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mercredi 16 novembre 2011

L'argent n'a pas de patrie

Via Contre-info

« L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon)

Par Denissto – La troïka financière européenne  vient d’accoucher de son énième rustine sans aller au cœur du problème : quand interdirez-vous les marchés financiers de spéculer sur les dettes souveraines ? Quand assumerez-vous quatre décennies de mensonges, toutes classes politiques confondues ? Heureusement, le Gvain de Cannes nous a offert de grand moment de vacuité. Obama prétendant à la palme y est allé de son petit compliment acerbe sur le physique de Mr Sarkozy ! Heureusement, c’est en off qu’il nous ont offert le meilleur, outre l’acrimonie de notre président, il est tout de même curieux que le président des Etats-Unis soit l’obligé de Mr Netanyahou tout les jours au téléphone !
Mr Obama eut été un peu plus avisé de s’expliquer  sur les rapports incestueux de la banque Goldman Sachs avec l’establishment américain, de son rôle dans la pantomime grecque, et dans la crise mondiale……pour faire court !

Il eut été tout autant heureux que les belligérants du G Vain expliquent au monde que les agences de notation décident dorénavant des politiques économiques de l’Occident, qu’elles n’exigent que de  la rigueur pour les peuples, et du profit pour quelques autres. La crainte de nos gouvernants vis a vis de ces agences n’a d’ailleurs d’égale que le laxisme dont ils ont fait preuve quant à leurs responsabilités dans les faillites en cascade de ces dernières années. Combien de ruines sont dues a leurs notations triple A sur les montagnes de déchets financiers  toxiques que les plans de rigueurs de toute la planète n’arriveront pas a éponger ?
http://www.marc-aragon.net/article-agences-de-notation-44952440.html
La palme du cynisme devrait être décernée au président de la plus grande blanchisserie mondial, J C Juncker, qui, désabusé, constatait qu’on ne pouvait faire le bonheur des Grecs malgré eux !

