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vendredi 30 septembre 2011
jeudi 29 septembre 2011
La fin des classes moyennes
Via Contre-info: http://www.contre-info.com/la-fin-des-classes-moyennes
L’auteur y raconte comment la stratégie marketing de Procter & Gamble (Ariel, Gillette, Bonux, Pampers…) fait une croix sur les classes moyennes. Le groupe se concentrera sur le haut de gamme et le bas de gamme.
Le constat est que la richesse moyenne des américains du quintile central a baissé de 26% dans les deux dernières années. Le revenu médian d’une famille américaine est, en valeur réelle, inférieur en 2011 à celui de 1998.
il y a des ouvriers dans l’automobile à Detroit qui sont embauchés à un salaire divisé par deux par rapport aux ouvriers exerçant la même fonction. L’exemple est observé par toute l’industrie américaine (cf. le New York Times).
Ce mouvement s’inscrit dans une tendance où une partie de la population américaine voit son espérance de vie décroitre. Le Census bureau a révélé qu’un américain sur six est sous le seuil de pauvreté, maximum jamais atteint.
En sens inverse, les 400 familles les plus riches ont une richesse nette égale à celle des 50% d’américains du bas de l’échelle.
L’article qui a inspiré le Guardian, paru dans le Wall Street Journal, voit l’un des vice-présidents de Procter rappeler que les Etats-Unis ont un indice d’inégalité (coefficient de Gini) comparable aux Philippines ou au Mexique…
Robert Reich voit là une tendance lourde : les salaires et les avantages sociaux réduits comme seul moyen de contenir le chômage. Il impute ce genre de politique aux républicains. C’est probablement un peu court. Mais la situation lui paraît si grave qu’il en vient quasiment à expliquer que les Etats-Unis ne sont pas une zone politique optimale : « les Etats n’ont pas de politique monétaire et ne peuvent donc baisser leur taux d’intérêt pour ranimer la création d’emplois. Ils n’ont pas de moyen de ranimer la demande car leurs budgets sont trop faibles et que 49 des 50 Etats ont adopté une règle constitutionnelle leur interdisant les déficits« . De quoi réfléchir avant d’adopter une règle d’or…
La réalité, à grands traits, c’est que les dirigeants des grands groupes ont accepté une mondialisation débridée pour accroître leurs bénéfices (remplacer les ouvriers syndiqués et bien payés par des chinois, vietnamiens, mexicains…) Tant que les salaires au sommet s’accroissent, on adapte la stratégie y compris marketing. A terme, l’idée est de faire cohabiter une grande masse d’américains payés à des niveaux proches de ceux des salariés chinois, avec une super élite mondialisée vivant avec des moyens sans aucune commune mesure. L’idée n’est pas nouvelle, ce qui l’est, c’est que sa traduction atteint maintenant la stratégie de groupes comme Procter, autrefois dédiés au bien-être de la classe moyenne. Le seul moyen de contrer cette évolution est d’imposer que ce soit les salaires chinois qui rattrapent les nôtres et pas l’inverse, notamment en refusant la sous-évaluation du yuan et du dollar (et la sur-évaluation de l’euro). Ce faisant d’ailleurs, nous heurterions tout autant les groupes américains et européens, pour lesquels le pari chinois – celui de la mondialisation à marche forcée qui est un faux libre-échange – est une stratégie, que les travailleurs chinois eux-mêmes.
source
Ne manquez pas dans le dernier RIVAROL...
Une sélection, par "ordre d'apparition":
- une interview de Léon Camus, le spécialiste rivarolien de l'actualité internationale. Les propos sont recueillis par Jérôme Bourbon.
- la traditionnelle "Chronique de la France asservie...et résisante" par Robert Spieler. Toutes ses chroniques sont disponibles sur son blog, avec un décalage d'une semaine bien sûr; pour les lire en avant-première, ce n'est que dans RIVAROL!
- un excellent articulet de François-Xavier Rochette qui s'interroge: "L'éducation sexuelle peut-elle être scolaire?" Sur le ton de la plaisanterie, il souligne le ridicule de l'éducation sexuelle telle qu'elle est pratiquée au sein de l'Education Nationale, puis, plus sérieux, rappelle les réflexions de Durkheim à ce sujet. Je n'en dis pas plus, à vous de le lire!
- la première chronique nationaliste de Ploncard D'Assac: celui-ci revient sur l'originie et le sens du mot "nationaliste"
- l'article de Léon Camus décortiquant la demande d'adhésion de l'Etat palestinien à l'ONU, disponible sur le blog
- un article de René Blanc sur les revers subis par la religion du réchauffement climatique: les sceptiques sont de plus en plus nombreux parmi la communauté scientifique. Un article de ré-information par excellence!
- Un dossier, de René Blanc toujours, sur la pudeur: passionnante réflexion dont les parents tireront à coup sûr profit. Car il ne suffit pas d'avoir des opinions justes, il faut aussi savoir les expliquer pour les transmettre. Blanc relie sa réflexion aux travers contemporains, les calendriers de sportifs nus, les profs ou les agriculteurs qui se déshabillent pour se faire entendre, la débauche des rave parties et autres teufs... Un dossier convainquant car l'auteur est à l'évidence convaincu et parle sans détour. Un ton bien loin de celui de la "grande presse" aseptisée, léthargique et rasoir.
- un article, toujours érudit, d'André Gandillon sur le néo-libéralisme
- les pages culturelles et la chronique d'Hannibal, qui fait un tour de l'actualité : les élections sénatoriales, Benoît XVI, la remise en cause de la théorie de la relativité d'Einstein, etc.
Et ceci n'est qu'une sélection! Pour 3,50 euros en kiosque seulement.
Ce 16 pages est véritablement
UN NUMERO A NE PAS MANQUER
mardi 27 septembre 2011
Le lobby qui n’existe pas aura bientôt une assemblée
Puisque le lobby qui n’existait pas pense à tout, il installe le parlement aux plus proche des instances du pouvoir, à Bruxelles ! Afin de couvrir le tout d’oripeaux démocratiques, tout est prévu. Inscription et vote par internet (www.eju.org), « la constitution du parlement sera préparée dans la première année par un comité constitutionnel qui sera mis en place immédiatement après les élections et sera composé de membres du parlement. Le projet de constitution sera soumis à débat, examen et au vote de l’assemblée générale. »
C’est beau la démocratie.
Information via Contre-info
Quelle armée ?
