"Comment votre film a-t-il été lancé en Amérique ?
Les milieux traditionnels français se sont moqués de médias du type Facebook, mais c’est grâce à ce genre de choses que j’ai pu produire mon film. En France, on a ainsi perdu des années sans comprendre qu’il s’agissait d’un instrument, capable de faire du bien ou du mal selon celui qui l’utilise. Pour moi, je n’hésite pas à dire que ce genre d’outils correspond à la doctrine sociale de l’Eglise et à son principe de subsidiarité : faciliter tout ce qui peut être fait par la base, par l’individu, par les familles. On a trop tendance, en tout cas en France, à compter sur la commune ou sur l’Etat. Evitons ce que j’appelle la fonctionnarisation de la société, à laquelle cèdent parfois même les membres du clergé. Ne vaut-il pas mieux juger l’arbre à ses fruits, faire confiance à des producteurs catholiques par le biais de financement participatif, plutôt qu’à Antenne 2 ou à d’autres organes médiatiques qui se livrent au lavage de cerveaux ? [...]"
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