Jean Robin, un vilain cafard
Je m’abstiens par principe de pratiquer des attaques ad hominem.
Je
respecte mes adversaires lorsqu’ils méritent le respect. Il m’arrive
de préférer un adversaire courageux à un ami pleutre, ce qui désole
parfois mes propres amis…
Je
ferai néanmoins une exception aujourd’hui pour mettre en garde le camp
national, nationaliste et identitaire, au sujet de Jean
Robin.
Car cela fait à présent plusieurs fois qu’il se comporte sournoisement en agent de déstabilisation. Ses agissements doivent être
clairement connus et dénoncés.
Jean Robin est l’auteur de quelques livres, dont la Judéophobie, et anime un blog où plusieurs interviews de responsables
nationalistes ont paru.
Il est juif. Personne ne le lui reprochera. Son engagement sioniste l’amène cependant à pratiquer pour le compte de nos
adversaires les méthodes bien connues de délation et de pressions dont notre camp a l’habitude.
Il a ainsi fait pression sur un intervenant au colloque de Synthèse nationale, arguant de la présence de personnes
« infréquentables » à ce colloque.
Il y a un an, j’avais demandé à Oskar Freysinger, un des leaders de l’UDC suisse, de
signer notre pétition contre l’Europe des nains de Bruxelles. Il avait
accepté. Avant de se rétracter après l’intervention du cafard Robin. Qui lui
fit remarquer que parmi les deux cents signataires de la pétition
figurait Hervé Ryssen. Or j’ai toujours refusé, et je continuerai à
refuser toute
censure et toute exclusion à l’encontre de personnes de notre camp,
quelles que soient les divergences.
En
conséquence, je demande à mes amis, et même à ceux qui ne le sont pas,
de rompre toutes relations avec cet individu, qui est un
ennemi de notre camp. Ni interviews, ni invitations, ni rencontres,
ni diffusion de ses livres.
Il devient urgent d’établir un véritable cordon sanitaire entre nous et lui.
L’affaire n’est pas terminée :
voici la réaction de Jean Robin…
Après
Marine le Pen
qui refuse toute interview de notre part, après les insultes de
Soral, Blanrue, Franck Abed, LLP ( ? - NDLR) et bien d’autres, c’est au
tour de Robert Spieler de cracher son venin sur Jean
Robin, dans un article de Rivarol
dont nous avons été alerté cette fin de semaine et que nous
reproduisons intégralement ci-après. A titre personnel
je suis plutôt fier de recevoir les crachats de personnes aussi
intolérantes, appartenant à l’ancienne extrême-droite (la nouvelle étant
au pouvoir), j’en reçois aussi parfois de
l’extrême-gauche. Mais au lieu d’attaquer en diffamation comme m’y
invitent certains, je vais proposer un droit de réponse à Rivarol, ainsi qu’un
débat à M. Spieler, dans les conditions neutres d’Enquête & Débat. On est démocrate ou on ne l’est pas, pour ma part je le
suis.
M. Spieler me fait l’honneur de son mépris et de son
intolérance dans le dernier numéro de Rivarol, voici mon droit de réponse.
M. Spieler ne supporte
apparemment pas la contradiction, ni que certains de ses contacts puissent me demander conseil.
A ma connaissance, ni l’un ni l’autre n’est interdit,
que ce soit par la loi ou par la morale, et pourtant il m’en fait le grief.
Libre à lui, même si j’aurais préféré qu’il le fit en
d’autres termes qu’en m’insultant copieusement, ce qui regarde son éthique avant tout.
Au lieu de lui répondre dans les mêmes termes, et
m’abaisser ainsi à son niveau, j’aimerais l’élever au mien, et lui proposer un débat.
J’ai créé un site internet,
Enquête et Débat, entre autres pour permettre à deux
personnes aux conceptions opposées d’en découdre librement.
Contrairement
aux procédés télévisuels, le cadre est
totalement neutre, il n’y a pas d’animateur, pas de public, pas de
montage, et seulement deux intervenants et une pendule d’échec pour
répartir de façon égalitaire la parole.
M. Spieler aura ainsi tout le loisir de s’expliquer
publiquement face à moi dans un débat que nous diffuserons sur le site.
Je lui transmets copie de ce droit de réponse, qu’il
soit publié dans Rivarol ou
non.
…et la réponse de Robert Spieler :
"Désolé, Jean Robin, mais je ne débattrai
pas avec vous".
J'ai pour
principe de ne jamais refuser de débattre, fût-ce avec mes pires
adversaires. A une seule condition: que je puisse avoir, un tant soit
peu, de l'estime pour eux.
Vous avez fait pression sur un intervenant de la journée du 11 novembre, de Synthèse nationale,
afin qu'il s'en retirât.
Vous aviez fait pression sur l'un des leaders suisses de l'UDC, Oskar Freysinger, afin que
celui-ci retirât sa signature au bas de la pétition contre l'Europe de Bruxelles, initiée par Synthèse nationale en septembre 2010. En prétextant
qu'un signataire compromettant l'avait signée. Soit. Assumez.
Je suis désolé de
vous le dire. Je respecte les adversaires, et même les ennemis que je
puis combattre de face. Je n'ai aucun respect pour les
êtres chafouins et sournois. Non, je n'ai aucune estime pour vous.
Oui, je refuse de débattre avec vous. Oui, je maintiens mon appel
à constituer un cordon sanitaire
autour de vous, car nous n'avons rien de commun. Il serait temps que
vous cessiez définitivement de tenter de semer la discorde dans le camp
national, nationaliste et
identitaire.