Par Claude Bourrinet |
Je lis parfois, de-ci, de-là, sur facebook ou sur des sites nationalistes, que les soldats français se révolteront lorsqu'ils sauront. Ne rêvons pas. Il n'y a plus de 1er REP de la Légion étrangère. Il n'y a plus de guerriers, qui ont poussé le patriotisme et le sens historique (même si l'histoire leur a donné tort - mais les vaincus ne sont pas toujours les pires !) jusqu'à la révolte. Il n'y a plus que des soldats qui, comme les Français dans leur ensemble, ont été conditionnés, matraqués par la propagande qui leur explique qu'ils combattent pour le Bien contre le Mal, pour la "liberté", la "démocratie", la "femme", le hamburger et le coca cola, choses toutes délectables pour le consommateur abâtardi de ce début de troisième millénaire.
Les réformes de Chirac et de Sarkozy, qui ont taillé dans les effectifs militaires après avoir coupé l'armée de la Nation, n'ont fait qu'avaliser une situation dont l'aboutissement est la création d'une force spéciale, à l'échelle du monde, au service de l'hyper classe, qui a vocation à être le gendarme de la planète, et dont le rôle est d'assurer la mise en place du Nouvel Ordre totalitaire.
Les états d'âme, malheureusement, s'ils existent, ne serviront pas à grand chose quand il s'agira de tirer.
Car, en l'état où se trouve notre pays, après son intégration forcée dans un Otan, qui est l'ennemi des peuples, après la mise sous tutelle d'un état major qui se trouve, de facto, sous commandement US, après l'abandon de notre souveraineté, de notre indépendance, il est probable que le soldat français tirera. On lui expliquera qu'en face il y a des terroristes, des adeptes de Ben Laden. Le fait est que nous, Français, nous n'avons désormais plus d'armée.
lundi 26 septembre 2011
Précisions au sujet du forum de la nation (15/10/2011)
Forum de la Nation
Colloque nationaliste de 10 h à 19h
sur le thème
Les nationalistes et le mouvement national
Nombreux stands: journaux, associations, mouvements, artisanat dont le Parti Populiste, le Parti Nationaliste Français, le Renouveau Français, l'OEuvre française, le Cercle du Six-Février, les Études Nationalistes, la Joyeuse Garde, les Amis de Léon Degrelle, Rivarol
Ecrivains: Patrick Gofman, Georges Theil, André Gandillon,
Journée animée par le choeur de la Joyeuse Garde
Sous la présidence d'Yvan BENEDETTI
directeur de jeune-nation.com
parmi les intervenants:
Pierre-Marie BONNEAU - Avocat
Jérôme BOURBON - Directeur du journal Rivarol
Gaël de CREPY - Renouveau Français
Alexandre GABRIAC - Jeunesses Nationalistes
André GANDILLON - Rédacteur en chef du journal Militant
Christian PEREZ - Parti Populiste
Alain RICARD - Béziers Fait Front
INVITES D'HONNEUR:
Pierre SIDOS
Fondateur de l'OEuvre française
Oleg TIAHNYBOK
Président de Vo Svoboda
mouvement nationaliste ukrainien
Alberto TORRESANO
Falange Espagnole
Colloque nationaliste de 10 h à 19h
sur le thème
Les nationalistes et le mouvement national
Nombreux stands: journaux, associations, mouvements, artisanat dont le Parti Populiste, le Parti Nationaliste Français, le Renouveau Français, l'OEuvre française, le Cercle du Six-Février, les Études Nationalistes, la Joyeuse Garde, les Amis de Léon Degrelle, Rivarol
Ecrivains: Patrick Gofman, Georges Theil, André Gandillon,
Journée animée par le choeur de la Joyeuse Garde
Sous la présidence d'Yvan BENEDETTI
directeur de jeune-nation.com
parmi les intervenants:
Pierre-Marie BONNEAU - Avocat
Jérôme BOURBON - Directeur du journal Rivarol
Gaël de CREPY - Renouveau Français
Alexandre GABRIAC - Jeunesses Nationalistes
André GANDILLON - Rédacteur en chef du journal Militant
Christian PEREZ - Parti Populiste
Alain RICARD - Béziers Fait Front
INVITES D'HONNEUR:
Pierre SIDOS
Fondateur de l'OEuvre française
Oleg TIAHNYBOK
Président de Vo Svoboda
mouvement nationaliste ukrainien
Alberto TORRESANO
Falange Espagnole
Réjouissons nous !
Par Philippe Delbauvre
Ainsi donc le verdict des grands électeurs est tombé
et le Sénat, pour la première fois depuis le début de la cinquième république,
bascule à gauche. Cela n’avait au demeurant rien de surprenant puisque cette dernière
accumulait les victoires locales les unes après les autres tant et si bien que
la présidence de Nicolas Sarközy durant son quinquennat aura été marquée par
des défaites en série que, semble t-il, seul son départ, pourra y mettre fin.
Bien évidemment les militants stupidement de gauche ou
de droite sont, suivant leur orientation, ravis ou navrés des résultats de
cette dernière élection : stupidement parce que les deux blocs que l’on
nous propose à chaque élection et qui nous sont vantés comme alternatifs par
les media qui conditionnent les cerveaux des membres du corps électoral, sont
en réalité interchangeables.
En ce sens, la prise de contrôle du Sénat par la
gauche ne peut en elle-même que nous laisser dans l’indifférence. De plus, nous
savons d’ailleurs que les lois provocatrices votées naguère par la gauche
furent avalisées avec le temps par la droite.
En revanche, d’un point de vue tactique, il en va
autrement.
Sachant le discrédit qui frappe l’actuel locataire de
l’Elysée, y compris chez ses propres électeurs, et en tenant compte que les
prévisions économiques ne sont pas au beau fixe, il semblerait que sauf bourde
catastrophique, la gauche remportera la prochaine élection présidentielle. S’en
suivra des législatives qu’elle gagnera de la même façon, suite à l’inertie
prise.
C’est donc de tous les pouvoirs dont disposera la
gauche tant à l’échelle locale que nationale. Or, l’attente du corps électoral
est particulièrement vive, qui se traduit par la volonté de
« changement », terme majeur de la campagne de 1981, et réutilisé ces
dernières semaines.
En ce qui nous concerne, nous savons pertinemment que
la gauche ne ménera pas de politique alternative à celle de l’actuel
gouvernement puisqu’elle est liée aux mêmes impératifs économiques et budgétaires
de ce que l’on a coutume d’appeler la droite.
Fatalement donc, la gauche échouera et le corps
électoral s’en détournera. Mais cette fois ci, elle ne pourra plus en imputer
la faute à un Sénat droitier ou à des assemblées locales hostiles. En conséquence,
puisque la gauche dispose désormais de tous les leviers politiques, c’est elle
et elle seule avec tous les moyens qui sera jugée.
En ce qui nous concerne, nous devons dès maintenant
lancer une campagne pronostiquant l’échec à venir des nouveaux locataires
politiques tout en n’omettant pas de souligner ce que fut le Sarközysme et la
mouvance qu’il représente.
