« Le plus grand malheur que la civilisation scientifique a apporté aux hommes est l’oisiveté. »
Alexis Carrel
"Comment votre film a-t-il été lancé en Amérique ?
Les milieux traditionnels français se sont moqués de médias du type Facebook, mais c’est grâce à ce genre de choses que j’ai pu produire mon film. En France, on a ainsi perdu des années sans comprendre qu’il s’agissait d’un instrument, capable de faire du bien ou du mal selon celui qui l’utilise. Pour moi, je n’hésite pas à dire que ce genre d’outils correspond à la doctrine sociale de l’Eglise et à son principe de subsidiarité : faciliter tout ce qui peut être fait par la base, par l’individu, par les familles. On a trop tendance, en tout cas en France, à compter sur la commune ou sur l’Etat. Evitons ce que j’appelle la fonctionnarisation de la société, à laquelle cèdent parfois même les membres du clergé. Ne vaut-il pas mieux juger l’arbre à ses fruits, faire confiance à des producteurs catholiques par le biais de financement participatif, plutôt qu’à Antenne 2 ou à d’autres organes médiatiques qui se livrent au lavage de cerveaux ? [...]"
"L’avortement peut laisser des séquelles chez la femme mais aussi chez l’homme. L’impact de l’IVG sur les hommes est bien souvent laissé de côté, car légalement, l’homme n’a pas le droit d’interférer dans la décision de sa partenaire et son avis est rarement demandé.Charlie Conner, membre d’une organisation qui aide les personnes, hommes ou femmes, à se remettre du traumatisme post-IVG, explique que « pour chaque enfant avorté, il y a un père – et on n’a pas besoin d’être mathématicien pour comprendre qu’il y a un immense problème caché ici ». Margaret Cuthill, également membre d’une organisation qui aide les personnes après un avortement, affirme que 10% des appels viennent d’hommes. Environ 5% des hommes souffrent de traumatisme suite à l’avortement de leur partenaire, et 40% regrettent de ne pas parler à un thérapeute. D’après Charlie Conner, « c’est naturel qu’il y ait culpabilité et honte – un processus de deuil se met en place. Mais parce qu’il n’y a pas d’enterrement, la blessure ne va pas être exprimée avant plusieurs années ».
C’est ce qui est arrivé à Carl Miller, 50 ans. Plusieurs années après l’avortement de sa petite amie, le quinquagénaire explique « c’est avec le temps que j’ai réalisé l’importance de ce qui s’était passé et de ce que j’avais perdu ». A son tour, Tony Perry, 39 ans, exprime son ressenti, une quinzaine d’années après l’IVG de sa petite amie de l’époque. « Cela m’a laissé des blessures profondes. Il y a toujours une ombre latente ». « C’est comme avoir un sac à dos, certains jours on est simplement conscient qu’il est là, mais d’autres jours, c’est comme un poids supplémentaire qui vous tire vers le bas ».
Le professeur Arthur Shostak, professeur émérite de sociologie à l’université Drexel à Philadelphie aux États-Unis, a beaucoup interrogé les hommes dont les partenaires avaient subi un avortement. Il estime qu’environ 90% d’entre eux ont trouvé que c’était l’expérience la plus angoissante de leur vie, et environ 9% ne s’en sont jamais remis."
"[...] L’Académie de médecine a rendu public, lundi 19 juin, un rapport dans lequel elle s’est dite favorable à l’auto-conservation d’ovocytes sans raison médicale. Se faisant, elle tend à reconnaître comme un droit, le fait de pouvoir concevoir un enfant quel que soit son âge (même si la limite est aujourd’hui fixée à 45 ans), envers et contre tout à commencer par la nature.
