Philippe Delbauvre
Le corps électoral n'est pas toujours
rationnel, loin s'en faut. De surcroît, tout est fait pour le rendre
irrationnel lors des campagnes électorales. Ainsi l'importance de
l'image présentée par les différents candidats. Ainsi le culte de la
petite phrase qui fait mouche.
Sachant ce que fut depuis trois ans les magistères Hollande-Ayrault puis Hollande-Valls, les Français devraient logiquement les congédier lors de la prochaine échéance électorale majeure que constitue la présidentielle de 2017.
Or, cela est loin d'être sur. Il suffirait, par exemple suite à un mieux de l'économie mondiale créant par ricocher des emplois en France, pour que la gauche dite socialiste retrouve crédit auprès d'une partie importante du corps électoral, quand bien même le gouvernement en place n'y serait pour rien. On peut donc concevoir l'émergence puis l'existence d'une mode Hollande début 2017 tout comme il y eut une mode Chirac en 1995 avec donc un fort regain de popularité. Souvenons nous aussi de François Mitterrand voué aux gémonies par les Français en 2006 puis triomphalement réélu en 1988.
Clairement exprimé et contrairement à ce qu'annoncent les actuels sondages, la gauche (ps) ne sera pas nécessairement absente du second tour lors des élections présidentielles de 2017. Il faudra donc que nous tenions compte de cette éventualité, ce d'autant plus que les retournements dans le domaine politique, n'ont nullement besoin de deux ans – c'est très long – pour advenir.
Concernant le Front National, son intérêt est d'être opposé au candidat le plus à gauche possible lors du second tour des élections présidentielles de 2017. Mieux vaut donc affronter dans ce cadre le candidat du Ps à Alain Juppé, et ce dernier à Nicolas Sarkozy. Plus l'opposant opposé à Marine le Pen lors du second tour sera à gauche, plus importante sera la partie de la droite susceptible de faire le choix du Front National.
En tant que tel, pour nous qui voulons réellement une alternative à l'actuel système, notre adversaire majeur, celui contre lequel nous devons d'ores et déjà nous mobiliser, n'est autre que Nicolas Sarkozy.
Le personnage, bien conscient du danger, a déjà commencé à oeuvrer. Pas un hasard s'il vient récemment, aussi bien de réfléchir à une remise en cause du droit du sol, que d'évoquer la fuite des migrants qui nous inonde.
Lui a déjà donc compris que le danger majeur pour lui n'était autre que le Front National dont il a déjà commencé de labourée les terres électorales.
Il nous faut en tenir compte, et ce, sans attendre.
Sachant ce que fut depuis trois ans les magistères Hollande-Ayrault puis Hollande-Valls, les Français devraient logiquement les congédier lors de la prochaine échéance électorale majeure que constitue la présidentielle de 2017.
Or, cela est loin d'être sur. Il suffirait, par exemple suite à un mieux de l'économie mondiale créant par ricocher des emplois en France, pour que la gauche dite socialiste retrouve crédit auprès d'une partie importante du corps électoral, quand bien même le gouvernement en place n'y serait pour rien. On peut donc concevoir l'émergence puis l'existence d'une mode Hollande début 2017 tout comme il y eut une mode Chirac en 1995 avec donc un fort regain de popularité. Souvenons nous aussi de François Mitterrand voué aux gémonies par les Français en 2006 puis triomphalement réélu en 1988.
Clairement exprimé et contrairement à ce qu'annoncent les actuels sondages, la gauche (ps) ne sera pas nécessairement absente du second tour lors des élections présidentielles de 2017. Il faudra donc que nous tenions compte de cette éventualité, ce d'autant plus que les retournements dans le domaine politique, n'ont nullement besoin de deux ans – c'est très long – pour advenir.
Concernant le Front National, son intérêt est d'être opposé au candidat le plus à gauche possible lors du second tour des élections présidentielles de 2017. Mieux vaut donc affronter dans ce cadre le candidat du Ps à Alain Juppé, et ce dernier à Nicolas Sarkozy. Plus l'opposant opposé à Marine le Pen lors du second tour sera à gauche, plus importante sera la partie de la droite susceptible de faire le choix du Front National.
En tant que tel, pour nous qui voulons réellement une alternative à l'actuel système, notre adversaire majeur, celui contre lequel nous devons d'ores et déjà nous mobiliser, n'est autre que Nicolas Sarkozy.
Le personnage, bien conscient du danger, a déjà commencé à oeuvrer. Pas un hasard s'il vient récemment, aussi bien de réfléchir à une remise en cause du droit du sol, que d'évoquer la fuite des migrants qui nous inonde.
Lui a déjà donc compris que le danger majeur pour lui n'était autre que le Front National dont il a déjà commencé de labourée les terres électorales.
Il nous faut en tenir compte, et ce, sans attendre.