Un boulevard s’ouvre à nous !
mercredi 21 septembre 2011
Courageux communiqué du Parti de la France
Oui à la nécessaire reconnaissance d’un Etat palestinien
Après des décennies d’affrontements et de guerres au Proche-Orient, on
ne peut que constater l’échec de toutes les actions diplomatiques et des
soi-disant plans de paix.
Il parait donc clair qu’aucune solution de stabilité et de paix ne sera possible sans reconnaitre le droit à l’existence politique du peuple palestinien et donc le droit légitime à l’existence d’un Etat palestinien.
La négation permanente par Israël des droits historiques du peuple palestinien n’a servi que le camp de tous les fanatiques en exacerbant les frustrations et les haines, en favorisant le terrorisme et en servant l’action des stratèges irresponsables de la tension.
Aucune discussion bilatérale n’a jamais pu aboutir car elles se sont résumées à un rapport de force permanent ou à un dialogue de sourds. Il est temps de créer les conditions de la paix.
Au moment où Mahmoud Abbas, dirigeant de l’autorité palestinienne, souhaite voir reconnaitre par l’ONU un Etat palestinien, l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tient cette semaine à New York a le choix entre un refus entrainant la certitude de la guerre perpétuelle et un accord ouvrant la voie de la paix.
La démonstration semble faite que malgré ses promesses de début de mandat, le président américain Obama n’est plus que la marionnette des puissances financières qui ont fait son élection en 2008 et qui pourraient la défaire en 2012.
En conséquence, il appartient aux autres nations du monde de mettre enfin un terme à la persécution historique dont est victime, depuis trop longtemps et de manière insupportable, le peuple palestinien.
Il est temps, au même titre que l’ONU a reconnu l’existence de l’Etat d’Israël, qu’elle reconnaisse enfin l’existence d’un Etat palestinien créé sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Il parait donc clair qu’aucune solution de stabilité et de paix ne sera possible sans reconnaitre le droit à l’existence politique du peuple palestinien et donc le droit légitime à l’existence d’un Etat palestinien.
La négation permanente par Israël des droits historiques du peuple palestinien n’a servi que le camp de tous les fanatiques en exacerbant les frustrations et les haines, en favorisant le terrorisme et en servant l’action des stratèges irresponsables de la tension.
Aucune discussion bilatérale n’a jamais pu aboutir car elles se sont résumées à un rapport de force permanent ou à un dialogue de sourds. Il est temps de créer les conditions de la paix.
Au moment où Mahmoud Abbas, dirigeant de l’autorité palestinienne, souhaite voir reconnaitre par l’ONU un Etat palestinien, l’Assemblée générale des Nations Unies qui se tient cette semaine à New York a le choix entre un refus entrainant la certitude de la guerre perpétuelle et un accord ouvrant la voie de la paix.
La démonstration semble faite que malgré ses promesses de début de mandat, le président américain Obama n’est plus que la marionnette des puissances financières qui ont fait son élection en 2008 et qui pourraient la défaire en 2012.
En conséquence, il appartient aux autres nations du monde de mettre enfin un terme à la persécution historique dont est victime, depuis trop longtemps et de manière insupportable, le peuple palestinien.
Il est temps, au même titre que l’ONU a reconnu l’existence de l’Etat d’Israël, qu’elle reconnaisse enfin l’existence d’un Etat palestinien créé sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
samedi 17 septembre 2011
jeudi 15 septembre 2011
Pour nos amis juifs, mettons l'Evangile à l'Index!
Via RIVAROL BLOG
On en arrivera peut-être à de telles extrémités, puisque des juifs se croient autorisés à dire ce qu'il faut lire et voir au cinéma. Souvenons-nous de la controverse L-F Céline... Il fallait mettre notre patrimoine littéraire au pilori pour ne pas heurter la sensibilité d'une minorité!
Aux Etats-Unis, voilà que Mel Gibson, muet et prostré depuis ses paroles "antisémites"--ses détracteurs n'attendaient que ça pour se venger du film La Passion-- décide soudainement de faire un film sur... un héros juif! C'était sans compter le lobby qui n'existe pas:
Le Point:
Mel Gibson, à la tête d'un film sur Judas Maccabée ? Et pourquoi ne pas demander à un suprématiste blanc d'interpréter Martin Luther King ? Ou à Bernard Madoff de diriger la Commission fédérale des valeurs mobilières ? La comparaison est du rabbin Marvin Hier, fondateur et doyen du Centre Simon Wiesenthal, qui, comme d'autres représentants de la communauté juive aux États-Unis, se scandalise du nouveau projet de l'acteur et producteur américain : un long-métrage sur la vie de Judas Maccabée, dirigeant juif qui prit la tête de la révolte des Maccabées contre l'empire séleucide au deuxième siècle avant Jésus-Christ.
Le contentieux ne date pas d'hier. Tout le monde garde en tête, en effet, les propos tenus par Mel Gibson en 2006, lorsque, arrêté à Malibu en état d'ivresse, il avait invectivé le policier qui le contrôlait en déclarant : "Les juifs sont responsables de toutes les guerres du monde." Face au tollé, la star avait fini par présenter ses excuses. Mais, ajouté à la polémique sortie de La Passion du Christ en 2004, accusé de ranimer des stéréotypes hors d'âge sur les juifs, l'épisode avait laissé des traces
Or, si la Warner Bros a pris soin de préciser qu'aucune décision n'était encore prise dans le projet de biopic sur Judas Maccabée, l'agent de la star, Alan Nierob, a affirmé que Mel Gibson était bien en discussion avec le studio. Et qu'il pourrait même se voir confier la réalisation du film. "En tant que héros du peuple juif et en tant que héros universel dans le combat pour la liberté religieuse, Judas Maccabée mérite mieux", estime Abraham Foxman, directeur national de la Ligue anti-diffamation. "C'est tout simplement une insulte pour les juifs", a déclaré, pour sa part, Marvin Hier.
Gibson cèdera-t-il aux pressions? Dans son film La Passion, la phrase tirée de l'Evangile "Que son sang (le sang du Christ) retombe sur nous et sur nos enfants!" n'avait pas été supprimée mais elle n'avait pas été sous-titrée. Le film étant en araméen, l'honteuse réplique n'a donc pas résonné aux oreilles des spectateurs. Un compromis en forme de défaite pour l'acteur américain. On se demande ce que le centre Simon Wiesenthal et les autres associations communautaires attendent pour exiger qu'on ne traduise plus non plus cette réplique dans les nouvelles éditions de l'Evangile!
