
A Calais, les élections législatives
déclenchent les passions. Le simple fait qu’une candidate Civitas
brigue les voix des Calaisiens semble inquiéter les chiens de garde de
la pensée unique. D’autant que cette candidate Civitas, Marie-Jeanne
Vincent, est enseignante. Il n’en fallait pas plus pour lancer à son
encontre une campagne de lynchage médiatique menée tambour battant par Nord Littoral, journal à la ligne rédactionnelle alignée sur les communiqués d’extrême gauche.
Pour dresser de Marie-Jeanne Vincent un
portrait épouvantable, les instigateurs de cette campagne de dénigrement
ont même fait appel à quelques lycéens. Trois en l’occurrence. Dont
aucun n’a Marie-Jeanne Vincent pour enseignante. Mieux, la figure
principale de ce trio estudiantin foireux est une certaine Manon,
militante d’extrême gauche. Oserait-on conseiller à cette jeune fille,
toujours lycéenne à 21 ans, de se concentrer sur ses études pour obtenir
son BAC plutôt que jouer à l’agitatrice politique au sein de son
établissement scolaire ? Mais on imagine à quel point cette jeune fille
doit se sentir pousser des ailes en voyant sa photo dans quelques
journaux. Encore un petit effort et elle pourra tenter sa chance au
casting de Koh-Lanta ou de toute autre émission de télé-réalité de son
niveau.
Elle commence déjà à connaître les
ficelles pour attirer l’attention. Dans ce cas-ci, la voilà qui prétend
désormais faire l’objet de menaces. Rien ne vaut un brin de
victimisation pour faire monter la sauce.
Manon peut même compter sur un soutien
de choix : BHL en personne. Le « philosophe » que le monde entier nous
envie, celui qui pose pour les photographes la chemise blanche immaculée
et repassée au milieu des combats aux quatre coins de la planète où il
se rend toujours au mépris du danger (défense de rire), a pris quelques
secondes pour un tweet historique.
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