisser la dette, là où Nicolas Sarkozy ( de droite paraît-il), l'augmenta de 500 milliards.
La « gauche » ne peut affirmer, sachant l'humeur de son électorat et ses désirs, son amour du capitalisme. D'où ses refrains du vivre ensemble. Pourquoi au demeurant, si droite et gauche existaient encore, ne serait prôné par l'une des deux, sachant l'importance du sujet, l'immigration zéro, alors même qu'il y a aujourd'hui en France, 8 millions de chômeurs et assimilés ?
Les Français (Front National et assimilés exclus) abandonnent désormais l'hexagone comme leurs aînés ont lâché l'Indochine puis l'Algérie. Il y a donc continuité et non rupture, ce depuis 1945. Trop facile d'inculper autrui. Ayons le courage de reconnaître la faute de notre propre collectif. Ne serait-ce que pour mourir avec honneur et pourquoi pas, s'il est encore temps, inverser la tendance.
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