Notons également que les juifs s'approprient ici l'Ancien Testament, comme si Gibson, qui se déclare chrétien, n'avait pas le droit d'en revendiquer l'héritage. Il y a fort à parier d'ailleurs que Gibson ne songeait pas avec ses Maccabées à produire un film antisémite, car à l'époque des Maccabées, le peuple Hébreu est encore le peuple élu, le Messie n'a pas été persécuté et mis à mort. Bref, c'est aussi stupide que si les rabbins déclaraient que les chrétiens n'ont aucunement le droit de faire un film sur Moïse.
mercredi 14 septembre 2011
Interview exclusive de Carl Lang
Carl LANG : “Il faut décoloniser la France et l’Europe”
Le 13 septembre, dans un hôtel situé à deux pas de la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides à Paris, Carl Lang a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012. Soutenu par la NDP de Robert Spieler, le MNR d’Annick Martin, le président du Cercle national des combattants Roger Holeindre, le président de France Résistance Pierre Descaves, tous présents dans la salle, le chef du Parti de la France a expliqué les raisons de son engagement.
Nous l’avons rencontré pour qu’il nous explique le sens de sa démarche.
RIVAROL: Pourquoi êtes-vous candidat à la présidentielle?
Carl LANG:
Après un examen attentif de la situation politique en France, il nous
est apparu urgent d’engager un processus de refondation
de la droite nationale et européenne. Cette reconstruction comprend
plusieurs étapes: la présentation d’un candidat à la présidentielle et
la mise en place d’une structure confédérale de
rassemblement des nationaux pour les législatives de juin 2012.
Cette refondation se fait à la fois sur la forme et sur le fond. Nous ne
croyons pas à des structures qui accordent les pleins
pouvoirs à une personnalité sans contrepoids ni dialogue en interne.
Cette forme autoritaire et centralisée a montré ses limites ; nous
croyons à une démarche collégiale et confédérale. Sur
le fond nous entendons afficher clairement nos convictions, nos
valeurs et nos principes. Or aujourd’hui aucun des candidats déclarés ne
se réclame de la droite nationale et européenne. Nicolas
Sarkozy est le candidat de la droite ultra-libérale, européiste et
mondialiste, Dupont-Aignan est un candidat qui se veut gaulliste, Mme Le
Pen se dit ni de gauche ni de droite, elle se déclare
même plus à gauche qu’Obama et se dit proche du socialiste Arnaud
Montebourg! Nos idées et nos valeurs n’étant pas représentées, il était
naturel et légitime que je sois candidat.
R.: Quels sont les axes de campagne que vous allez développer ?
Carl LANG :
Notre campagne a deux mots d’ordre: décolonisation de la France et de
l’Europe car notre pays et notre continent font
face depuis plusieurs décennies à un processus massif et destructeur
de colonisation migratoire, économique, financière, culturelle et
reconquête nationale et européenne dans tous les domaines.
Pendant longtemps nous avons mené des batailles de résistance
nationale. Il faut aujourd’hui engager tous azimuts une bataille
politique de reconquête.
REFUS DE LA CULTURE DE MORT
Reconquête culturelle, identitaire et
spirituelle d’abord. Il faut affirmer le droit du peuple français à
rester lui-même et défendre de manière intransigeante
notre patrimoine national, nos valeurs de civilisation. Refusant
tout discours laïciste, nous entendons rappeler la tradition chrétienne
de la France.
Reconquête sociale, familiale et
démographique. Au-delà de la dette financière, il faut répondre à la
dette démographique de notre pays. Nous devons réaffirmer le
rôle essentiel de la famille dans notre société. Nous proposons la
mise en place d’un statut de la mère de famille, nous entendons défendre
le modèle familial conforme à la tradition française et
chrétienne et fondé sur le mariage d’un homme et d’une femme, nous
nous opposons totalement aux idéologies de mort (avortement,
euthanasie…) Nous prônons la défense de la vie de la conception à
la mort naturelle, du mariage traditionnel et nous refusons
catégoriquement toutes les formes subversives de destruction du modèle
familial (Pacs, mariage et droit d’adoption pour les
homosexuels…)
Notre pays étant écrasé par le poids
de la dette et des déficits publics, en matière sociale nous sommes par
ailleurs favorables non pas seulement à la préférence
nationale mais à l’exclusivité nationale. Les aides sociales et
familiales doivent en effet être réservées en France aux familles
françaises .
MISE EN PLACE D’UNE TVA SUR LES PRODUITS IMPORTÉS
Reconquête économique et budgétaire.
Il est temps de sortir la France d’un état de fait post-socialiste,
quasi-collectiviste ou étatiste. Nous avons un potentiel de
redressement économique en nous appuyant sur l’initiative privée,
sur l’entreprise, sur le risque, en sortant de l’Etat Providence, de
l’étatisme, du fiscalisme, bref en tournant le dos à
trente-cinq ans de quasi-socialisme. Face au dogme du libre-échange,
à la dictature du marché ouvert, il faut mettre en œuvre une régulation
financière et commerciale, une redéfinition des règles
du commerce mondial de sorte que nos produits fabriqués en France
puissent redevenir compétitifs. Il faut produire français en France avec
des Français en permettant aux entreprises d’être
libérées du coût des charges sociales qui sont insupportables. Je
propose que soit mise en place une TVA spécifique sur les produits
d’importation qui permettrait de financer notre système de
protection sociale et de libérer le travail du poids des cotisations
sociales.
Outre le principe de régulation des
échanges, il faut réaffirmer la préférence communautaire qui est depuis
longtemps abandonnée, mettre en place une étroite
surveillance financière. Il faut différencier les banques de dépôt
et les banques d’affaires. La frontière entre les deux doit être nette
afin que les épargnants ne soient pas lésés. L’Etat doit
contrôler les activités bancaires et, si le besoin s’en fait sentir,
peut même nationaliser telle ou telle banque. Il faut affirmer aussi le
principe de responsabilité budgétaire. Depuis 1974
tous les budgets de l’Etat ont été déficitaires. Aujourd’hui l’impôt
sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette. Nous ne pouvons
plus continuer ainsi. Au lieu d’augmenter les impôts, ce
qui est imbécile, il faut réduire les dépenses publiques. Sait-on
que le coût de l’immigration est de 70 milliards d’euros par an?
En matière économique, il faut aussi
promouvoir le savoir et le savoir-faire et entreprendre à cet effet une
grande réforme de la formation continue. Il faut aussi
affirmer le principe de l’indépendance énergétique et alimentaire de
la France. L’agriculture est une activité stratégique et nous devons
protéger le monde paysan. La reconquête économique
implique enfin la mis en œuvre de la préférence nationale et
européenne à l’embauche.
Reconquête de la sécurité intérieure
pour que soit rétabli l’ordre public. La loi doit être appliquée
rigoureusement dans tous les domaines et les délinquants
étrangers systématiquement expulsés.
