Jusqu'ici, le droit prévoyait "qu'une durée d'émission de trois heures [était] mise à la disposition des partis et groupements représentés par des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale".
Cette règle a tenu éloigné des antennes du service public les candidats des partis peu ou sous représentés à l'assemblée, comme le FN par exemple.
Mais cette règle défavoriserait cette année les candidats de La République En Marche, le tout nouveau parti d'Emmanuel Macron (donc ne possédant pas de groupe parlementaire) qui devrait se voir crédité de douze minutes de temps d'antenne (sept pour le premier tour et cinq pour le second).
Qu'à cela ne tienne, Le Conseil Constitutionnel a censuré les dispositions de l'article L.167-1 du code électoral défavorables aux partis nouvellement constitués.
La censure, c'est pô bien ! Mais c'est quand même pratique pour aider les copains !