Pour l’instant, la pratique est interdite en France, la congélation ou la vitrification d’ovocytes n’étant permise qu’aux femmes souffrant d’infertilité, ou atteinte d’une maladie qui pourrait les rendre stériles. Pourquoi en modifier les conditions ? La réponse demeure la même, quel que soit le sujet : suivre l’air du temps qui veut que les femmes aient des enfants plus tard, pour raisons professionnelles ou personnelles, et sont donc de plus en plus touchées par des problèmes de stérilité. Ne pouvant le faire en France, de plus en plus de femmes se rendent en Belgique, Italie ou encore en Espagne. Les membres de l’Académie de médecine mettent aussi en balance le fait que les hommes ne rencontrent pas les mêmes contraintes puisqu’une simple ordonnance leur permet de conserver leur sperme. Pourquoi eux et pas elles ?
Cette décision montre aussi que le but de la science n’est plus de soigner des maladies – ou d’éliminer les malades c’est selon – mais de forcer la nature afin d’accéder aux désirs de femmes qui voyant leur horloge biologique tourner désirent la stopper par tous les moyens. Pour l’instant l’Académie de médecine préconise de ne pas tenter de PMA au-delà de 45 ans, mais jusqu’à quand ? On verra un jour les plus de 45 ans se lever, sous peine de discrimination, pour demander d’avoir le droit aussi de procréer quand elles veulent.
Où poser la limite ?
Parlons enfin du coût. L’autoconservation d’ovocytes coûterait entre 3 000 et 6 000 euros. Qui assumerait le coût ? Une Sécurité Sociale croulant déjà sous les remboursements ? Financer des vitrifications quand des soins élémentaires ne sont déjà plus financés ? [...]"
"A Paris, la situation est préoccupante, pour ne pas dire mauvaise: l’épidémie y est cinq fois plus élevée que la moyenne française et deux fois plus que dans le reste de l’Ile-de-France. Les cas parisiens représentent un cinquième du chiffre pour toute la France, alors que les Parisiens représentent un peu plus de 3% de la population. Ce sont plus d’un millier de nouvelles contaminations par an. Et à Paris encore, l’épidémie y est très particulière, fortement concentrée – à près de 90% – dans deux groupes : les hommes ayant des rapports sexuels entre hommes (52%) et les migrants, principalement de pays à forte prévalence (38%). Enfin, géographiquement, l’épidémie est surtout forte dans les quartiers centraux (Ier à IVe arrondissements) et dans le nord-est (Xe, XIe, XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements) mais aussi dans le XIIIe."
Source"On pouvait s’y attendre, le camarade Mélenchon est monté au filet pour défendre son élue Danièle Obono interrogée sur ses positions en faveur des racistes antifrançais : le pseudo-penseur Saïd Bouamama et le rappeur Saïdou, militants algériens derrière l’islamo-gauchiste Houria Bouteldja. Cette dernière, révisionniste et négationniste de l’histoire de la colonisation et de l’esclavage, distille en effet une idéologie de haine coontre la France selon elle raciste et esclavagiste sans jamais considérer les réalités séculaires de l’esclavagisme turco-arabo-musulman. Et voilà que le camarade Mélenchon, avec le plus parfait mépris léniniste de la vérité, distille sa colère dans un surréaliste amalgame de l’AGRIF (qui n’est pas d’extrême-droite alors qu’il est, lui, d’une archaïque extrême-gauche) et de milliardaires propriétaires des médias. Je lance pour ma part au camarade Mélenchon, à madame Obono comme à Houria Bouteldja le défi de débattre loyalement avec moi et deux de mes amis sur les contradictions racistes de l’antiracisme."
"En 20 ans, le FN perd 22% de ses voix, alors que le corps électoral dans son entier s’accroît lui-même de 21% ! La croissance du score FN ne suit même pas l’accroissement démographique électoral ; il manque plus d’1,6 million d’électeurs FN pour que ce dernier soit l’équivalent, en proportion des inscrits, du score de 1997. Personne ne peut décemment démontrer que la ligne Marine/Philippot fait gagner le FN. Il ne s’agit pas de conjecture politique ; mais de chiffres nets. [...]
La répartition des 91 circonscriptions qui ont vu le FN progresser en voix depuis 2012 montre le quinté gagnant suivant :
- Normandie avec 57% de ses circonscriptions en progression depuis 2012 ;
- Hauts-de-France avec 46% ;
- Nouvelle-Aquitaine avec 35% ;
- Bretagne avec 22% ;
- Pays-de-la-Loire avec 20%.