Reconquête de la souveraineté
nationale. Nous souhaitons en effet construire une Europe des patries.
Nous refusons l’Europe fédérale et centralisée. L’Europe doit
être à géométrie variable et ne pas être un carcan. Elle doit être
respectueuse de la souveraineté et de l’identité des nations qui la
composent.
Reconquête diplomatique avec une
politique étrangère qui soit conforme aux intérêts de la France et de
l’Europe dans le cadre d’une grande Europe des nations
souveraines et des peuples libres. Le monde tel qu’il existait au
lendemain de la Seconde Guerre mondiale a disparu avec l’effondrement de
Berlin et de l’Union soviétique. Pourtant nos dirigeants
agissent encore aujourd’hui comme si nous avions toujours affaire au
bloc Est-Ouest. Or nous n’avons pas à défendre les intérêts
géostratégiques des Etats-Unis. En ce sens, nous condamnons la
participation de notre pays à la guerre en Afghanistan et en Libye.
Le recours à nos forces armées n’est légitime que lorsque notre défense
intérieure ou extérieure est directement mise en cause,
lorsque nos intérêts vitaux sont en jeu ou lorsque des
ressortissants français à l’étranger sont menacés. Plutôt que de nous
aligner sur l’Oncle Sam, il nous paraît urgent de mettre en place des
relations de partenariat privilégié avec la Russie.
ABROGATION DE LA LOI GAYSSOT
Reconquête institutionnelle et
démocratique. La France est certes une République, mais certainement pas
une démocratie. Il serait urgent de rétablir la démocratie
représentative : lors de toutes les élections (muncipales,
territoriales, législatives, européennes) le système proportionnel
intégral doit s’appliquer de sorte que toutes les composantes de
l’opinion soient enfin représentées dans les diverses assemblées. Il
est par ailleurs évident qu’il faudra aussi abroger d’urgence la loi
Gayssot, législation liberticide qui est le fruit d’une
véritable dictature de la pensée.
R. : Votre comité national de
soutien est présidé par Fernand Le Rachinel qui par le passé a ramené
beaucoup de signatures à Jean-Marie Le Pen. La
barre des cinq cents paraphes n’est-elle pas pour vous un obstacle
infranchissable?
C. L. : En
effet, Fernand Le Rachinel, ancien député, conseiller général honoraire
de La Manche, meilleur ouvrier de France, a
accepté de présider mon comité de soutien et il aura un rôle actif
dans la campagne et notamment dans la collecte des parrainages. J’ajoute
que le vice-président est Daniel Duhamel, commandeur de
la Légion d’honneur, médaillé militaire, commandeur de l’Ordre
national du mérite, croix de guerre TOE, sept citations, deux fois
blessé et qui a été conseiller régional du
Nord-Pas-de-Calais.
S’agissant de la collecte des
signatures, sachant qu’il y a eu trois candidats trotskistes en 2002, on
ne voit pas pourquoi le seul candidat qui se revendique de la
droite nationale et européenne n’aurait pas ses signatures. Même si
c’est difficile, nous allons nous battre avec foi et énergie.
R. : Au fond qu’est-ce qui
vous distingue de Marine Le Pen qui, le 12 septembre, vous a qualifié de
«candidat d’extrême droite» ?
C.L. : Que
Mme Le Pen utilise à notre endroit le langage de l’extrême gauche et de
SOS-Racisme, c’est son affaire. Pour notre part
nous ne nous positionnons pas par rapport à telle ou telle
candidature, nous défendons nos convictions et nos principes. Mais il
est vrai qu’au-delà de questions de comportement et de mode de
fonctionnement, nous avons au moins quatre divergences majeures avec
Mme Le Pen. D’abord sur la question des valeurs: elle est pour la
laïcité, nous sommes contre. Nous sommes par ailleurs
clairement pour la défense de la vie et de la famille traditionnelle
et le refus de la culture de mort. Ensuite sur les questions
économiques, même si pour nous l’Etat doit bien sûr avoir un rôle
de régulation, nous ne sommes pas pour autant étatistes,
collectivistes et dirigistes. Nous croyons à l’initiative privée, à la
libre entreprise et à la nécessaire réduction des charges et des
impôts. Ensuite nous insistons sur la dimension européenne de notre
combat. Nous ne sommes plus en 1911 où la France avait des colonies et
était l’une des trois puissances principales au monde.
Notre pays a un rôle majeur à jouer en Europe et, tout en veillant à
la défense de ses intérêts et au maintien de sa souveraineté, il ne
doit pas s’isoler. Nous affirmons clairement notre
attachement à la civilisation européenne et chrétienne et notre
volonté de décoloniser notre pays.
Propos recueillis par Jérôme Bourbon.
XIVè forum de la nation
Le XIVe Forum de la Nation se tiendra à Lyon le samedi 15 octobre 2011 à partir de 10h00.
Le thème central du Forum sera : "Les nationalistes et le mouvement national".
Remarques succintes au sujet de l'entretien accordé par Car Lang à Rfi
A bien des égards, et en
vertu de l’entretien de l’entretien accordé à Rfi par Carl Lang, le Front
National apparaît comme plus radical que ne l’est le Parti de la France.
1/ Ainsi par exemple que le
choix de la terminologie « droite nationale » préférée à celle du « Ni
droite, ni gauche » mariniste que nous préférons.
2/ Ainsi que la critique du « plus
à gauche qu’Obama » de Marine le Pen qui positionne le Pdf en matière
sociale chez les libéraux. (Pourquoi diable nos hommes politiques mettent-ils
encore malgré les nombreuses expériences un signe d’égalité entre gauche et prestations
sociales ?)
3/ Ainsi en est-il de la
remise en cause des 35h ainsi que de la retraite à 60 ans : si l’idée n’est
pas saugrenue, elle n’en vient pas moins de l’Ump.
4/ Ainsi en est-il de la
critique de l’Etat, elle aussi libérale, alors que nous constatons au quotidien
le manque d’Etat.
5/ Ainsi en est-il de la
critique de la laïcité mariniste dont nous savons très bien que c’est un
instrument islamophobe.
6/ Ainsi en est-il de l’apologie
de l’Europe, dont la structure n’a pas été évoquée mais dont l’apologie est
faite.
En revanche, on peut
constater une rupture d’avec le monde ambiant via l’apologie du Catholicisme.
Fronde des pays de l’Est sur la réforme de la zone euro… chiche !
Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch,
membre du Bureau Politique du FN,
Député Français au Parlement Européen :
membre du Bureau Politique du FN,
Député Français au Parlement Européen :
Sept
pays de l’est (Pologne, République tchèque, Hongrie, Roumanie,
Bulgarie, Lituanie, Lettonie), membres de l’Union européenne et promis
au passage à l’euro, se plaignent de ne pas être associés aux
discussions sur l’avenir – bien compromis – de la monnaie unique.
