Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch,
membre du Bureau Politique du FN,
Député Français au Parlement Européen :
membre du Bureau Politique du FN,
Député Français au Parlement Européen :
Sept
pays de l’est (Pologne, République tchèque, Hongrie, Roumanie,
Bulgarie, Lituanie, Lettonie), membres de l’Union européenne et promis
au passage à l’euro, se plaignent de ne pas être associés aux
discussions sur l’avenir – bien compromis – de la monnaie unique.
Ils menacent, si cette situation perdurait, de remettre en cause leur future adhésion à l’euro, en consultant leurs peuples par referendum, ce que certains d’entre eux s’étaient d’ailleurs dispensés de faire au moment de leur adhésion à l’Union.
Ils menacent, si cette situation perdurait, de remettre en cause leur future adhésion à l’euro, en consultant leurs peuples par referendum, ce que certains d’entre eux s’étaient d’ailleurs dispensés de faire au moment de leur adhésion à l’Union.
Chiche ! Ce ne serait que démocratie et
chacun des peuples de l’Union européenne aurait dû pouvoir donner son
avis spécifiquement sur l’euro. Les sept « frondeurs » devraient donc
effectivement procéder, en tout état de cause et immédiatement, à ces
consultations.
Mais il est à craindre que cette menace
ne soit que de l’esbroufe : quand le Titanic fait eau, les gens de bon
sens savent que ce n’est pas le moment de monter à bord pour partir en
croisière. Quand ils savent que la réponse prévisible ne leur plaira
pas, ou les liera de manière insupportable par rapport à leurs propres
objectifs, les gouvernements de mauvaise foi n’organisent pas de
referendum.