Le bébé cobra est un danger mortel sitôt sorti de l’œuf !
Pieter KERSTENS
Quand
Madame Belloubet, Garde des Sceaux, prétend que les adolescents de
moins de 13 ans seraient « irresponsables pénalement »,(car
effectivement ce sont leurs parents qui sont alors responsables de tous
les actes de leurs enfants), soit elle ignore la réalité, soit elle fait
preuve d’angélisme ou alors elle considère ses concitoyens comme des
imbéciles. S’il
est exact que l’enfant jusqu’à 3 ans est incapable de discerner le Bien
du Mal, ou le Bon du Mauvais, il ressent quand même la différence entre
la douleur et la douceur du bien-être. Mais
à partir du plus jeune âge et dès 4-5 ans, les enfants sont réceptifs
et capables de distinction, ce qui a conduit certains dirigeants, nombre
de responsables et chefs politiques dans le monde, à embrigader et à
séparer les enfants de leurs parents, afin de les endoctriner et
formater leurs esprits à diverses idéologies, hors de toute morale.
Notre
devoir de mémoire nous impose les souvenirs des « Pfimfe » et «
Hitlerjugend » de la Seconde Guerre mondiale et des enfants-soldats
africains lors des conflits tribaux pré ou postcoloniaux comme au Kenya
avec la révolte des Mau-Mau, au Nigéria en 1968, au Congo ex-Belge ou en
Somalie avec les milices Al-Chabab, par exemple. En
Extrême-Orient, quand les Khmers Rouges ont envahi Phnom-Penh le 17
avril 1975, toutes les gôches européennes se sont extasiées devant la
jeunesse des bataillons communistes, composés de soldats de 10-18 ans
qui, par la suite ont démontré leurs capacités meurtrières à éliminer
plus de 2 millions de leurs parents, à coups de pelles et de faucilles,
sans aucune hésitation, au nom de l’Angkor Vat, réelle dictature
sanglante de Pol Pot et de Khieu Samphan. Pas
une manifestation, pétition ou condamnation de ces barbaries par les
prétendus « démocrates » ou « humanistes » qui, aujourd’hui encore, se
posent en donneurs de leçons et injurient les opposants à leurs utopies,
chimères et idéologies nauséabondes.
Lors
de mon premier séjour à Damas en 2014, j’ai eu le privilège de regarder
une vidéo produite par Daesh dans laquelle une petite fille de 7-8 ans
était embrigadée, dans un camp de formation militaire destiné aux
enfants, et qui déclarait tranquillement, avec un joli sourire, que son
plus beau rêve serait de pouvoir tuer un « croisé » (un infidèle
chrétien).
Alors
quand j’entends les adeptes du Droit de l’Hommiste, les Bisounours de
la Justice et tous les défenseurs des assassins et meurtriers mineurs
nous déclarer que ces enfants sont « irresponsables » et « victimes » de
la société qui les avait persécutés ou frustrés, je leur réponds
fermement et avec détermination qu’il faut mettre ces crapules hors
d’état de nuire, longtemps. En permanence, ils ont eu le choix de leur
décision avant de passer aux actes.
Depuis
des décennies, les favelas au Brésil sont des couveuses de haine, des
maternelles du crime, des écoles pour délinquants diplômés et
constituent des gisements fertiles pour les études des criminologues et
juristes du monde entier. Partout
sur notre Planète, les conflits aussi ont engendré le recrutement
d’adolescents et d’enfants qui deviennent de réels prédateurs
irrécupérables, car devenus totalement étrangers aux valeurs de
civilisation ou réfractaires à toute forme de discipline, de respect ou
de civisme, quelque soient leurs milieux familiaux et origines
ethniques.
Le
dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, publié
mi-avril, laisse apparaître une très sérieuse augmentation des crimes et
délits (plus de 700 agressions par jour) en hausse de 7% par rapport au
1er trimestre 2018. Idem pour les vols à la tire (41.709 faits soit +
16,4%), les vols à la roulotte (67.562, soit + 4,7%), les menaces et
chantages (33.259 soit + 4,9%), les viols (5.739 faits, soit + 19,4%),
les cambriolages (94.516 faits, soit + 2,4%) et cela uniquement sur les 3 premiers mois de 2019, et seulement pour les procédures signalées aux parquets, car beaucoup d’affaires ne donnent lieu à aucune plainte !
Selon Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM :
«
La justice peine à s’adapter à l’exigence d’une réponse rapide et
efficace sur un certain nombre de difficultés identifiées depuis
longtemps, comme le trafic de stupéfiants, source de nombreux phénomènes
de délinquance. (…) La France est un cas atypique avec une augmentation
rapide de la violence ces dernières années et des vols du fait de
bandes extraordinairement professionnelles, prédatrices et venues de
l’étranger. »
Face à l’anarchie qui gagne, que font alors les voyous, les médias dits d’information et que fait le gouvernement ?
Les
voyous jubilent. Les avocats des « grands frères » (les caïds) ont
transmis leur diagnostic : le ministre Castaner -modèle Cazeneuve- aboie
à la télé mais ses morsures sont légères. Tout va bien, on continue !
Parce que ce gardien de l’Ordre affirme aussi : « la prison est criminogène ! » Applaudissements dans les banlieues…où les multirécidivistes pullulent.
Et
les médias en remettent une couche : c’est mal de politiser les faits
divers. Ils édulcorent et minimisent. La sécurité des Français passe au
second plan et sous la loi du silence.
Quant au gouvernement, lui, il récite la même rengaine en vogue depuis des années : « inadmissible…intolérable…insupportable…inacceptable… »
et préfère en revenir au réchauffement climatique et aux Gilets Jaunes,
graves sujets plus préoccupants. Mais plus grave encore serait qu’à la
suite des gilets jaunes, succèdent les gilets pare-balles !
Pour
la mise hors d’état de nuire des délinquants juvéniles, il fut une
époque où existaient des structures spécialisées : les maisons de
redressement, baptisées les « hauts murs », établissements chargés de la
rééducation des jeunes délinquants. Pourquoi les avoir supprimés ?
Parce que nos « humanistes » aveuglés par les dogmes des Lumières et
pétris par des utopies progressistes nous ont imposé leurs lois
liberticides et d règlements interdisant la moindre contestation de
leurs erreurs que nos concitoyens payent fort cher et même souvent de
leur vie.
Qu’ils
soient Djihadistes, terroristes, criminels ou délinquants, majeurs ou
mineurs, hommes ou femmes, européens ou eurasiens, salafistes ou
hindouistes, végétariens ou claustrophobes, les coupables doivent subir
un juste châtiment, être condamnés et emprisonnés. Pas de pitié pour les
sauvageons, la racaille et la crapule qui polluent notre quotidien.
« La vie pour les innocents. La mort pour les assassins »