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lundi 10 juin 2019

Souverainistes de tous les pays – Unissez-vous! (par Le Saker - intro de Y. Sparfell)



Souverainistes de tous les pays – Unissez-vous! (par Le Saker - intro de Y. Sparfell)

Souverainistes de tous les pays – Unissez-vous!

Par Le Saker (intro Y. Sparfell)



Traduction : Y. Sparfell

Qu’est-ce que la souveraineté d’un peuple, d’une nation, tout comme d’ailleurs d’une personne ? La souveraineté est la possibilité de pouvoir affirmer notre être en toutes occasions, c’est-à-dire de pouvoir s’ériger en tant que pôle de Puissance à chaque fois que la destinée nous procure le devoir de le faire. Mais ainsi en est-il de chacun comme il devrait en être de l’autre. Car un monde où règne l’ordre et l’harmonie (en sus du respect et de la dignité) est un monde où chaque pôle de Puissance peut exprimer la singularité de sa vérité sans qu’il ne soit nécessaire de sa part d’interdire - et même à la condition qu’il permette réellement - aux autres êtres d’exprimer la leur au gré des événements qui déterminent leur devenir. Cela signifie que dans le maillage des relations qui se tissent entre les êtres, il est nécessaire de trouver un équilibre qui, justement, ne peut être atteint qu’à la condition que soit respecté la souveraineté de chacun et affirmé la sienne propre. Cela part du principe que la Réalité est une dynamique qui concorde aux devenir des êtres qui l’habitent plutôt qu’un ensemble de rapports fondés sur des dominations sociales, économiques, idéologiques ou messianiques. Dans le premier cas, la co-habitation est possible mais en perpétuelle redéfinition et ré-équilibrage, dans l’autre cas, il ne peut régner qu’une rigide pseudo-hiérarchie du droit et de l’identité, propre au règne du matériel et du mécanicisme, au sein de laquelle ne peuvent s’ « émanciper » que ceux qui accèdent à la puissance de l’avoir.
Le sionisme, tout comme l’atlantisme ou l’occidentalisme anglo-sioniste, avec leurs soubassements messianiques et leur terrible propension à s’appuyer sur une pseudo-puissance financière, économique et militaire hégémonique, finissent par dénier à tous autres de pouvoir réellement construire et préserver leur souveraineté, car cela fait fondamentalement partie de leur vision satanique de la Réalité, incluse originellement dans la Modernité dont ils sont les plus vaillants instigateurs. Et c’est ainsi que le dit « néo-libéralisme » montre alors son véritable visage au miroir du Monde où se dévoile le pire des totalitarismes dont l’essence se situe indéniablement dans les phantasmes omnipotents des tribus nomades du postmodernisme. La domination oppressive est la marque caractéristique d’une certaine vision de la Réalité imaginée dans le but d’asservir la « masse des hommes ordinaires » à la toute-puissance d’une minorité « élue » à diriger le monde selon leur seuls intérêts. En soumettant la masse des hommes au lois temporelles des causes et de leurs conséquences par lesquelles ces « élus » les enferment dans l’impuissance, ils leur ont ôté peu à peu leur souveraineté et les ont cloisonnés dans leur réseau labyrinthée de rapports sociaux médiés par la marchandise ultime : l’argent, d’autant plus de l’argent qui ne s’adosse plus sur rien, qui ne représente plus que l’abstraction d’une dette perpétuelle émise par les banques centrales et qui pèse de plus en plus lourd sur les épaules de ceux qui travaillent.
La souveraineté réelle est donc cette capacité d’agir qui motive la personne tout comme la nation dans le flux aléatoire des événements. C’est une affirmation opportune face aux aléas de la vie par laquelle, en agissant dans le présent à l’égard de la Réalité (de la façon dont on la perçoit), l’on participe à un équilibre des forces en s’intégrant volontairement dans la multiplicité des « intérêts ». Il s’agit, en fait, d’une forme d’ « auto-négation » au travers de laquelle, seule, il est véritablement permis de pouvoir s’affirmer. La Puissance d’une nation, par conséquent, n’apparaît pas d’une forme ou une autre de domination oppressive, mais d’une volonté collective de poursuivre une aventure communautaire singulière en harmonie avec toutes les autres. En France, nous avons eu un Grand dirigeant qui avait parfaitement compris cela : le Général de Gaulle.
La souveraineté n’est pas le pouvoir de tout faire, au nom de ce qui n’est au fond qu’un égocentrisme infantile, mais la souveraineté se mesure par la volonté de devoir faire ce qui doit être fait, au nom du Bien commun (la résolution de résoudre les conflits par la paix est à cet égard la plus grande épreuve de souveraineté...).
Osons recouvrer notre souveraineté d’hommes et de peuples, et nous pourrons alors de nouveau, si nous le désirons, accéder à l’harmonie salvatrice d’un monde multipolaire !