Cette disparité régionale très forte, qui voit en gros 20% des circonscriptions progresser, permet de s’interroger sur les motivations du vote. Si les motivations du nouveau vote FN étaient dues au discours social et souverainiste de la ligne Philippot, l’impact sur l’électorat serait naturellement général et globalement harmonieusement réparti d’un bout à l’autre du territoire. Or, ce n’est pas du tout le cas. Du coup il convient de s’interroger sur ce qui provoque les disparités. Et c’est ainsi que l’on constate que la carte du nouveau vote FN recoupe celle des territoires qui, plus récemment et notamment via la crise des « réfugiés », sont touchés par les affres de l’immigration et de l’insécurité et prennent conscience des nécessités de se battre pour préserver leur identité et de l’injustice à être réduits à ces territoires oubliés qu’ont parfaitement décrits les essayistes.
Il y a clairement des dynamiques électorales dans ces régions : la Normandie de Nicolas Bay, qui place 3 candidats dans le « top 15 » des plus belles progressions, la Bretagne de Gilles Pennelle ou les Pays-de-Loire de Pascal Gannat, par exemple. [...]La ligne politique suivie par le FN depuis 10-15 ans, bien que fortement revendiquée comme faisant progresser le FN, a plutôt produit l’effet inverse. On ne peut pas dire, aujourd’hui, que le bilan du binôme Marine/Philippot se traduise par du succès électoral. [...]La comparaison sur 20 ans – l’espace d’une génération – est cruelle pour le Front national. En 20 ans, la France n’a connu aucun reflux, aucun répit en termes d’immigration massive, de pertes de repères et d’identité, de saccage culturel et civilisationnel, d’ensauvagement de toutes ses structures, depuis les centres villes jusqu’aux classes scolaires. Avec en prime une succession de présidents plus médiocres les uns que les autres, de Chirac en Sarkozy et de Sarkozy en Hollande. En 20 ans de pouvoir sans limites et absolu sur le FN, Jean-Marie Le Pen puis sa fille Marine ont imposé leur marque politique, leur marque de dirigeants, leur ligne politique. Pour quel résultat opérationnel, concret pour la vie des Français ? Aucun.
Contrairement aux acquis obtenus par des partis (souvent électoralement moins puissants) au Danemark, en Italie, en Autriche ou encore en Suisse, le FN n’a pu apporter aucune victoire significative et reste un parti à la marge, ne suscitant aucune adhésion de ralliement et, on le voit, une adhésion provisoire de la part de centaines de milliers d’électeurs qui votent, puis se retirent du jeu. Ce qui livre aujourd’hui un FN qui n’a toujours pas retrouvé sa force et sa dynamique de 1997 (législatives) – 1998 (régionales), alors que les circonstances externes n’ont jamais été aussi favorables. [...]
Les chiffres ne mentent pas ; les conclusions sont évidentes pour qui veut bien les lire. Après le temps de la lucidité doit venir celui du courage des remises en cause, de l’audace stratégique et, enfin, du travail. Vaste programme pour un congrès !"
Source"L’exécutif présentait hier un plan de prévention et d’éducation à la santé des jeunes, avec différents axes de lutte contre les addictions (tabac, drogues, troubles du comportement etc.). Nos élus ont reconnu la pertinence de ce plan, et encouragé la Région à le mettre en œuvre. Toutefois la question de l’addiction liée à la pornographie chez les jeunes n’y était pas évoquée. Or d’après une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), le visionnage de contenu pornographique chez les jeunes a pour conséquence d’amplifier la consommation de cannabis, d’alcool et le mal-être de beaucoup de jeunes. En outre, l’omniprésence de contenus indécents dans l’espace public, par exemple avec des publicités quasi pornographique sur les kiosques à journaux, ne fait qu’amplifier cette hypersexualisation de la jeunesse, et la dégradation de l’image de la femme. Le groupe FN-RBM se félicite que l’assemblée régionale ait voté son amendement à l’unanimité. Il continuera à se battre contre toutes les formes d’addictions qui polluent la santé physique et mentale des jeunes ligériens."
