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mardi 21 mai 2019

De la sortie du livre « Réflexions sur le nationalisme » de Jean-Jacques Stormay




Reconquista Press nous gratifie de nouveau avec la réalisation d’un bon travail en ce mois de mai 2019. Un livre qui a comme base de critique les « Doctrines du nationalisme de Jacques Ploncard d’Assac ». Du temps de l’Œuvre française, cet ouvrage de référence était comme une sorte de « Bible du militant ». Il traitait de l’essentiel des nationalismes d’Europe de l’Ouest (ainsi, on pourra regretter l’absence de personnalités comme Corneliu Codreanu ou d’Adrien Arcand par exemple) en dressant un portrait de ses militants et de ses doctrinaires, agrémentés des commentaires de l’auteur. Tout y était excellent dedans, avec un pépin seulement, concernant son rejet relatif de l’hitlérisme comme s’il s’agissait d’un vilain canard au milieu du Maréchal Pétain et de Benito Mussolini.

Ici, la table des matières est volontairement assez similaire, on pourrait dire qu’il s’agit entre autres de commentaires de commentaires, mais ceux-ci sont loin d’être inutiles ! Le but affiché étant même de corriger le tir, et ce sera au lecteur de découvrir comment est décortiquée la pensée de chacun des auteurs contenus dans les Doctrines. Le livre comprend quelques sujets supplémentaires nécessaires concernant le nationalisme et l’Église, le judaïsme et l’islam qui, pour le coup, fera sortir un peu du contexte critique des Doctrines, mais que pour mieux le compléter. La critique ante-conciliaire de l’Église y demeure juste, car ce n’est évidemment pas en matière diplomatique ou géopolitique que le Pape jouit de l’Infaillibilité, mais bien au niveau de l’enseignement religieux et moral. D’autant que les démocrates-chrétiens n’ont eu de cesse que de déroger au Magistère pour mieux assimiler la séparation de l’Église et de l’État comme de l’impie souveraineté populaire. Aussi, il y a autant de nationalismes qu’il existe de peuples, et autant son incarnation est particulière due à son histoire propre et à ses caractères précis, autant les vérités naturelles contenues dedans sont universellement applicable. Il serait ainsi idiot et néfaste d’opposer à un nationalisme un autre nationalisme, ce qui relèverait plutôt d’une sorte de patriotisme excessif et délétère pour l’ensemble des corps organiques nationaux et continentaux. Enfin, il est bon de rejeter tant un pan de « l’orientalisme » que l’autre pan, aujourd’hui où la mode est aux alliances contre-nature avec les sectes les plus fausses et pernicieuses.

Jean-Jacques Stormay est plus accessible que d’habitude, moins dense, sans perdre pour autant en terme de niveau de réflexion. C’est pourquoi ce nouveau livre doit être une nouvelle référence. Pour ceux qui n’ont pas lu les Doctrines, je leur recommanderai plutôt de commencer par ça, encore que ce ne soit pas obligatoire pour la compréhension du présent travail. Un livre de vraie droite qui ose faire le tri dans le propre courant du nationalisme en proposant son assomption et son dépassement par le haut, pour le bon et le beau (kalos kagathos) ! Un relatif pessimisme se ressent certes à la lecture et en dérangera possiblement quelques-uns, car il ne servirait à rien de combattre avec pour seul horizon la défaite, mais l’on ressent que ce livre nourrira et fera éclore d’autres œufs, par cette mise en avant critique de Jacques Ploncard dAssac, effectuée certainement de manière bienveillante, dans le sens où il ne voudrait en retenir que le meilleur.
Haut les cœurs !
« Veuillez adresser mes remerciements à ce monsieur qui me fait l’honneur de me lire et d’essayer de me faire connaître. »
Adresse de Jean-Jacques Stormay.
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4ème de couverture et détails complémentaires :
La véritable droite française, et la droite en général, sont mortes. Pour qu’existe seulement, quelque part dans le monde, une droite, encore faut-il que des peuples existent, autant de visions incarnées de l’homme et du monde expressives, en leurs manières historiques d’exister, d’un aspect de l’unique nature humaine. Mais l’universalisme abstrait des Droits de l’Homme, avec sa progéniture marxiste, a substitué, aux peuples historiques, une humanité mondialisée en forme de catholicité sans Dieu. L’un des buts du présent travail est d’établir que la droite est morte d’abord parce que l’idée de la droite, adéquatement développée, n’a jamais existé : elle s’est cherchée en trop de rameaux jaloux, chacun, de sa vérité unilatérale, au point que les meilleures bonnes volontés se sont toujours épuisées en combats fratricides. Il sera ici question, en forme d’esquisse, d’une assomption et d’un dépassement du contenu du meilleur de la pensée de droite. Une assomption : tout ce qui est de vraie droite est nôtre, parce que tout ce qui est de vraie droite est vrai et que tout ce qui est vrai est de droite, au point que la pensée de droite n’est autre que la vraie pensée. Toute vraie pensée qui n’est pas à droite est une vérité captive de la gauche, que la droite n’a pas su dégager de son propre héritage mais qui lui appartient en droit ; ainsi en est-il du nationalisme. Un dépassement : les droites historiques sont antagoniques parce que les idées qui les inspirent sont incompatibles, de sorte qu’elles ne se révèlent conciliables qu’au prix d’une refondation de leur contenu théorique à partir d’une remontée de leurs exigences respectives en direction d’un principe assez universel pour les embrasser toutes, et à partir duquel s’opère leur redéploiement qui les renouvelle. Autant dire qu’aucun homme de droite — de l’une de ces droites existantes — ne se reconnaîtra dans ce qui est ici développé. Les lecteurs nous sauront gré de les avoir avertis.

Titre : Réflexions sur le nationalisme.
Sous-titre : En relisant Doctrines du nationalisme de Jacques Ploncard d’Assac.
Auteur : Jean-Jacques Stormay.
Préface : Yvan Benedetti.
Langue : français.
Taille : 12,9 x 19,8 cm.
Pages : 272.
Couverture : souple.
Pelliculage : brillant.
ISBN : 978-1-912853-06-9.
Date de publication : mai 2019.
Prix : 17 €, 25.50 CAD.
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