Yohann Sparfell



Nous savons tous que les Néocons forment de loin le groupe de sponsors des guerres d’agression américaines comme étant le plus important et le plus influent. Ce sont eux qui ont fait le plus pression pour l'invasion de l'Irak, et ce sont eux qui, pendant des décennies, ont tenté toutes les astuces possibles pour entraîner les États-Unis dans des actes d'agression contre l'Iran. En fait, en termes de droit international, les Néocons pourraient être considérés comme un gang de criminels de guerre internationaux. Pourquoi ? Parce que, comme je l'ai déjà souligné à plusieurs reprises, selon les positions fondamentales du tribunal de Nuremberg, le pire crime possible n'est pas le génocide ni aucun autre crime contre l'humanité. Le crime le plus grave est le crime d'agression, car, selon les experts qui ont mis en place le tribunal de Nuremberg, le crime d'agression « contient » tous les autres crimes (soit dit en passant, la Cour Pénale Internationale adopte la même position). Selon les mots du procureur américain en chef à Nuremberg, Robert H. Jackson, « déclencher une guerre d'agression n'est donc pas seulement un crime international ; c’est le crime international suprême qui ne diffère que des autres crimes de guerre en ce qu’il contient en lui le mal accumulé dans son ensemble. » Selon cette définition, tout président américain serait un criminel de guerre (du moins autant que je sache ; d’ailleurs, si vous pensez qu’il puisse il y avoir existé un président américain qui n’aurait pas commis de crime d’agression - y compris contre les Amérindiens ! - faites-le moi savoir). Quant aux Néocons, ils pourraient être qualifiés à juste titre de « groupe de conspiration criminelle afin de commettre des crimes d'agression». Dans un monde sain d'esprit, cela ferait d'eux des parias internationaux au même titre que les fous d'Al-Qaïda qui (qu'ils le sachent ou non) ont été fédérés par les néo-conservateurs américains et sont toujours leurs bras armés préparés contre, non pas tant contre l’Occident, que toutes les autres formes d’Islam (non-takfiri, principalement le Hezbollah et l’Iran). En fait, bien que la plupart craignent encore de le dire publiquement, je pense que les analystes politiques réalisent de plus en plus que les Néocons forment un dangereux gang international de voyous belliqueux.

Ce que l’on sait moins, c’est qu’au sein des États-Unis, les Néocons et leurs alliés ont constitué une force primordiale pour démanteler la Charte des Droits (Bill of Rights), en particulier les premier et deuxième amendements.

Aujourd'hui, je veux donner un exemple simple mais éloquent de la façon dont ce genre de choses se passe sans heurts et avec très peu d'opposition. Et pour cet exemple, je vais faire référence à l'État américain dans lequel je vis actuellement : la Floride.

Prenez donc en considération cette séquence étonnante d'événements:

Le 11 avril, la FL House a adopté à l'unanimité (114-0) un projet de loi n°741 de la Chambre définissant les actes d'antisémitisme comme suit :

    • « Une certaine perception du peuple juif, qui peut être exprimée sous forme de haine envers le peuple juif ».
    • « Les manifestations rhétoriques et physiques de l'antisémitisme dirigées contre une personne, ses biens, ou vers des institutions communautaires juives ou des établissements religieux. »

Le projet de loi fournit également de nombreux exemples d’antisémitisme, notamment :

    • Demander, aider ou justifier le meurtre ou le tort infligé à des juifs, souvent au nom d'une idéologie radicale ou d'une conception extrémiste de la religion.
    • Accuser les Juifs, en tant que peuple ou l'État d'Israël, d'inventer ou d'exagérer l'Holocauste.
    • Accuser les citoyens juifs d'être plus fidèles à Israël, ou aux prétendues priorités des juifs du monde entier, qu'à l'intérêt de leurs propres nations.

Le projet de loi prévoit également que les exemples d'antisémitisme liés à Israël comprennent :

    • Appliquer deux poids deux mesures à Israël en imposant à Israël un comportement que l'on n'attend ni ne demande d'aucune autre nation démocratique, ou en concentrant les enquêtes sur la paix ou les droits de l'homme uniquement sur Israël.
    • délégitimer Israël en privant le peuple juif de son droit à l'autodétermination et en refusant à Israël le droit d'exister.