Les pompiers pyromane

Nos gouvernants ont tendu la sébile à tous les marchands d’esclaves que la terre peut porter, après avoir pendant 20 ans détruit la classe ouvrière, les professions libérales et les paysans de l’Occident au profit d’une mondialisation libéralisée de la pire espèce qu’il soit ! Le comble de l’ironie veut que ce soit vers les Chinois, grand pourvoyeur de chômage en Occident, destructeur du savoir-faire occidental au profit du merde in china que l’on se tourne pour en faire les pseudo sauveur d’une Europe en agonie… avec quelques joyeusetés (exigences) que les escronomistes éviteront de commenter, histoire de ne pas gêner un illusoire rebond des marchés financiers !
-ils apporteraient PEUT ÊTRE 100 milliards au FESF, si… les garanties étaient assurées principalement par l’Allemagne et accessoirement la France. Bonjour l’avenir en cas de défaillances d’autres Etats !
-Si les gouvernements européens s’engageaient dans plus de rigueur.
-Si ces aides se faisaient en coordinations avec le FMI. Quand on connaît cet organisme et son œuvre depuis sa création ! Ceux qui ont la mémoire courte ont sans doute oublié que Mr Harry Dexter White, confondu comme espion communiste au service du régime stalinien alors qu’il exerçait  au sein même du gouvernement américain, fut remercié en étant intronisé au sein du FMI et fut également le penseur et fondateur du nouvel ordre économique mondial, imposé au monde depuis 1945 (1).
Décidément, capitalisme et communisme ressemblent de plus en plus aux deux faces d’une même farce ! Deux penseurs modernes tels Soljenitsyne et Israël Shamir se sont penchés sur l’épineuse question de ce curieux nouvel ordre mondial. A chacun de se faire une opinion :
http://bouddhanar-2.blogspot.com/2010/06/les-protocoles-de-lanonyme-par-israel.html
Une chose est dorénavant perceptible pour ne pas dire indiscutable aux yeux des plus ignorants : ce sont les financiers internationaux qui font les lois, le suffrage universel est une immense foutaise ! Nos gouvernants pourront autant qu’ils veulent imprimer de l’argent, inventer des dettes, ils ne feront qu’alourdir le joug des banquiers. Ce n’est pas une nouveauté. Napoléon 1er l’avait déjà fort bien exprimé il y a deux siècle :
»Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. [...] L’argent n’a pas de patrie; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence; leur unique objectif est le gain. » (Napoléon Bonaparte – 1769/1821, Empereur Français)
Tous les présidents américains et d’autres qui essayèrent de se mettre en travers de ce pouvoir  sont passés de vie à trépas : John Fitzgerald Kennedy, pour n’en citer qu’un :
http://alarecherchedelaverite.blogspot.com/2008/10/jfk-la-suite-de-lenqute.html
http://denissto.eu/forumv3/viewtopic.php?f=8&t=3224&start=0
Le problème de la dette grecque est une peccadille à côté de celles qui arrivent, Italie en tête. La financiarisation de l’Occident depuis plus de 20 ans a phagocyté toutes ses forces vives, au nom de la mondialisation. C’est à une Europe moribonde que l’on demande des plans d’austérité pour les pauvres et des rendements financiers pour une minorité. Ils sortent d’où ces milliards du FESF ? Combien de dettes supplémentaires Mr Sarkozy va t-il rajouter sur le dos de son peuple qu’il ne voit même pas mourir de faim ? On peut feindre de l’ignorer, mais ce sont des cohortes de moribonds qui font la queue en Occident pour mendier leur pain quotidien ; alors que l’Europe a coupé avec une incroyable indécence son programme d’aide alimentaire. Aux USA, ce sont plus de 45 millions d’habitants qui en dépendent :
http://www.momagri.org/FR/temoignages/Aux-Etats-Unis-le-programme-d-aide-alimentaire-durement-frappe-alors-que-le-chomage-reste-eleve_979.html
Si le diable gouvernait ce monde enflé de richesses, de technologies, de moyens illimités, il y a fort à parier qu’il obtiendrait les mêmes résultats. A suivre…
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(1) Le FMI est né en juillet 1944 lors de la conférence de Bretton Woods afin d’essayer de garantir la stabilité du système monétaire international de l’après Seconde Guerre mondiale. L’objectif était d’empêcher les grandes économies mondiales de retomber dans la situation des années 1930, où les dévaluations de monnaies et les décisions de politique économique unilatérales avaient aggravé les tensions internationales. Le nouvel ordre économique proposé par le représentant américain Harry Dexter White  reposait sur trois règles : 1) Chaque État devait définir sa monnaie par rapport à l’or, ou au dollar américain lui-même convertible en or. Il en découlait pour chaque monnaie une parité officielle en or ou en dollar (système dit d’« étalon de change-or » ou « gold exchange standard »). La valeur des monnaies sur le marché des changes ne devait fluctuer que dans une marge de 1 % par rapport à leur parité officielle. Chaque État était chargé de défendre cette parité en veillant à équilibrer sa balance des paiements. 2) Le rôle du système monétaire international est donc de promouvoir l’orthodoxie monétaire afin de maintenir un contexte favorable à l’essor du commerce mondial, tout en accordant des prêts à certains pays en difficultés dans le contexte de la reconstruction d’après guerre. Le FMI est plus ou moins complémentaire des autres grandes institutions économiques créées à l’époque : la BIRD (Banque internationale pour le développement et la reconstruction, aussi appelée Banque mondiale) qui fut créée en même temps que le FMI, et le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) signé peu de temps après. 3) Lors des négociations de Bretton Woods, le représentant britannique, l’économiste John Maynard Keynes, souhaitait la création d’une institution bien plus importante, une véritable Banque centrale mondiale destinée à émettre une monnaie internationale, le « Bancor ». Cette proposition fut rejetée. Elle aurait signifié pour les États-Unis une perte de souveraineté vis-à-vis d’une institution internationale et les aurait empêchés de profiter de la position dominante du dollar américain à l’époque.
LIESI