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dimanche 4 septembre 2011
Au sujet d'un communiqué du parti de la France.
Communiqué du parti de la France en date du 28 août:
Mesures gouvernementales: du racket d’Etat à la répression fiscale
L’association politique de malfaiteurs budgétaires qui gouverne la France depuis 1974 vient de franchir une nouvelle étape dans la fuite en avant fiscaliste. Après des décennies de racket fiscal obligatoire imposé par l’Etat aux Français, nous entrons, avec ces nouvelles mesures gouvernementales d’impôts et de taxes dans l’ère de la répression fiscale.
La dictature fiscale d’un Etat omnipotent et dépensier, champion de la zone euro des dépenses publiques (56% du PIB en 2009), fait payer lourdement aux Français les conséquences de trente ans de gaspillages publics, d’étatisme triomphant, de collectivisme rampant, de démagogie socialisante, d’immigration ruineuse et d’idéologie mondialiste.
Le plus grave est que cette politique répressive ne fera qu’aggraver la situation économique de la France et affaiblir le niveau de vie des Français, sans rien résoudre du poids insupportable de la dette publique et des déficits, de l’absence de croissance et du chômage.
La pseudo règle d’or du retour à l’équilibre budgétaire n’est évidemment qu’une nouvelle mascarade médiatique. Le premier ministre annonce avec beaucoup de gravité, un plan de réduction d'1 milliard d’euros du déficit budgétaire en 2011 et de 11 milliards d’euros en 2012 : il se trouve que le 6 juillet 2011, le Parlement a adopté le projet de loi de finances rectificative pour 2011 en faisant passer le déficit budgétaire de 91,6 milliards d’euros à 92,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 700 millions. Où était donc, il y a un mois, la volonté gouvernementale et parlementaire de retour à l’équilibre budgétaire ?
En vérité, la France qui se situe dans le top 5 mondial pour le taux de prélèvements obligatoires et en tête de la zone euro pour le taux des dépenses publiques, n’est jamais sortie du socialisme et de l’étatisme.
Puisque les Français sont contraints par l’Etat de se serrer la ceinture, exigeons que l’Etat et les collectivités locales commencent par montrer l’exemple.
Il semblerait que pour le Parti de la France, via ce communiqué, dont on trouve des variantes sur Npi, la lutte contre le socialo-communisme (période pourtant restreinte à 1981/1984) reste l'ennemi principal.
Comme si la gauche n'avait pas changé depuis et ne s'était pas convertie au libéralisme conforme au nouvel ordre mondial.
Outre que le texte présente des boursouflures (on dirait de la rhétorique communiste inversée), il apparaît davantage comme un tract simpliste et caricatural qui ne pose pas les problèmes de fond qui consisterait à chiffrer le budget à venir.
Puisqu'il existe un décalage entre l'argent perçu par l'Etat et celui dépensé (200/300 milliards), il faudrait donc penser un plan de retour à l'équilibre.
L'Etat ces dernières décennies s'est considérablement désinvesti de ses missions en s'inspirant bien des modèles d'outre-Manche et d'outre-Atlantique.
Ainsi en est-il du non remplacement d'une fonctionnaire sur deux à la retraite (c'est socialiste ?), ainsi en est-il de la dissolution de nombreux régiments de l'armée (même question), ainsi en est-il du moindre remboursement des médicaments, de la carence en magistrats, en personnel pénitentiaire, en structures d'incarcération, de policiers. Il en est de même pour la culture où l'Etat se garde bien de restaurer abbayes et châteaux qui font pourtant parti du patrimoine national.
Une politique présuppose une masse d'argent qu'il faut bien collecter si l'on veut faire vraiment bouger les choses: Ainsi en est-il de l'impôt direct, de l'împôt sur les sociétés, et bien évidemment de la Tva.
Promettre aux Français qu'ils gagneront plus (via une baisse des prélèvements), c'est d'une part reprendre une thématique libérale (les tenants du nouvel ordre mondial) et particulièrement celle de Nicolas Sarkozy.
Il manque 100 milliards et, bien entendu, personne ne chiffre la solution. On en reste aux formules floues comme "faire des économies", "éviter les gaspillages" sans pour autant les chiffrer: je doute d'une part que la suppression de ces excès, quelquefois bien réels, nous suppriment 100 milliards sur les 300 dépensés.
L'Etat, compte tenu des carences dans de nombreux services, doit au contraire voir ses recettes augmentées, propédeutique à une politique alternative à celle prônée par le nouvel ordre mondial.
Il faudra donc, ce qui n'empêche nullement la lutte contre le gaspillage, augmenter les prélèvements et avoir aussi le courage de l'annoncer à nos compatriotes: bien évidemment, il ne faut pas espérer de nos politiciens une telle démarche, soucieux qu'ils sont de ratisser large dans le cadre des élections.