Ils menacent, si cette situation perdurait, de remettre en cause leur future adhésion à l’euro, en consultant leurs peuples par referendum, ce que certains d’entre eux s’étaient d’ailleurs dispensés de faire au moment de leur adhésion à l’Union.
Ils menacent, si cette situation perdurait, de remettre en cause leur future adhésion à l’euro, en consultant leurs peuples par referendum, ce que certains d’entre eux s’étaient d’ailleurs dispensés de faire au moment de leur adhésion à l’Union.
Chiche ! Ce ne serait que démocratie et
chacun des peuples de l’Union européenne aurait dû pouvoir donner son
avis spécifiquement sur l’euro. Les sept « frondeurs » devraient donc
effectivement procéder, en tout état de cause et immédiatement, à ces
consultations.
Mais il est à craindre que cette menace
ne soit que de l’esbroufe : quand le Titanic fait eau, les gens de bon
sens savent que ce n’est pas le moment de monter à bord pour partir en
croisière. Quand ils savent que la réponse prévisible ne leur plaira
pas, ou les liera de manière insupportable par rapport à leurs propres
objectifs, les gouvernements de mauvaise foi n’organisent pas de
referendum.
lundi 12 septembre 2011
De l’irraisonnée conversion des nationalistes et nationaux à l’islam.
Par Philippe Delbauvre
Il est une mode, certes pas nouvelle, sur laquelle il
serait bon de s’interroger, à savoir celle qui consiste à s’islamiser au nom de
la résistance au Nouvel Ordre Mondial.
Evolien, je suis par voie de conséquence un opposant
résolu à ce que les sociologues appellent la postmodernité voire
l’hypermodernité, caractérisée par le vide spirituel ainsi que par le triomphe
du matérialisme via la société de consommation. C’est là, paradoxalement une
victoire après coup du marxisme qui récolte les fruits de son travail de sape
effectué durant plus d’un siècle. Inutile de rappeler les accointances que mon
lecteur connaît bien entre capitalisme et communisme, justement considérés
comme les deux face d’une même médaille. Religion, dont l’étymologie de vient
pas de « relier » mais de « tourné vers Dieu », à part
entière, l’islam peut nous rendre compréhensif à son égard sachant que ses
membres représentatifs ne se limitent pas à l’ici bas mais s’inscrivent
volontairement au-delà du monde phénoménal.
Pour autant, je tiens à effectuer une sévère mise en
garde quant à la démarche de la conversion à l’islam qui, à bien des égards,
est un non sens.
1/ Objectivement, on peut se demander en quoi des
personnalités fières de leurs origines européennes, fierté qui a motivé leur
engagement politique, décident volontairement de s’acculturer en embrassant une
religion dont la spiritualité est géographiquement arabique et par voie de
conséquence nullement européenne.
2/ L’un des facteurs d’union et de construction de
l’Europe fut justement, par réaction, l’opposition à l’islam. Cela fut vrai
géographiquement tant au Sud (Espagne) qu’à l’Est (Turquie). En ce sens,
l’islam représente bien une ligne de fracture entre ce qui est européen et ce
qui ne l’est pas. Peut être pourrait-on me reprocher l’importance que je porte
au passé si ces convertis ne se réclamaient pas aussi du passé afin de
justifier leur conversion : on ne défend pas l’identité européenne en
adhérent à une religion qui lui est totalement étrangère et qui, au moins dans
le passé, lui fut opposée.
3/ Puisqu’il vient d’être question du passé, je
comprends très bien ce que fut l’apologie d’une alliance euro-arabe et donc
musulmane face aux deux empires matérialistes que constituèrent à une certaine
époque tant les Etats-Unis que l’Union soviétique. Si ce positionnement pouvait
éventuellement se justifier à une certaine époque, tel n’est plus le cas depuis
au moins deux décennies (date de la levée du rideau de fer).
4/ On n’a pas le droit dès lors où l’on fait preuve
d’honnêteté intellectuelle de feindre d’ignorer la durable collusion entre
régimes musulmans et Nouvel Ordre Mondial : les exemples marocains et
saoudiens sont ici révélateurs. Il en est pratiquement de même pour les
différents pays de la péninsule arabique.
5/ Faisons fi maintenant du passé afin de nous
intéresser à la situation au présent. La célébration de ce que certains ont
appelé printemps arabes fut justement effectuée par les tenants du nouvel ordre
mondial et l’Arabe d’Afrique du Nord ne rêve, pour l’instant, que de la société
de consommation à laquelle, lui aussi, il espère avoir droit.
6/ L’actuelle démocratisation de plusieurs pays arabes
qui se fait dans l’euphorie , risque fort, via le suffrage universel,
d’engendrer des conséquences catastrophiques pour les Européens. La
rémunération en Afrique du Nord a déjà atteint un tel niveau que les
populations concernées ne peuvent concurrencer une main d’œuvre asiatique à vil
prix. De surcroît, les habitants de ces pays sont particulièrement jeunes, ce
qui risque fort de se traduire dans les urnes par des votes extrêmes suite au
chômage endémique non résolvable. Dans le même temps, les fondamentalistes
musulmans effectuent un maillage social d’importance et attendent leur heure.
7/ D’un point de vue spirituel, puisque les raisons
politiques invoquée qui sont analysées plus haut ne sont pas cohérentes, je
m’étonne de conversion à l’islam de la part de catholiques qui n’ont, pour la
plupart, pas pris le temps de connaître leur propre religion. Il existe
suffisamment de nuances entre les différents penseurs catholiques pour que
chacun puisse y trouver son joyau. Que, dans le cadre de la Foi, on privilégie
le sentiment et Saint Augustin comblera le lecteur. Qu’un catholique soit
davantage épris de rationalité et le Thomisme lui procurera tout ce dont il a
besoin.
8/ En dernier lieu, si l’on est vraiment rebelle au
Catholicisme tout en se réclamant de l’Europe, alors il vaut mieux pour
d’évidentes raisons historiques, se référer au paganisme qu’à l’islam.
Une explication
Contrairement à ce que semble suggérer son nom, l'infanterie de marine dépend de l'armée de terre.
Le déni des réalités, la clé du mystère de notre décadence par Marc ROUSSET
Le
déni des réalités par nos sociétés sous l’emprise des médias
politiquement corrects et des politiciens pratiquant l’art de plaire et
du mensonge avec pour seule fin d’être réélus, est l’explication
principale de notre décadence.
