ALFRED ROSENBERG - LE MYTHE DU
VINGTIEME SIECLE
éditions Deterna, Paris,
1999,
Alfred Rosenberg a été
d'abord un consultant de Hitler avant de devenir son ministre des
territoires occupés. La première édition de cet essai date de
1930, donc trois ans avant le début du Troisème Reich. En étant
sûr que Hitler prendra le pouvoir Rosenberg a commencé cet ouvrage
historique d'abord et, avant tout, artistique pour montrer à tous
les néophytes qui vont succéder (comme moi) que le programme du
Genial Fuhrer avait un germe Artistique - Classique.
Ses références aux "camps
de concentration" qui ont été ouverts après sa prise du
pouvoir aux autres pays voisins européens, Rosenberg sonne l'alarme
à tous les falsificateurs de l'histoire. Il commence en disant que
la Révolution Francaise de 1789 "manque de caractère"
(op.cit.page 96) et "Yahvé a fait une irruption dans l'église
catholique"(op.cit.page 116). il va jusqu'à accuser cette
dernière pour sa "judeisation" puisque "nos églises
n'ont rien à voir avec notre religion" (op.cit.page 121) et
qu'elles sont "soumises aux hyènes de la bourse juive"
(op.cit.page 180). "Notre âme aussi est polluée par les Juifs"
(op.cit.page 251) et un peu plus loin il ajoute "ainsi s'alterna
une mystique de cabaret, allant du zébrisme au cubisme avec le chaos
graphique jusqu'à ce qu'on se fatigua aussi de cela et qu'on se mit
à experimenter aujourd'hui en vain un "nouveau réalisme"
(op.cit.page 257) qui sera aussi celui des camps de concentration
inaugurés plus tard.
Mais vraiment le point
culminant de toutes ces constatations amères sera raconté plus tard
quand il appele "le christianisme le plus grand escroc qui fait
construire des hôpitaux pour les victimes pour encenser sa
philanthropie" (op.cit.page 442) et pour être au même point de
départ que "l'anarchie du marché" (op.cit.page 570). "La
propriété c'est un vol. Il n'est pas étonnant que le juif Marx ait
repris ce slogan pour le mettre en tête de sa doctrine creuse"
(ibid). Et il n'est pas étonnant non plus de savoir que Rosenberg a
été pendu par les alliés, nos ennemis, en 1946. Soixante-Treize
ans sont passés mais sa Lumière brillera longtemps encore.
Ecrit
par Dionysos Andronis