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samedi 24 juin 2017

Le patriarche Sako sur la reconstruction de la plaine de Ninive

reconstruction plaine de Ninive

Le patriarche rend un hommage particulièrement appuyé aux bénévoles de SOS Chrétiens d’Orient et de Fraternité en Irak
Les villes et villages de la plaine de Ninive, un temps habités par des chrétiens, tentent de renaître après trois ans d’occupation djihadiste, notamment grâce au soutien généreux et concret d’organisations et de bénévoles étrangers, désireux d’aider les chrétiens irakiens dans cette transition historique difficile. Cependant, une réelle renaissance ne sera possible que si les populations locales savent s’affranchir de l’attitude de ceux qui se plaignent constamment et demeurent passifs, « dans l’attente de tout recevoir de la part de l’État et des organisations caritatives ». Tel est le rappel que le patriarche de Babylone des Chaldéens, S.B. Louis Raphaël Ier Sako, a voulu adresser à tous les fidèles de son Église, en s’appuyant sur les situations dont il a pu être personnellement le témoin lors de ses récentes visites à Mossoul et dans différents villages de la plaine de Ninive. Dans un bref rapport, diffusé par les moyens de communication officiels du Patriarcat, le patriarche adresse des expressions pleines de gratitude aux bénévoles d’organisations, surtout françaises, telles que SOS Chrétiens d’Orient et Fraternité en Irak, qui « travaillent actuellement avec acharnement dans la plaine de Ninive, malgré la dureté du climat alors que nos communautés souffrent de frustration et de sens du vide et que nombreux sont ceux qui errent en se plaignant, critiquant et annonçant les sommes dont ils ont besoin, parfois sans même remercier ceux qui les aident en ce moment ». Le patriarche, dans sa contribution, suggère à tous de mettre de côté les habitudes et les attitudes erronées et de se laisser inspirer par le dynamisme laborieux avec lequel se manifeste la charité des bénévoles qui s’occupent également de la reconstruction de maisons et d’églises endommagées ou détruites au cours des années d’occupation djihadiste. La gratuité des bénévoles, remarque le patriarche, peut aider tout un chacun à prendre ses responsabilités et à mettre en œuvre spontanément des initiatives en vue de la restauration de la vie sociale dans les villes et les villages de la plaine de Ninive, en ayant conscience qu’aucune aide extérieure ne sera en soi suffisante pour faire refleurir ces centres habités demeurés déserts pendant trois ans pendant l’occupation des milices du prétendu État islamique.
Source : Agence Fides, 20 juin