La
secrétaire d’Etat « à l’égalité
femmes-hommes », Marlène Schiappa, dont nous avions déjà réclamé la
démission, en en montrant les virulents partis pris idéologiques, vient de récidiver
dans le registre de la mise en scène grotesque. Il s’agissait pour elle de
réagir à l’affaire du quartier de la Chapelle-Pajol, dans le XVIIIème
arrondissement de Paris, où une pétition a été lancée par des habitants,
surtout des femmes excédées par les insultes et les attitudes menaçantes de la
population bigarrée qui encombre les trottoirs, faite de vendeurs de drogue
et/ou de migrants sub-sahariens. François Girardin a récemment, sur ce blog,
rendu compte de cet exemple, parmi tant d’autres en France, de l’invivable
insécurité et de l’ensauvagement qui touchent des portions entières de notre
territoire, avec pour cibles privilégiées les femmes occidentales que des mœurs
très coraniquement correctes jugent indignes de respect.
Les pétitionnaires, réclamant le simple retour
à l’ordre par l’action des pouvoirs publics, ce qui reste bien la moindre de
leurs missions régaliennes, se sont heurtés, en manifestant, aux habituels
militants sans-frontiéristes et antifa
qui les ont accusés de racisme, quand l’ultra-gauchiste féministe Caroline de
Haas mettait cette insécurité sur le compte de « l’éclairage public et l’étroitesse des trottoirs » (sic). Eh oui, que voulez-vous, au bon
vieux temps, quand le passage ne suffisait pas pour deux, si un homme croisait
une femme, il descendait au caniveau pour la laisser passer ; aujourd’hui,
à la Chapelle-Pajol, un simple « sale
p…, viens dans ma cave ! » suffit. Ce sont les évolutions des
pratiques culturelles de courtoisie, foi de féministe !
Marlène
Schiappa, dont on perçoit une étrange avidité à vouloir faire parler d’elle, ne
pouvait pas laisser passer cette histoire touchant au plus haut point les
droits des femmes. Avant de rencontrer deux associations
« anti-harcèlement de rue », elle décida donc d’aller, lundi soir
vers 23h, déambuler dans le quartier Pajol, accompagnée d’on ne sait quel
preneur de clichés pour immortaliser son passage, « cheveux au vent et en robe » détaille LCI, devant une bande de
traîne-savates fort foncés. Trois photographies, immédiatement publiées sur
Twitter, pour attester que « les
lois de la République protègent les femmes, elles s’appliquent à toute heure et
en tout lieu ».
Mme
Schiappa a donc accompli l’exploit de faire 150 mètres à pied, ouvertement
photographiée qui plus est, de nuit devant une bande de loubards qui devaient
bien sentir que ce n’était pas le moment de se faire remarquer ! Quel
indicible courage ! Comme dans un épisode d’Ushuaia, cette Indiana Jane de
la cause des femmes prouve donc à la face du monde que l’insécurité dénoncée
par les habitants du quartier n’est, comme d’habitude, qu’un sentiment et que
la République fait régner l’ordre partout (rires
enregistrés).
Le ridicule
insultant de cette piteuse mise en scène a été immédiatement brocardé par
nombre d’internautes, et un élu Les Républicains du XVIIIème
arrondissement, Pierre Lisca, qui a dénoncé par communiqué « l’attitude consternant de mépris et de
ridicule » de Marlène Schiappa. Le tweet fut donc retiré, « bug de communication » d’après son
cabinet. Si la démarche relève, dans sa forme et son exécution, d’une
affligeante niaiserie, le fond, lui, est le même que celui que Mme Schiappa a
mis en avant depuis longtemps dans ses déclarations publiques : les mis en
cause, dans cette affaire, étant issus de l’immigration afro-maghrébine et
proche-orientale, donc principalement musulmane, il ne saurait y avoir de
regard critique sur les conséquences de la tsunamigration et de la propagation
des coutumes islamiques, surtout vis-à-vis des femmes, en France. C’est le
silence qui doit régner dans les rangs et pour le faire revenir, rien de mieux
que de démontrer, par l’exemple, que les femmes agressées à La Chapelle ont rêvé.
Mais, et c’est rassurant, il n’y a guère que la goguenardise que Marlène
Schiappa est capable de susciter avec ses pitreries.
Pierre
Henri