Le
libre échange mondialiste comme l’a très bien démontré Maurice Allais
n’est rien d’autre que le suicide économique des pays occidentaux,
l’Allemagne, au-delà des apparences, ne devant être que le dernier pays à
connaître à son tour ce sort peu enviable. Alors que le discours
dominant du journalisme proclame depuis trois décennies que le
protectionnisme européen est le mal absolu, les travaux de Paul Bairoch à
Genève et de nombreuses universités américaines (industrialisation de
l’Asie, Tariff Growth factories…) aboutissent à un résultat inverse. Quant à la théorie de Ricardo, elle ne vaut que dans un monde stable et figé du XVIIIe
siècle faisant abstraction des mouvements internationaux de capitaux de
notre monde actuel, des taux de change qui peuvent varier de 50 % et de
la mise en œuvre des technologies de pointe dans les pays à bas
salaire. La désindustrialisation et le chômage structurel tant aux
États-Unis (17 % au-delà du taux officiel de 9,1 %) qu’en Europe
témoignent enfin du déni des conséquences catastrophiques pour les
peuples du libre échangisme mondialiste qui ne fait que le bonheur des
sociétés multinationales. Enfin, le symbole même de la ligne Maginot qui
a parfaitement joué son rôle est un déni historique des réalités; par
là même on instille dans nos esprits l’idée fausse qu’il est inutile de
réagir et de songer à se défendre ! La seule erreur en 39-40 a pourtant
été de ne pas continuer la ligne Maginot jusqu’à Dunkerque et de ne pas
avoir de divisions mécanisées blindées. Les Allemands avaient la ligne
Siegfried qui elle aussi a magnifiquement fonctionné et coûté de
nombreuses vies aux Alliés fin 1944 – début 1945 !
De
même nos élites nient les réalités de la disparition programmée de la
langue française qu’ils trahissent, comme Valérie Pécresse et tant
d’autres, du matin jusqu’au soir, d’une façon éhontée. Selon Claude
Hagège du Collège de France, « avant un demi-siècle, les langues autres
que l’anglais auront disparu en Europe ou, alors, se seront
provincialisées ». Les réalités, c’est le stupide accord de Londres
signé sous la présidence de Nicolas Sarkozy qui fait de
l’anglo-américain la langue des brevets de l’Europe. Les réalités, c’est
qu’en 1945, 95 % des jeunes Italiens étudiaient le français; ils
représentent moins de 30 % aujourd’hui et le français n’est même plus
enseigné comme première langue en Italie ! La réalité, c’est que la
langue française est envahie par les armées du sabir anglo-américain qui
la ravagent comme les armées anglaises ravageaient la France pendant la
Guerre de Cent Ans et que, si rien ne change, l’on se dirige à terme
vers une nouvelle Louisiane !
Il
m’a fallu attendre un grand nombre de printemps pour apprendre que,
contrairement à tout ce que j’ai pu voir depuis que je suis sur cette
Terre, selon la théorie du « gender », autre énormité qui nous
arrive directement des États-Unis, la masculinité et la féminité ne
seraient pas déterminées par le sexe de la personne, mais par la culture
: bref, on ne naîtrait pas homme ou femme, mais on le deviendrait !
Cette folle théorie heurte le sens commun le plus élémentaire et son
grand ennemi est la nature, la loi naturelle que l’on veut bizarrement
nier tant il est facile de jongler et de dire n’importe quoi dans le
monde virtuel des idées…
Que
l’on songe également aux cocoricos démographiques français, soi-disant
champions d’Europe de la natalité qui nient la réalité, à savoir la
perte du caractère blanc et européen du peuple de France avec un taux de
fécondité des femmes européennes de 1,7 enfants par femme, soit moins
que le taux de reproduction d’une population à l’identique qui doit être
de 2,1, tandis que l’invasion en cours continue avec un taux de
natalité des populations immigrées d’origine extra-européenne de 3,4.
Les médias en ne publiant que des chiffres globaux, nient les
catastrophiques réalités démographiques.
En
matière d’immigration, les bien-pensants à l’humanisme exacerbé, comme
le remarque Jean Raspail, déclinent à l’infini les valeurs républicaines
oublieux que la France est une « patrie charnelle » qui existait déjà
bien avant 1789, avec des frontières; ils n’arpentent pas assez souvent
les couloirs parisiens du métro ou du R.E.R. pour constater l’invasion
en cours ! La réalité, c’est que les naissances d’origine
extra-européennes représentent 17 % des naissances aujourd’hui et
qu’elles atteindront 30 % en 2030 et 50 % en 2050, si rien ne change !
La réalité, c’est que la France compte plus de 550 000 immigrés en
situation irrégulière dont le coût annuel est de 4,6 milliards d’euros
tandis que le coût global des 7,8 millions d’immigrés légaux et illégaux
est de 35 milliards d’euros par an ! Il y a là des premières économies
bien réelles à faire, quitte à donner l’ordre de tirer pour défendre nos
frontières ou rétablir l’ordre dans nos banlieues criminelles, comme
l’auraient fait tout naturellement et sans états d’âmes nos pères depuis
la nuit des temps, après sommation !
La
crise de l’endettement public et de l’euro fait penser à ce qu’a connu
l’Argentine. Tout allait très bien dans ce pays jusqu’à ce que l’on
reconnaisse subitement que c’est la faillite généralisée. L’ancien
ministre des Finances d’Argentine, Robert Lavagna, lors d’une rencontre
début juillet 2011 à Aix-en-Provence, qui était aux manettes peu après
que son pays ait répudié sa dette souveraine en 2001 – 2002 a pu
dire : « Il y a d’abord un refus de la réalité. Puis un retard à
reconnaître la crise au fur et à mesure que les déséquilibres
s’accroissent : on continue de dire qu’il s’agit d’un problème de
liquidités alors que le pays n’est plus solvable ni compétitif ». La
réalité, c’est que l’Europe traverse une crise profonde car elle gère
ses finances en s’inspirant des idées socialistes irresponsables de
Madame Aubry (surnombre de fonctionnaires, 35 h., âge de la retraite,
endettement inconscient et sans fin pour relancer la consommation au
lieu de consacrer, comme l’Allemagne, ces mêmes ressources pour muscler,
créer et développer l’offre, c’est-à-dire investir dans les
entreprises !). La réalité, c’est que la France présente des comptes en
déficit depuis trente ans quelle que soit la conjoncture économique,
qu’elle croule sous 1600 milliards d’euros de dettes et qu’avec des taux
d’intérêts aujourd’hui très faibles, elle consacre déjà 50 milliards au
paiement de ses seuls intérêts, soit davantage qu’au budget de
fonctionnement de l’Éducation nationale ! Merci Monsieur Mitterrand,
Merci Monsieur Chirac, sans oublier notre Président actuel légèrement
moins irresponsable sur le seul plan économique ! Quant à la Grèce, on a
réussi à faire passer pour solvable un pays techniquement en faillite.
