Le
professeur Robert Faurisson est décédé dimanche 21 octobre 2018 vers 19
heures à Vichy au retour d’un voyage à son lieu de naissance à
Shepperton (Royaume-Uni). Il avait 89 ans.
Né
près de Londres, le 25 janvier 1929, de père français et de mère
britannique (d’origine écossaise), le professeur Robert Faurisson a
successivement enseigné d’abord le français, le latin et le grec, puis
la littérature française moderne et contemporaine et, enfin, la
« critique de textes et documents (littérature, histoire, médias) ». Il a
notamment enseigné à la Sorbonne, puis dans une université de Lyon.
À
la suite de la publication du résultat de ses recherches, le droit
d’enseigner lui a été retiré. Il a commencé à faire connaître le
résultat de ses recherches surtout à partir de 1978-1979 dans deux
articles du journal Le Monde où
il a en particulier fait état de sa connaissance des plans des
crématoires d’Auschwitz et de Birkenau (qui étaient jusque-là tenus
cachés et qu’il a découverts le 19 mars 1976) ainsi que de, selon lui
l’impossibilité physico-chimique du fonctionnement de chambres à gaz
homicides dans les camps de concentration allemands. Le 17 décembre
1980, à la station de radio Europe 1, il a résumé son révisionnisme en
une phrase de près de soixante mots :
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l’État d’Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand – mais non pas ses dirigeants – et le peuple palestinien tout entier.
De
1978 à 1993, Robert Faurisson a subi dix agressions physiques. De 1981 à
ce jour il a été très souvent condamné en justice mais jamais à une
peine de prison ferme. Le 13 juillet 1990, dans l’espoir de le faire
taire, une loi spéciale a été adoptée par la France contre le
révisionnisme ; cette loi est appelée soit « loi Faurisson », soit « loi
Fabius-Gayssot », du nom de son promoteur, Laurent Fabius, député
socialiste, richissime, d’origine juive, et du nom de son signataire
principal, le député communiste Jean-Claude Gayssot.
Robert Faurisson est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages en français, dont des Écrits révisionnistesrassemblés en six volumes.
Paix à son âme.