Le 29 avril, le gouverneur DeSantis et le cabinet de Floride se sont rencontrés à Jérusalem (ce n'est pas une blague !) pour proclamer leur soutien à « l'État juif » (sic) et déclarer que DeSantis sera le gouverneur le plus pro-israélien de « l'Amérique » (sic). Le fait que la tenue de cette réunion à l'étranger constitue une violation de la loi de la Floride n'a dérangé personne (à l'exception de la Florida First Amendment Foundation, qui a intenté une action en justice contre cet outrage). Ni le fait qu’Israël soit le dernier État ouvertement et officiellement raciste de notre planète. Malheureusement, la Floride n’est guère une exception, deux douzaines d’autres États (dont le Texas) ont adopté des lois similaires.
La toute petite feuille de vigne qui couvre la véritable nature anti-droits civils de telles lois est la dérogation suivante : de telles lois ne violent pas techniquement le Premier Amendement puisqu'elles ne s'appliquent « seulement » qu’aux écoles (FL) ou qu'elles n'interdisent pas la liberté d'expression en tant que telle, mais permettent « seulement » le blocus sur des entreprises ou des individus qui oseraient professer le « mauvais » point de vue sur Israël (TX).

Ceci est, bien sûr, un non-sens total.

Étant donné que les Néo-conservateurs ne peuvent pas ouvertement décréter et déclarer « abolissons le Premier Amendement », ils pratiquent par ce que j'appellerais une « mort législative de mille et mille façons », ce qui signifie qu'au lieu d'abroger ouvertement le Premier Amendement, ils le neutralisent simplement en imposant limitations, réglementations, interprétations, restrictions, etc. etc. etc. (d'ailleurs, c'est ainsi que les élites américaines tentent également de démanteler le Deuxième amendement).
En tant que personne ayant étudié aux États-Unis et y ayant obtenu deux diplômes (1986-1991), je peux attester que, avant le 11 septembre, les écoles et les campus des États-Unis étaient une formidable boîte de Pétri pour toutes sortes d’opinions et d’idées, y compris très controversées. La liberté de parole dans les collèges américains était totale, et il était entendu et attendu que toutes les opinions et toutes les idées se concurrencent du point de vue de leurs mérites intrinsèques et ne soient pas analysées avec soin pour détecter tout signe de pensée criminelle. Cela a maintenant complètement changé : à quelques exceptions près, la plupart des écoles américaines (y compris de nombreux collèges !) sont désormais idéologiquement monolithiques, et la seule opinion possible demeure la haine totale à l’encontre de Trump et le soutien inconditionnel pour le gang Clinton.
L'aspect le plus toxique de ces lois contraires à la liberté est qu'elles s'adressent délibérément aux jeunes, car la ploutocratie au pouvoir comprend parfaitement le fait qu'il est beaucoup plus facile de façonner les jeunes idéologiquement, de les endoctriner. Ajoutons à cela que le gros du système « éducatif » américain (avec les médias d'entreprise américains) est conçu pour rendre stupides les étudiants et faire d’eux des éléments conformes (l'exact opposé de ce que « l'éducation » est censée réaliser) puisque tout ce qui est requis de 90% de la population scolaire américaine, ce ne sont que les compétences de base nécessaires pour servir leurs seigneurs et leurs élites dirigeantes (les 10% restants des écoles sont principalement réservés aux enfants de la nomenklatura au pouvoir, tels que médecins, avocats, ingénieurs, etc.).

