Les députés LR, réunis ce mardi matin à l’Assemblée, sont revenus sur la débâcle du parti aux européennes. La question d’une scission au sein du groupe LR a même été évoquée.
Les
échanges n’ont pas été tendres. Le groupe des députés LR s’est réuni,
ce mardi matin, à l’Assemblée, comme à son habitude. Mais avec un ordre
du jour un peu particulier, puisqu’il s’agissait d’évoquer la débâcle des européennes. Exceptionnellement, le président du parti Laurent Wauquiez en était. Tout comme… Nadine Morano, qui se démène depuis dimanche pour défendre la légitimité de son patron, très contesté.
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Le chef de file des députés, Christian Jacob, a pourtant assuré que ça n’avait pas été un « règlement de comptes » mais un « débat de grande dignité ». « Laurent Wauquiez n’est pas isolé. C’est précisément le contraire », veut faire croire l’élu de Seine-et-Marne. Certains présents évoqueront la guerre Copé-Fillon, pour inciter à la retenue et à faire bloc derrière le chef. Dont les oreilles ont pourtant bel et bien sifflé…
Un autre encore : « Soit, tu restes à la tête du parti. Mais tu annonces que tu ne seras pas candidat à la présidentielle. » Au total, plus d’une trentaine de députés prendront la parole, sur 70 présents. « Wauquiez était marqué à la fin de la réunion, il a pris des coups de boutoir », lâche un présent.
Peu après la fin de cette rencontre, vers 13h30, ils seront une petite vingtaine de députés à poursuivre le débat dans une autre salle de l’Assemblée. La question d’une scission au sein du groupe LR est alors évoquée. Option qui ne sera finalement pas retenue nous confie le député de l’Aisne, Julien Dive. « Beaucoup d’entre nous s’inquiètent de l’avenir de la droite dans le paysage politique, de notre façon de faire de la politique », confie-t-il.
Ces élus, qui veulent peser sur la vie du parti, cherchent encore la manière de le faire. Ils doivent se revoir mercredi matin, puis la semaine prochaine.
Le chef de file des députés, Christian Jacob, a pourtant assuré que ça n’avait pas été un « règlement de comptes » mais un « débat de grande dignité ». « Laurent Wauquiez n’est pas isolé. C’est précisément le contraire », veut faire croire l’élu de Seine-et-Marne. Certains présents évoqueront la guerre Copé-Fillon, pour inciter à la retenue et à faire bloc derrière le chef. Dont les oreilles ont pourtant bel et bien sifflé…
«Les Français ne t’aiment pas»
Plusieurs élus, tels Éric Diard, Aurélien Pradier ou Sébastien Huyghe lui disent, de façon très cash, qu’il a un « problème de désamour avec les Français ». « Les Français ne t’aiment pas. T’as un problème d’image. Soit tu la corriges, soit t’en tires les conséquences », lâche l’un d’eux. « Sur le terrain, on nous dit tant que Wauquiez est là, on ne peut pas voter pour vous », raconte une autre députée.Un autre encore : « Soit, tu restes à la tête du parti. Mais tu annonces que tu ne seras pas candidat à la présidentielle. » Au total, plus d’une trentaine de députés prendront la parole, sur 70 présents. « Wauquiez était marqué à la fin de la réunion, il a pris des coups de boutoir », lâche un présent.
Peu après la fin de cette rencontre, vers 13h30, ils seront une petite vingtaine de députés à poursuivre le débat dans une autre salle de l’Assemblée. La question d’une scission au sein du groupe LR est alors évoquée. Option qui ne sera finalement pas retenue nous confie le député de l’Aisne, Julien Dive. « Beaucoup d’entre nous s’inquiètent de l’avenir de la droite dans le paysage politique, de notre façon de faire de la politique », confie-t-il.
Ces élus, qui veulent peser sur la vie du parti, cherchent encore la manière de le faire. Ils doivent se revoir mercredi matin, puis la semaine prochaine.