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vendredi 23 juin 2017

Exploit : Marlène Schiappa a parcouru 150 mètres à La Chappelle-Pajol !

La secrétaire d’Etat « à l’égalité femmes-hommes », Marlène Schiappa, dont nous avions déjà réclamé la démission, en en montrant les virulents partis pris idéologiques, vient de récidiver dans le registre de la mise en scène grotesque. Il s’agissait pour elle de réagir à l’affaire du quartier de la Chapelle-Pajol, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, où une pétition a été lancée par des habitants, surtout des femmes excédées par les insultes et les attitudes menaçantes de la population bigarrée qui encombre les trottoirs, faite de vendeurs de drogue et/ou de migrants sub-sahariens. François Girardin a récemment, sur ce blog, rendu compte de cet exemple, parmi tant d’autres en France, de l’invivable insécurité et de l’ensauvagement qui touchent des portions entières de notre territoire, avec pour cibles privilégiées les femmes occidentales que des mœurs très coraniquement correctes jugent indignes de respect.
 Les pétitionnaires, réclamant le simple retour à l’ordre par l’action des pouvoirs publics, ce qui reste bien la moindre de leurs missions régaliennes, se sont heurtés, en manifestant, aux habituels militants sans-frontiéristes et antifa qui les ont accusés de racisme, quand l’ultra-gauchiste féministe Caroline de Haas mettait cette insécurité sur le compte de « l’éclairage public et l’étroitesse des trottoirs » (sic). Eh oui, que voulez-vous, au bon vieux temps, quand le passage ne suffisait pas pour deux, si un homme croisait une femme, il descendait au caniveau pour la laisser passer ; aujourd’hui, à la Chapelle-Pajol, un simple « sale p…, viens dans ma cave ! » suffit. Ce sont les évolutions des pratiques culturelles de courtoisie, foi de féministe !
Marlène Schiappa, dont on perçoit une étrange avidité à vouloir faire parler d’elle, ne pouvait pas laisser passer cette histoire touchant au plus haut point les droits des femmes. Avant de rencontrer deux associations « anti-harcèlement de rue », elle décida donc d’aller, lundi soir vers 23h, déambuler dans le quartier Pajol, accompagnée d’on ne sait quel preneur de clichés pour immortaliser son passage, « cheveux au vent et en robe » détaille LCI, devant une bande de traîne-savates fort foncés. Trois photographies, immédiatement publiées sur Twitter, pour attester que « les lois de la République protègent les femmes, elles s’appliquent à toute heure et en tout lieu ».
Mme Schiappa a donc accompli l’exploit de faire 150 mètres à pied, ouvertement photographiée qui plus est, de nuit devant une bande de loubards qui devaient bien sentir que ce n’était pas le moment de se faire remarquer ! Quel indicible courage ! Comme dans un épisode d’Ushuaia, cette Indiana Jane de la cause des femmes prouve donc à la face du monde que l’insécurité dénoncée par les habitants du quartier n’est, comme d’habitude, qu’un sentiment et que la République fait régner l’ordre partout (rires enregistrés). 
Le ridicule insultant de cette piteuse mise en scène a été immédiatement brocardé par nombre d’internautes, et un élu Les Républicains du XVIIIème arrondissement, Pierre Lisca, qui a dénoncé par communiqué « l’attitude consternant de mépris et de ridicule » de Marlène Schiappa. Le tweet fut donc retiré, « bug de communication » d’après son cabinet. Si la démarche relève, dans sa forme et son exécution, d’une affligeante niaiserie, le fond, lui, est le même que celui que Mme Schiappa a mis en avant depuis longtemps dans ses déclarations publiques : les mis en cause, dans cette affaire, étant issus de l’immigration afro-maghrébine et proche-orientale, donc principalement musulmane, il ne saurait y avoir de regard critique sur les conséquences de la tsunamigration et de la propagation des coutumes islamiques, surtout vis-à-vis des femmes, en France. C’est le silence qui doit régner dans les rangs et pour le faire revenir, rien de mieux que de démontrer, par l’exemple, que les femmes agressées à La Chapelle ont rêvé. Mais, et c’est rassurant, il n’y a guère que la goguenardise que Marlène Schiappa est capable de susciter avec ses pitreries.
Pierre Henri