L’U.E., Messieurs Sarkozy, Trichet, Strauss-Kahn, toutes les banques
françaises et allemandes, et la béni oui-oui Madame Lagarde avec sa
brillante carrière consistant à plaire dans l’air du temps anglo-saxon,
insistaient pour sauver un pays ruiné, avec un déficit budgétaire qui
représente 10 % du P.I.B. et une dette de 350 milliards qui dépasse de
150 % la richesse produite en un an ! Telle la Cigale de La Fontaine,
après avoir chanté pendant plus de trente ans, voilà venu le temps pour
les Européens (tout comme pour les Américains) de rembourser les dettes
abyssales bien réelles. Et lorsque les agences de notation font enfin
leur travail, en décrivant les tristes réalités, les mêmes bien-pensants
hypocrites qui leur avaient reproché de ne pas avoir dévoilé
l’escroquerie des « subprimes » crient au scandale en
souhaitant casser ce thermomètre inflexible, froid et accusateur qui
leur fait si peur ! L’Allemagne, elle est revenue aux quarante heures,
va faire passer l’âge de la retraite à 67 ans et a des charges
salariales pour ses fonctionnaires qui représentent 7,2 % du P.I.B.
contre plus de 13 % du P.I.B. pour la France ! Redresser la France et
les comptes français n’est donc pas compliqué; il suffit d’avoir
l’estomac et la volonté d’un de Gaulle : combattre effectivement
l’immigration extra-européenne avec une immigration zéro, la politique
du retour et une aide nataliste pour les seules familles européennes,
passer aux quarante heures, revenir à l’âge de la retraite à 65 ans de
l’avant-catastrophe mitterrandiste, diminuer le nombre des
fonctionnaires d’une façon drastique pour gagner 6 % du P.I.B.,
augmenter le budget de la défense à 3 %du P.I.B., faire preuve
d’autorité et demander aux jeunes lycéens irresponsables, endoctrinés
qui manifestent pour la retraite à 60 ans de revenir à leurs chères
études, ce dont ils ont bien besoin, vu le niveau actuel du
baccalauréat… Et, sans même parler de l’Allemagne, voyons comment la
Suède et le Canada ont réalisé leur spectaculaire redressement en
s’attaquant en particulier à l’inefficacité de la fonction publique, exit
donc les énarques carriéristes, technocrates prétentieux, ne songeant
qu’à pantoufler dans le privé, avides de privilèges cachés par les
nuages de fumées protectrices du service public, aux beaux discours
lénifiants, mais irréalistes et incapables depuis la création de
l’E.N.A. en 1945 de mettre en place des structures administratives
légères, compétitives et efficaces.
En
matière de défense, au-delà des rodomontades sarkoziennes, la réalité ,
c’est que la France, avec un effort insuffisant de 1,5 % du P.I.B. (5,1
% sous le général de Gaulle), des régiments qui fondent comme neige au
soleil, et des équipements militaires prototypes, devient une puissance
militaire de second ordre, un valet de l’O.T.A.N. ! La réalité, suite à
l’intervention en Libye, c’est que l’amiral Pierre Forissier, chef de la
marine, a insisté publiquement le 10 juin 2011 sur les contraintes de
« régénération » des équipements et des hommes. Elles feront que si
l’opération libyenne dure jusqu’à la fin de 2011, il faudra se passer de
l’unique porte-avions français en 2012. Il est en effet du devoir d’un
chef militaire de dire les choses telles qu’elles sont quand il y va du
maintien des capacités opérationnelles dans la durée et de la vie des
hommes et des femmes qui sont sous ses ordres. Quant à la défense
européenne qui devait être la contrepartie de la réintégration de la
France dans l’O.T.A.N., la réalité, c’est que le président Nicolas
Sarkozy, après son passage en force devant le Parlement pour faire
avaler la pilule, nous a illusionné une fois de plus, que le sujet est
enterré, suite à l’éternelle opposition britannique, et que la cellule
de planification opérationnelle du Q.G. européen à Cotenbergh dans les
environs de Bruxelles qui comprend en tout et pour tout huit personnes,
n’a jamais été utilisée, même pour l’intervention au Tchad !
En
ce qui concerne la folie droit-de-l’hommiste propre à notre époque, en
opposition totale avec l’histoire vécue depuis qu’il y a des hommes
sur terre, nous citerons seulement le très réaliste Joseph de
Maistre : « J’ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes.
Je sais même grâce à Montesquieu qu’on peut être persan; mais quant à
l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie; s’il existe, c’est
bien à mon insu (1) ».
Nous vivons donc la folie de l’« Irrealpolitik
» avec les pertes des valeurs de la famille, de la patrie, de
l’effort, du dépassement de soi, du travail, de l’autorité, du devoir,
bref tout ce qui a fait la grandeur de la France depuis les débuts de
son histoire jusqu’à la perte de son Empire ! À ce déni des réalités
salvatrices des valeurs traditionnelles et des faits, ont succédé
l’individualisme, l’hédonisme matérialiste, l’irresponsabilité, la
repentance, le droit-de-l’hommisme, les envolées lyriques humanistes,
style Bernard-Henri Lévy, qui nous conduisent à la décadence. Les
Européens occultent délibérément les réalités ethniques, géographiques,
identitaires, démographiques, économiques, historiques, considérées
comme des résidus du passé. De Gaulle parlait de « la lampe merveilleuse
qu’il suffirait de frotter pour voler au dessus du réel ». Cioran, lui,
au-delà du déni des réalités, dans deux ouvrages écrits en 1956 et
1964, avec des sentiments prémonitoires, nous aide à mieux réaliser le
malaise existentiel de l’Européen : « Pauvre Occidental ! La
civilisation, son œuvre, sa folie, lui apparaît comme un châtiment qu’il
s’est infligé et qu’il voudrait à son tour faire subir à ceux qui y ont
échappé jusqu’ici (2) ». « Les traces du barbare qu’il fut, on les
chercherait en vain : tous ses instincts sont jugulés par sa décence. Au
lieu de le fouetter, d’encourager ses folies, ses philosophes l’ont
poussé vers l’impasse du bonheur (3). » « Nous nous illusionnons à
propos de l’idéal du bien vivre qui n’est que la manie des époques
déclinantes (4). »
Marc Rousset
Notes
1 : Joseph de Maistre, Considérations sur la France, 1797.
2 : Émile-Michel Cioran, La Chute dans le temps, Gallimard, 1964, p. 36.
3 : Émile-Michel Cioran, La Tentation d’exister, Gallimard, 1956, p. 30.
4 : Idem, p. 27.
Via EUROPE MAXIMA
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