Exit les saints : ce dimanche 19 novembre 2017, au Vatican on fête la première « journée mondiale des pauvres » instituée par le pape François. Comme un reproche à l’Église d’avant Bergoglio ! Comme si avant lui saints, papes, prêtres, simples fidèles s’étaient désintéressés des petits et des humbles… Ignorance des médias du système qui décrivent ses actions bergogliennes envers les indigents comme une nouveauté dans l’histoire de l’Église, sans que le principal intéressé ne démente ces âneries historiques.
En ce jour médiatisé, le Vatican a reçu 1500 pauvres à table dans la salle Paul VI. Le pape François a présidé ce déjeuner. 2000 autres pauvres ont été répartis dans d’autres infrastructures romaines, séminaires et collèges pontificaux. Des déjeuners semblables ont eu lieu dans d’autres paroisses italiennes.
Mais à Bologne, cela a provoqué une rébellion chez de nombreux prêtres. En effet, l’archevêque Zuppi a profité de cette journée mondiale des pauvres pour la coupler avec une autre initiative de son invention : « Reçoit à déjeuner un étranger ». Et a demandé à ses curés de recevoir les clandestins du centre d’accueil de Bologne. Parce que pour lui le futur de Bologne s’écrit avec l’accueil de migrants :
« Les murs ont été abattus parce que la ville voulait grandir : s’il n’y a pas d’accueil il n’y a pas de futur. »
Il semblerait que de ce futur melting-pot, ses prêtres n’en veulent pas. Sur les 90 du diocèse, seule une vingtaine a répondu positivement. Les autres s’y sont opposés :
« Cela peut-être une belle initiative mais il faut se demander quel sens cela a d’accueillir un musulman à l’église » ,
« Ce n’est pas facile de mettre ensemble deux mondes religieux. »
Ce refus laisse éclater une réalité migratoire que les bien-pensants humanitaristes veulent occulter mais dont les curés bolognais sont bien conscients : les migrants sont majoritairement des musulmans ! Et brise l’utopie inter-religieuse conciliaire : faire « vivre ensemble », dans la pratique, simples fidèles catholiques et migrants musulmans « c’est difficile » comme dirait Hollande…
Francesca de Villasmundo