"Le Premier ministre Edouard Philippe a promis ce vendredi au Salon du Bourget que le gouvernement maintiendrait l'objectif fixé par Emmanuel Macron de consacrer 2% du PIB au budget de la Défense d'ici à 2025, malgré les contraintes budgétaires".
Ca reste quand même une bonne nouvelle pour nos armées saignées à blanc par les gouvernements précédents et dont le budget ne représente plus que 1, 43% du PIB. Mais, il n' y aura pas de miracle : Hollande voulait atteindre ces 2% en 2022, Macron lui s'est fixé 2025."En 2006, les pays membres de l'OTAN se sont mis d'accord pour consacrer 2 % au moins de leur produit intérieur brut (PIB) à la défense. Cette valeur allait servir avant tout d'indicateur de la volonté politique des pays de contribuer à l'effort de défense commune de l'Alliance. La capacité de défense de chacun des pays membres influe en outre de manière importante sur la perception globale de la crédibilité de l’Alliance en tant qu'organisation politico‑militaire".
"Puisque c’est le premier sommet européen auquel participe Emmanuel Macron, il faut que le charismatique sauveur de la France, de l’Europe et du monde y impose un acte « historique ». C’est fait. Du moins c’est lui qui le dit. Ce qui est « historique », selon Macron, c’est cette ligne du paragraphe 8 des « conclusions » du conseil du 22 juin 2017 :
Le Conseil européen convient de la nécessité de lancer une coopération structurée permanente qui soit inclusive et ambitieuse.
« Coopération structurée permanente » : c’est ce qui devait être mis en œuvre lors de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne. En… 2009. Ce qui allait de soi en 2009 et avait été ratifié par tous les Etats membres devient subitement une décision historique en 2017…Toutefois l’Irlande a rappelé que sa tradition de neutralité l’empêchait de participer à ce plan, et le Danemark, qui s’est exclu de toutes les politiques européennes depuis Maastricht, a rappelé qu’il ne participerait donc pas à celle-là non plus…
On a remarqué que tout le monde n’est pas en adoration devant Macron. Sa grande interview d’hier, où il accusait les pays d’Europe centrale, sans les nommer, de prendre l’UE pour un « supermarché » alors que c’est un « destin commun », et certains dirigeants « qui tournent le dos à l’Europe », a été reçue 5 sur 5 par Beata Szydlo et Viktor Orban. La première a déclaré lors d’un point de presse à Bruxelles :«La Pologne est ouverte à la coopération avec la France. Mais cela dépendra du président Macron, s'il entend étaler dans les médias son antipathie à l'égard des pays d'Europe centrale ou s'il veut parler des faits. Il est bon de parler des faits et non pas de se servir de remarques basées sur des stéréotypes. »
Quant au second, il a trouvé que l’apparition du « petit nouveau » sur la scène européenne n’était pas « très encourageante », s’il considère que la meilleure forme d’amitié entre les pays membres de l’UE est « de donner des coups aux pays d’Europe centrale ».
Aujourd’hui Macron a rencontré les dirigeants du groupe de Visegrad. On imagine l’ambiance. L’Elysée a diffusé un communiqué indiquant que la rencontre a montré « la volonté de se comprendre, de s’entendre et de travailler à trouver des positions communes, sans nier les vraies divergences qui s’expriment », assurant que « l’idée n’est pas de scénariser ou de créer une crise ou un conflit » avec ces pays…"
"Une chaleur intense se fait ressentir, allant jusqu’à 40°C à Uttar Pradesh. Dans la ville de Jalalabad en Ghazipur, les hindous refusent de vendre l’eau de leur puits à quatre familles chrétiennes qui en ont besoin pour arroser leurs cultures.
Ces chrétiens ont été forcés à renier le Christ et à participer à des rituels hindous, ceux qui ont essayé de résister ont été battus et se retrouvent à présent sans eau pour l’agriculture.Ces faits ont a été rapportés à la police et au chef du village, mais rien n’a été fait jusqu’à présent pour mettre fin à cette injustice".
