Pierre Vial vous communique
Il m’a été reproché, par des représentants
de la sacro-sainte légalité républicaine, d’avoir écrit que nous étions
en guerre. Il paraît que cela constitue même une « incitation à la haine
raciale » (sic). Ce qui soulève un léger problème – et va compliquer la
tâche de mes éventuels persécuteurs – c’est que l’illustre Manuel Valls
n’a pas dit autre chose, ainsi que l’ont répercuté les media, ce que
tout un chacun peut vérifier. A vrai dire, il ne s’alignait pas sur les
élucubrations d’un méchant fasciste mais n’exprimait là, tout bonnement,
qu’une évidence.
En effet l’actualité apporte régulièrement un lot d’informations qui sont autant de confirmations de nos analyses. Prenons quelques exemples :
- Les trois individus arrêtés le 13 juillet (tiens ! La veille du 14… ça tombait bien pour le plan com du locataire de l’Elysée…) ont un « profil » qui « a de quoi interpeller » (Le Monde, 17 juillet). Agés de 17, 19 et 23 ans ils ont avoué préparer l’assassinat, filmé, des militaires présents sur le site de Port-Vendres (Pyrénées Orientales), en décapitant (c’est une manie chez les djihadistes) un officier du Centre national d’entraînement de l’armée de terre (CNEC). La tête pensante du groupe (un type de 17 ans, prénommé Ismaël) s’est dit « hypnotisé » par les vidéos djihadistes diffusées sur le Net. L’un de ses voisins a déclaré à la télévision qu’il « avait l’air d’un bon garçon » (ben voyons…). Quant à l’individu de 23 ans, un certain Djebril, c’est un ancien matelot de la marine française. Il illustre un phénomène capital dans le recrutement des djihadistes : ceux-ci peuvent facilement trouver des adeptes dans les rangs de l’armée compte tenu de la politique officielle de recrutement des militaires, qui privilégie les candidats « issus de la diversité » au nom de l’idéologie du « vivre ensemble ». C’est tout bénéfice pour les djihadistes que de trouver de nouveaux combattants bien formés sur le plan militaire, qui savent où il faut aller pour se procurer armes, munitions, tout en ayant repéré des cibles symboliques. Fait caractéristique : faute de pouvoir partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs (car l’un d’eux était repéré par les services de renseignement) les trois terroristes ont voulu frapper sur le sol français, en application des consignes de l’Etat islamique adressées à ses partisans.
- Etats-Unis : quatre militaires américains ont été tués, le 16 juillet, dans une base située à Chatanooga (Tennessee). Le tireur s’appelle Mohammad Youssef Abdulazeez. C’est « un Américain d’origine koweitienne » de 24 ans. Les autorités américaines se sont dépêchées d’affirmer qu’il serait « prématuré » de spéculer sur les raisons de la fusillade… Aux Etats-Unis comme en France et en Europe règne la même lâche hypocrisie : il ne faut surtout pas « stigmatiser » une certaine population.
- 11 juillet : le premier ministre serbe, qui cherche à tout prix à être bien vu des Eurocrates, a voulu faire acte de repentance en se rendant à Srebenica. Il a été lapidé par les musulmans de Bosnie au cri de « Allah Akbar ! ». Le ministre de l’intérieur serbe a parlé d’une « tentative de meurtre ». Certes. On aimerait apprendre à ces repentants la chanson « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller ».
- Nuit du 5 au 6 juillet : vol de nombreux détonateurs et pains de plastic sur le site militaire de Miramas (Bouches du Rhône). A quelques kilomètres de là, à Berre-l’Etang, le 14 juillet, trois cuves d’hydrocarbures du site pétrochimique étaient visées par des dispositifs explosifs, dont deux ont provoqué un énorme incendie. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve a affirmé devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait, certes, d’un « acte criminel » mais dont « la motivation n’est pas établie ». S’il le dit…
- 14 juillet : cette fête bien française et franchement républicaine a été agrémentée d’incendies et de destructions multiples et variées. Bien entendu, silence des media, qui préfèrent parler du tour de France.
