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jeudi 7 février 2019

Dionysos Andronis - Tomislav Sunic - Homo Americanus

 HOMO AMERICANUS  

                 de Tomislav SUNIC, éditions Akribeia, 2010, pp.288

    
         
Cet essai historico-politique sur les batards américains est une étude profonde sur les causes du mal planétaire d'aujourd'hui. Notre philosophe neo-paganiste Alain De Benoist nous rappele sur les premières pages qu'"ils n'ont pas d'histoire" (op.cit,p.81). A partir des premières pages font leur apparition "les scénarios d'une possible balkanisation de l'Amérique"(op.cit.page 52) mais ils sont abandonnés plus tard. L'auteur de cet essai avait vécu aux Etats Unis dans le passé mais il est revenu plus tard à sa Croatie natale. C'est dommage que son ouvrage "La Croatie, un pays par défaut?" aux éditions mortes aujourd'hui "Avatar" est épuisé. Nous avons retenu une phrase tres profonde au début :"Dans les prochaines années, les avantages sociaux communistes, aussi spartiates qu'ils parussent autrefois aux observateurs étrangers, seront très demandés par un nombre croissant de citoyens en Amérique et dans l'Europe américanisée" (op.cit.p.89).          Un chapitre de l'ouvrage s'appelle "les origines bibliques du fondamentalisme américain" et sur la page 169 l'auteur nous explique "qu'ils existent des profonds liens théologiques entre l'américanisme (un chapitre entier est consacré avant à sa définition) et le judaisme" (op.cit.p.169). Sur la page qui suit nous avons retenu aussi ces phrases magiques : "L'épouvantail de l'antisémitisme ou des accusations de negationnisme sont les meilleures armes pour faire taire les hérétiques postmodernes. Comment peut-on rejeter l'histoire évidente d'un Jesus-Christ juif ?" (op.cit.p.170).            Mais vraiment la phrase qui nous a entousiasmé a été celle-ci : "...on comprend pourquoi (à la fin du vingtième siècle, NDLR) les élites ont été désireuses d'entamer le processus de démarxisation de l'enseignement supérieur américain et européen" (op.cit.p.204).         Il ne nous reste maintenant qu'à féliciter le traducteur Claude Martin pour son travail artistique extraordinaire. Malgré les 288 pages, cet essai a été une lecture très agréable pour nous.        

                            Ecrit par Dionysos Andronis