Source"Le général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées, atteint par la limite d’âge le 26 juillet prochain, a déjà fait savoir à la nouvelle ministre, Florence Parly, qu’il n’était pas question qu’il puisse être prorogé dans ses fonctions par le gouvernement si le budget 2018 de la défense n’était pas conforme à ses vœux".
Les villes et villages de la plaine de Ninive, un temps habités par des chrétiens, tentent de renaître après trois ans d’occupation djihadiste, notamment grâce au soutien généreux et concret d’organisations et de bénévoles étrangers, désireux d’aider les chrétiens irakiens dans cette transition historique difficile. Cependant, une réelle renaissance ne sera possible que si les populations locales savent s’affranchir de l’attitude de ceux qui se plaignent constamment et demeurent passifs, « dans l’attente de tout recevoir de la part de l’État et des organisations caritatives ». Tel est le rappel que le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël Ier Sako, a voulu adresser à tous les fidèles de son Église, en s’appuyant sur les situations dont il a pu être personnellement le témoin lors de ses récentes visites à Mossoul et dans différents villages de la plaine de Ninive. Dans un bref rapport, diffusé par les moyens de communication officiels du Patriarcat, le patriarche adresse des expressions pleines de gratitude aux bénévoles d’organisations, surtout françaises, telles que SOS Chrétiens d’Orient et Fraternité en Irak, qui « travaillent actuellement avec acharnement dans la plaine de Ninive, malgré la dureté du climat alors que nos communautés souffrent de frustration et de sens du vide et que nombreux sont ceux qui errent en se plaignant, critiquant et annonçant les sommes dont ils ont besoin, parfois sans même remercier ceux qui les aident en ce moment ». Le patriarche, dans sa contribution, suggère à tous de mettre de côté les habitudes et les attitudes erronées et de se laisser inspirer par le dynamisme laborieux avec lequel se manifeste la charité des bénévoles qui s’occupent également de la reconstruction de maisons et d’églises endommagées ou détruites au cours des années d’occupation djihadiste. La gratuité des bénévoles, remarque le patriarche, peut aider tout un chacun à prendre ses responsabilités et à mettre en œuvre spontanément des initiatives en vue de la restauration de la vie sociale dans les villes et les villages de la plaine de Ninive, en ayant conscience qu’aucune aide extérieure ne sera en soi suffisante pour faire refleurir ces centres habités demeurés déserts pendant trois ans pendant l’occupation des milices du prétendu État islamique.
Le père Emmanuel Parvez, curé de la paroisse Sainte-Thérèse-Bénédicte-de-la-Croix de Pansara (diocèse de Faisalabad, Pakistan), fera une tournée de conférences dans le sud de la France du 24 au 30 juin, afin de témoigner de la situation des chrétiens dans son pays.Victimes de violences physiques, sociétales et juridiques, les chrétiens du Pakistan sont les grands oubliés d’Orient.L’apostolat du Père Parvez couvre plusieurs villages composés de dizaines de milliers de chrétiens qui, pour beaucoup, vivent dans des conditions de pauvreté alarmantes. Il est notamment à l’initiative de la création ex nihilo de villages communautaires grâce auxquels l’Église sort les familles les plus pauvres de la misère afin de leur offrir un toit et un travail à leur compte. Sur elles pèsent en effet de lourdes dettes contractées auprès de leurs employeurs, qu’elles remboursent par un travail épuisant pour un salaire infime.
En juin, ne ratez pas les conférences du Père Parvez : « Il vaut mieux être un martyr qu’un réfugié ».
Lundi 26 juin 2017, 19 h 30, église Saint-Victor, Place Saint-Victor, 13007 Marseille.
Le père Emmanuel Parvez, curé de la paroisse Sainte-Thérèse-Bénédicte-de-la-Croix de Pansara (diocèse de Faisalabad, Pakistan), fera une tournée de conférences dans le sud de la France du 24 au 30 juin, afin de témoigner de la situation des chrétiens dans son pays.Victimes de violences physiques, sociétales et juridiques, les chrétiens du Pakistan sont les grands oubliés d’Orient.
