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lundi 22 octobre 2018

Robert Faurisson a rejoint la Maison du Père


Robert Faurisson a rejoint la Maison du Père
Le professeur Robert Faurisson est décédé dimanche 21 octobre 2018 vers 19 heures à Vichy au retour d’un voyage à son lieu de naissance à Shepperton (Royaume-Uni). Il avait 89 ans.

Né près de Londres, le 25 janvier 1929, de père français et de mère britannique (d’origine écossaise), le professeur Robert Faurisson a successivement enseigné d’abord le français, le latin et le grec, puis la littérature française moderne et contemporaine et, enfin, la « critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Il a notamment enseigné à la Sorbonne, puis dans une université de Lyon.
À la suite de la publication du résultat de ses recherches, le droit d’enseigner lui a été retiré. Il a commencé à faire connaître le résultat de ses recherches surtout à partir de 1978-1979 dans deux articles du journal Le Monde où il a en particulier fait état de sa connaissance des plans des crématoires d’Auschwitz et de Birkenau (qui étaient jusque-là tenus cachés et qu’il a découverts le 19 mars 1976) ainsi que de, selon lui l’impossibilité physico-chimique du fonctionnement de chambres à gaz homicides dans les camps de concentration allemands. Le 17 décembre 1980, à la station de radio Europe 1, il a résumé son révisionnisme en une phrase de près de soixante mots :
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.
De 1978 à 1993, Robert Faurisson a subi dix agressions physiques. De 1981 à ce jour il a été très souvent condamné en justice mais jamais à une peine de prison ferme. Le 13 juillet 1990, dans l’espoir de le faire taire, une loi spéciale a été adoptée par la France contre le révisionnisme ; cette loi est appelée soit « loi Faurisson », soit « loi Fabius-Gayssot », du nom de son promoteur, Laurent Fabius, député socialiste, richissime, d’origine juive, et du nom de son signataire principal, le député communiste Jean-Claude Gayssot.
Robert Faurisson est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages en français, dont des Écrits révisionnistesrassemblés en six volumes.

Paix à son âme.