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lundi 4 juillet 2016

Autriche : les Néglos Vs la démocratie !


La démocratie au bout, non pas du fusil, mais (c’est plus facile) au bout des urnes… bourrées jusqu’à la gueule. Décidément, cette élection entre FPÖ et Néglos – où lesDémocrates-négligents (bourreurs d’urnes, soit dit en passant), comme a osé les appeler une officialité autrichienne visiblement peu sensible à la peur du ridicule. Retour, donc, sur cette âpre lutte entre Natioset Néglos !…
Comme cela a été écrit sur la Toile, « … les élections qui se sont déroulées il y a quelques semaines, le 22 mai dernier en Autriche, avaient mis en lice au second tour un candidat labellisé « d’extrême-droite » Norbert Hofer du parti FPÖ, et un candidat étiqueté « écologiste », Alexander Van der Ballen ». Le second avait gagné, sur le fil du rasoir, de quelques milliers de voix.
Les résultats ne manquèrent pas de surprendre – y compris dans les media, mais qui, aux ordres (bruxellois) firent aussitôt mine de s’en accommoder – Hofer était, à la fois, très populaire et donné gagnant par tous les sondages.
À l’énoncé de ce résultat très surprenant Toutes les gôôôches d’Europe et d’ailleurs s’esbaudirent sans retenue de la victoire de Herr. Van der Ballen et d’en tirer force conclusions sur les résultats dans toutes les échéances européennes à venir.
Fatalitas, deux événements sont venus abattre le bel édifice de l’Eurolandie triomphante :
Primo, le Brexit.
Secundo, l’invalidation des résultats par la Cour Constitutionnelle autrichienne. Ou Verfassungsgerichtshof en V.O.
Cette affaire résonne sur les joues de l’oligarchie européiste comme une double claque. En effet :
1- C’est bien en Autriche où les Je suis Partout de la bien-pensance eurolandienne ayant gagné (sic), ils ne redemandaient pas de remettre le couvert. La tricherie, pour ne pas dire  la forgerie, de leurs élites ne les empêchant pas de dormir.
2- C’est au Royaume-Uni, où la victoire du Oui au Brexit ne peut, semble-t-il pas, être remise en cause, que nos oligarques et leurs caniches médiatiques, vont devoir s’asseoir sur leurs demandes de repasser par les urnes. L’autre forgerie de leur pseudo votation aux bulletins vaticanesque, coréens, monténégrins, et d’où sais-je encore prenant eau de toutes parts.
Sale temps pour les tricheurs et la corruption politique à l’évidence…
Les Autrichiens, eux, devront retourner aux vrais urnes. La plus haute juridiction d’Autriche a relevé « plusieurs irrégularités », notamment lors du dépouillement d’une partie des votes par correspondance. Là, ou, des scrutateurs mandatés par le FPÖ, n’étaient pas présents !
Un brin coinços, le président de la Verfassungsgerichtshof, le juge Holzinger, a dû expliquer que « Cette décision est destinée à renforcer la confiance dans notre État de droit et dans la démocratie », et que cette annulation ne faisait « ni gagnant, ni perdant ».
Le deuxième tour de l’élection « doit être de nouveau organisé dans toute l’Autriche »,  a annoncé Herr. Gerhart Holzinger.
« Ach ! Le Pourrache d’urnes, gross malheur » !
L’intéressant dans cette indigne affaire de fraude électorale massive est la grille de lecture de l’officialité eurolandienne. Loin de battre sa coulpe, le camp de la fraude nous sort le concept – tout frais, tout neuf, mais un brin burlesque – de négligence (sic) et deDémocrates négligents (re-sic) pour qualifier la bandera de cloportes s’étant livrés à cette obscène forgerie.
Dont acte ! Désormais les Natios du FPÖ vont s’opposer aux Néglos de la ploutocratie eurolandienne. Voilà qui, au moins, clarifie le débat…
On rappellera pour expliquer le mécanisme que les deux candidats avaient été départagés par les votes par correspondance, dépouillés le 23 mai 2016, soit le lendemain du scrutin. Ces votes représentaient près de 17 % des suffrages exprimés.
L’enquête a permis de confirmer que plusieurs dizaines de milliers de bulletins provenant du vote par correspondance avaient été dépouillés, excusez du peu, soit :
1- En dehors des heures légales.
2- Par des personnes non habilitées. Pratique jusque-là largement tolérée.
3- Par des personnes appartenant toutes au camp des Néglos.
Par ailleurs, le dépouillement de ces votes n’était autorisé qu’à partir de 9 heures (09h00)  le lundi 23 mai 2016. or beaucoup de bureaux avaient notamment débuté plus tôt leurs petits dépouillements entre amis !
Dénonçant des « irrégularités », le FPÖ avait saisi la Verfassungsgerichtshof début juin 2016. Il vient donc d’obtenir gain de cause.
Les alliés européens du FPÖ se sont félicités de l’affaire. Figure de l’AFD, Beatrix Von Storch, a évoqué une « bonne semaine », entre le Brexit et l’invalidation du scrutin autrichien, et a souhaité « bonne chance » à Norbert Hofer.
Du côté du FN, Marine Le Pen, a estimé qu’« Après l’heureuse victoire du Brexit au Royaume-Uni, (…) l’Autriche a elle aussi l’occasion de retrouver le chemin de la liberté et de la fierté nationale ».
D’échapper à la ploutocratie, déjà ! Suite au prochain épisode…