L’apostolat du Père Parvez couvre plusieurs villages composés de dizaines de milliers de chrétiens qui, pour beaucoup, vivent dans des conditions de pauvreté alarmantes. Il est notamment à l’initiative de la création ex nihilo de villages communautaires grâce auxquels l’Église sort les familles les plus pauvres de la misère afin de leur offrir un toit et un travail à leur compte. Sur elles pèsent en effet de lourdes dettes contractées auprès de leurs employeurs, qu’elles remboursent par un travail épuisant pour un salaire infime.
En juin, ne ratez pas les conférences du Père Parvez : « Il vaut mieux être un martyr qu’un réfugié ».
Mardi 27 juin 2017, 20 h 15, église de la Sainte-Famille, Boulevard Marcel Pagnol, 83300, Draguignan.
Quelle est la situation des chrétiens au Pakistan ?Les chrétiens au Pakistan sont une minorité pauvre et faible. Ils représentent seulement 1% de la population entière de ce pays. Majoritairement, ce sont des catholiques romains, mais il y a aussi d'autres communautés chrétiennes. Seulement environ 10 % des chrétiens sont éduqués. Les autres sont soit esclaves des propriétaires musulmans soit, pour beaucoup d’autres, travaillent dans des fours de briques, de jour comme de nuit. Dans les villes, beaucoup sont des balayeurs dans les rues ou ont d'autres emplois modestes. Ils sont très souvent victimes de violence, d'injustice, de préjugés et de discriminations. En raison de leur religion, ils sont privés de bons emplois et de postes élevés, même s'ils le méritent et sont qualifiés pour cela. La loi contre le blasphème dictée par les musulmans est souvent abusive et les chrétiens risquent leur vie chaque jour. Les avocats, les juges et autres personnes qui ont essayé d'aider les chrétiens ont été tués. Les musulmans forcent les jeunes filles chrétiennes à les épouser et elles deviennent ainsi automatiquement des musulmanes…
Et qu’en est-il dans votre paroisse ?Comme l’ensemble des chrétiens au Pakistan, mes paroissiens sont très pauvres et très faibles. De plus, ils ne peuvent pas payer les frais scolaires de leurs enfants. Chaque jour, ils recherchent du travail pour survivre. À la fin du mois, il est vraiment difficile pour eux de joindre les deux bouts pour payer le quotidien. Ils vivent dans la crainte, l’incertitude et la frustration. Ils sont si pauvres qu’ils ne peuvent penser à migrer. Cependant, ils sont forts dans la foi et espèrent que Dieu viendra à leur aide et les sauver.
Comment pouvons-nous aujourd'hui les aider ?Le meilleur moyen est de les libérer de la servitude et de les aider à scolariser leurs enfants. Il faut payer leurs dettes pour les libérer. Puisque la plupart d'entre eux sont sans abri, nous essayons d'acheter des terres pour créer un village chrétien avec une école, une église et un terrain de sport pour que les enfants puissent jouer et se détendre. Nous prévoyons de créer un village chrétien avec 300 familles vivant ensemble. Nous avons besoin d'aide financière.
Vous venez faire des conférences en France. Pourquoi la France ?« SOS chrétien d’Orient » aide les chrétiens et tous les autres qui sont dans le besoin, affrontent la misère et la guerre, c’est pourquoi je suis ici. Les membres de « SOS chrétien d’Orient » m'ont vraiment impressionné par leur travail, leur engagement, leur courage et leur souci pour les personnes qui vivent dans la misère et la violence.
Que diriez-vous aux Français venus écouter vos conférences ?Je voudrais dire aux Français : toute votre musique, votre art, votre culture et vos valeurs sont l'influence du christianisme. N’abandonnez jamais votre héritage. Regardez la violence que les autres religions enseignent à leurs jeunes. Pourquoi les jeunes en provenance de France et d'autres pays d'Europe vont-ils au Moyen-Orient pour se battre et tuer ? Pensez aux explosions de bombes et à ceux qui les déclenchent. Ne vous coupez pas de vos racines. Soyez fiers de votre foi et de vos valeurs chrétiennes !