Il est extrêmement important de souligner un autre aspect de cette déconstruction lente des droits civils aux USA : je pense que la nature absolument scandaleuse de telles lois n'est pas seulement un effet secondaire de l'arrogance infinie des Néocons mais aussi une technique délibérée de manipulation des esprits. De par le fait d’être « face à vous » munis de leur arrogance idéologique, les néoconservateurs obligent tout le monde à considérer les lois en se positionnant au sein d’un des deux camps : premièrement, ceux qui acceptent avec douceur ce que les Néocons veulent, et ceux qui osent leur résister. Le premier groupe devient alors un ensemble de complices, de spectateurs passifs, qui acquiescent silencieusement, tandis que le second groupe devient une cible à faire taire, par tous les moyens nécessaires. Les similitudes dans d’autres circonstances sont évidentes : attentats du 11 septembre, MH-17, Skripal, attaques fictives au gaz en Syrie, etc. Les dirigeants de l’Empire exigent que tout le monde approuve un récit qui est évidemment faux, créant ainsi un outil très précis pour mesurer le degré d'asservissement politique de chaque personne à qui on demande si la version officielle est vraie ou non.
Dans ce contexte, il est assez étonnant de constater que très peu de gens osent se demander ouvertement pourquoi et comment une puissance étrangère a acquis un contrôle aussi total sur une prétendue superpuissance. Il y a bien sûr beaucoup de personnes courageuses qui osent remettre en question tout cela (les noms de Cynthia McKinney, Ron Unz, Philip Giraldi, Paul Craig Roberts, Catherine Austin-Fitts, Bonnie Faulkner et beaucoup d'autres me viennent à l'esprit), mais leur courageuses voix sont balayées par l’ouragan catégorie 5 de propagande pro-sioniste. Et, bien sûr, lorsque tout échoue, l'accusation absurde et insensée d ' « antisémitisme » sert à discréditer toute personne dont les arguments ne peuvent être simplement écartés. Enfin, l'État profond américain a très bien réussi à soutenir secrètement toutes sortes de mouvements, de personnalités et de médias véritablement racistes, afin de discréditer (par association supposée) quiconque critiquerait Israël ou le sionisme. La même technique a été utilisée pour discréditer le mouvement de vérité du 11/9 qui a été affecté négativement à la base par toutes sortes de théories complètement stupides (armes nucléaires, missiles russes, armes à énergie dirigée, etc.) qui ont contribué à « dissoudre » les études sérieuses et rigoureusement scientifiques de ce qui s'est réellement passé le 9/11.

L’une des conséquences les plus dévastatrices de cette orthodoxie politique sio-compatible aux États-Unis, a été qu’aucun politicien américain n’a contesté avec succès le contrôle total du gouvernement sioniste d’occupation (ZOG - terme très discrédité et pourtant parfaitement exact, selon mon opinion). Cynthia McKinney a essayé et nous savons tous ce qui lui est arrivé. Ce qui est encore plus déconcertant, c’est que même des personnes comme Ron Paul, Dennis Kucinich, Ralph Nader ou Tulsi Gabbard ont clairement décidé de rester à l’écart de cette question, de peur qu’elles ne soient démonisées et dégagées de toute position de pouvoir, tout comme Cynthia McKinney.
Tout cela est entièrement délibéré. Il suffit de considérer le langage utilisé par le HB 741, qui associe clairement et de manière répétée tout rejet ou condamnation du sionisme (qui est une idéologie) à la haine des Juifs (en tant que religion, ethnie ou race ; personnellement, je pense que les Juifs sont une tribu, pas une race ou une ethnie). Cette fusion est la pierre angulaire du pouvoir sioniste en Occident, et c’est pourquoi toute discussion à ce sujet est considérée comme une preuve irréfutable de la pensée criminelle raciste).
Cependant, ceux qui, comme moi, vivent aux États-Unis, sont relativement mieux lotis que les dissidents européens, car dans la plupart des pays de l'UE (ainsi qu’en Russie, d'ailleurs), il existe déjà de nombreuses lois interdisant certaines formes de liberté d'expression, y compris le « déni de l'Holocauste » et l’interdiction (formulée de manière vague) du « discours de haine » : il n'y a pas de Premier Amendement en Europe et l'interdiction de certaines formes de liberté d'expression a toujours été présente en Europe (le philosophe français Alain Soral risque maintenant un an de prison pour divers « crimes de pensée ». J'écrirai sur son sort dans un proche avenir).


Conclusion : à bien des égards, Russes et Américains ont le même problème !