Pierre VIAL
En effet l’actualité apporte régulièrement un lot d’informations qui sont autant de confirmations de nos analyses. Prenons quelques exemples :
- Les trois individus arrêtés le 13 juillet (tiens ! La veille du 14… ça tombait bien pour le plan com du locataire de l’Elysée…) ont un « profil » qui « a de quoi interpeller » (Le Monde, 17 juillet). Agés de 17, 19 et 23 ans ils ont avoué préparer l’assassinat, filmé, des militaires présents sur le site de Port-Vendres (Pyrénées Orientales), en décapitant (c’est une manie chez les djihadistes) un officier du Centre national d’entraînement de l’armée de terre (CNEC). La tête pensante du groupe (un type de 17 ans, prénommé Ismaël) s’est dit « hypnotisé » par les vidéos djihadistes diffusées sur le Net. L’un de ses voisins a déclaré à la télévision qu’il « avait l’air d’un bon garçon » (ben voyons…). Quant à l’individu de 23 ans, un certain Djebril, c’est un ancien matelot de la marine française. Il illustre un phénomène capital dans le recrutement des djihadistes : ceux-ci peuvent facilement trouver des adeptes dans les rangs de l’armée compte tenu de la politique officielle de recrutement des militaires, qui privilégie les candidats « issus de la diversité » au nom de l’idéologie du « vivre ensemble ». C’est tout bénéfice pour les djihadistes que de trouver de nouveaux combattants bien formés sur le plan militaire, qui savent où il faut aller pour se procurer armes, munitions, tout en ayant repéré des cibles symboliques. Fait caractéristique : faute de pouvoir partir faire le djihad en Syrie ou ailleurs (car l’un d’eux était repéré par les services de renseignement) les trois terroristes ont voulu frapper sur le sol français, en application des consignes de l’Etat islamique adressées à ses partisans.
- Etats-Unis : quatre militaires américains ont été tués, le 16 juillet, dans une base située à Chatanooga (Tennessee). Le tireur s’appelle Mohammad Youssef Abdulazeez. C’est « un Américain d’origine koweitienne » de 24 ans. Les autorités américaines se sont dépêchées d’affirmer qu’il serait « prématuré » de spéculer sur les raisons de la fusillade… Aux Etats-Unis comme en France et en Europe règne la même lâche hypocrisie : il ne faut surtout pas « stigmatiser » une certaine population.
- 11 juillet : le premier ministre serbe, qui cherche à tout prix à être bien vu des Eurocrates, a voulu faire acte de repentance en se rendant à Srebenica. Il a été lapidé par les musulmans de Bosnie au cri de « Allah Akbar ! ». Le ministre de l’intérieur serbe a parlé d’une « tentative de meurtre ». Certes. On aimerait apprendre à ces repentants la chanson « Ah il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille, ah il fallait pas, il fallait pas y aller ».
- Nuit du 5 au 6 juillet : vol de nombreux détonateurs et pains de plastic sur le site militaire de Miramas (Bouches du Rhône). A quelques kilomètres de là, à Berre-l’Etang, le 14 juillet, trois cuves d’hydrocarbures du site pétrochimique étaient visées par des dispositifs explosifs, dont deux ont provoqué un énorme incendie. Le ministre de l’intérieur Cazeneuve a affirmé devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait, certes, d’un « acte criminel » mais dont « la motivation n’est pas établie ». S’il le dit…
- 14 juillet : cette fête bien française et franchement républicaine a été agrémentée d’incendies et de destructions multiples et variées. Bien entendu, silence des media, qui préfèrent parler du tour de France.
Pierre VIAL
Notes |
NDLR : 17 commissariats ou gendarmeries attaqués en moins de 15 jours http://www.fdesouche.com/628583-france-plus-de-17-commissariats-ou-gendarmeries-attaques-en-moins-de-15-jours# PS : Le psychodrame grec est lourd de signification. Tsipras a dû passer sous les fourches caudines : « Le leader de la gauche radicale, épuisé, humilié, a dû accepter une liste de réformes d’une dureté qui heurte même les fonctionnaires européens – ils évoquent une mise sous tutelle de la Grèce. « C’est le catalogue des horreurs » écrit le magazine Der Spiegel. Le tout imposé à un chef de gouvernement élu sur un programme anti-austérité, anti- « troïka » - Commission de Bruxelles, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international -, anti-« diktat de Bruxelles » (Le Monde, 14 juillet). Une photo vaut parfois mieux que tous les discours : sur celle publiée par le quotidien que je viens de citer (page 6), on voit Christine Lagarde, patronne du FMI, passer derrière Euclide Tsakalatos, le ministre grec des finances, lors d’une séance à Bruxelles, et lui jeter un regard de haine. Mais la Grèce n’a peut-être pas fini de gâcher les nuits des Eurocrates de Bruxelles… |
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