Une fois que nous avons décidé d'appeler les choses par leur propre nom, le problème des États-Unis devient évident : les États-Unis ne sont pas un pays véritablement libre ou souverain, mais un « territoire occupé » dirigé par une bande de voyous transnationaux dont l'idéologie est aussi raciste, messianique et haineuse que possible (l’essence du sionisme) ; Je suggérerais donc qu'un « slogan de libération » parfait pour les États-Unis pourrait être de la forme : « restaurer la pleine souveraineté du peuple ». La Russie, je pense, a le même problème, mais dans une moindre mesure (la différence la plus significative est qu’il existe encore de nombreux patriotes en Russie prêts à s’exprimer contre cet état de fait, sans pour autant tomber dans le piège de l’approbation raciste). Fondamentalement, je pense qu’il serait juste de dire que la Russie et les États-Unis luttent pour se libérer du joug d’une bande transnationale de voyous dont le but est la domination mondiale, littéralement (si vous êtes assez naïf pour croire que le sionisme est « juste » la défense d'une patrie juive et le déplacement de tous les Juifs menacés vers «Eretz Yisrael», vous vous trompez royalement - voyez ici pourquoi...).
En outre, la Russie et les États-Unis souffrent également de l'oppression interne d'une classe dirigeante, profondément corrompue et profondément méprisante envers tous les autres. Et bien que ces personnes ne soient pas unies par un seul dirigeant ou une seule organisation, et qu’elles n’aient pas besoin de réunions de coordination secrètes, elles ont une telle communauté d’intérêts qu’elles agiront toujours instinctivement de concert. Je sais que ce n'est pas une chose correcte à prononcer en 2019, mais malgré toutes ses autres erreurs, Karl Marx avait tout à fait raison de comprendre que les luttes de classe sont ce qui définit la structure de la plupart des sociétés et que la conscience de classe détermine souvent de quelle manière ceux qui sont au pouvoir agissent.

Ainsi, quelle que soit notre façon de les nommer (Néocons, Sionistes, Intégratrionistes atlantistes, Cinquième colonne, etc.), ces étiquettes sont toutes contextuelles et nous savons tous à qui nous avons affaire ici et comment fonctionnent ces personnes. Et à ceux qui nous accuseraient (inévitablement) d'une sorte de crypto-racisme, nous répondrions simplement au travers des paroles d'un juif très célèbre, Saint Paul, qui avait déclaré : « Nous ne luttons pas contre la chair et le sang, mais contre des principautés, contre les puissances, contre les dirigeants des ténèbres de ce monde, contre la méchanceté spirituelle dans les hauts lieux » (Eph. 6:12). De plus, blâmer les juifs pour le sionisme serait aussi logique que blâmer les Russes pour le bolchevisme, les Allemands pour le national-socialisme ou blâmer les Américains des USA pour l'impérialisme : cela serait à la fois contre-factuel et profondément immoral. Mais, ne vous inquiétez pas, le Pape a déjà déclaré que les chrétiens devaient demander pardon pour « 19 siècles d'antijudaïsme chrétien » ! Je suppose que bientôt les Latins déclareront Saint Paul « saint facultatif » (comme ils le firent avec Saint-Nicolas). En fait, à en juger par l'obsession du Pape de dénoncer l'antisémitisme, nous pouvons sans risque supposer que des « antisémites » aussi notoires que Saint Paul, Saint Cyprien de Carthage, Saint Grégoire de Nysse, Saint Ephrem le Syrien, Saint Ambroise de Milan, Saint Justin Martyr et beaucoup d’autres seront bientôt rendus « facultatifs ». À la fin de la journée, je m'attends pleinement à ce que ces gens rendent le Christ lui-même « facultatif », encore une fois pour son antisémitisme (en particulier dans les évangiles de Saint Matthieu et de Saint Jean, qui seront sûrement « corrigés » dans un proche avenir).
Les Russes et les Américains des USA vivent dans des sociétés très différentes, avec des histoires très différentes. Pourtant, je crois que plutôt que d'espérer inutilement que la Russie devienne un jour un soutien de l’Alt-Right (parrainée par un État profond et donc véritablement raciste), il serait beaucoup plus réaliste et productif d'espérer que tous les citoyens russes et américains, quels que soient leur race, leur ethnie ou leur religion, unissent leurs forces pour lutter pour recouvrer leur souveraineté sur leur pays. Peu importe l'idéologie préconisée par la ploutocratie transnationale pourvu que la plupart d’entre nous puisse comprendre que la vraie souveraineté est le contre-poison qui restaurera nos libertés et mettra fin aux guerres d'agression (dont seules les élites dirigeantes bénéficient). Aujourd'hui, les Néocons sont l'ennemi n°1 des États-Unis. La 5ème colonne russe est l'ennemi n°1 de la Russie. Je pense que démontrer comment ils travaillent pour le même but est l’une des premières choses que doivent accomplir ceux qui résistent à ces voyous. En paraphrasant Marx, je suggérerais ce slogan : « souverainistes de tous les pays – unissez-vous ! ».


Souverainistes de tous les pays – Unissez-vous! (par Le Saker - intro de Y. Sparfell)


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