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jeudi 23 novembre 2017

Sartrouville : fermeture d’une salle de prière salafiste et violences urbaines

La préfecture a une nouvelle fois fermé la salle de prière du quartier des Indes de Sartrouville (Yvelines), pour propagation d’idéologie radicale, alors qu’elle venait de rouvrir après la fin de l’état d’urgence.

La préfecture indique dans son arrêté que les « tensions et actes violents survenus de manière récurrente » après la première fermeture, tels que des « incendies de véhicules » ou « le caillassage des véhicules RATP », démontrent « l’emprise » de la mosquée « sur la vie locale et la radicalisation de certains habitants du quartier ».

A ce sujet, cette note de synthèse…

mercredi 22 novembre 2017

Pourquoi le déficit public va se creuser à partir de 2018

Si la France restera bien sous le seuil des 3 % en 2017, la situation devrait se dégrader l'année prochaine. En cause : l'accumulation de déficits primaires et la faiblesse de son commerce extérieur, notamment.

Le président Macron et sa majorité parlementaire se sont attachés à rechercher une meilleure maîtrise de la trajectoire des finances publiques. Loin des acrobaties – stigmatisées par la Cour des comptes – de l'équipe sortante, ils ont présenté un projet de loi de Finances pour 2018 qui devrait permettre de tenir le seuil des 3 % de déficit budgétaire rapporté au PIB. Et ainsi extirper la France de sa position d'infraction pour cause de déficit excessif selon les termes de la Commission européenne. 

Seulement, comme le note l'avis du Haut conseil des finances publiques (HCFP) 2017-6 du 10 novembre dernier, l'hypothèse de voir la France être en mesure de présenter un déficit budgétaire à hauteur de 2,9 % provient essentiellement de la croissance des recettes fiscales. Autrement dit, le milliard d'euros additionnel de TVA et les quelques centaines de millions de rendements accrus de l'impôt sur les sociétés seront notre planche de salut. 

Pour le reste, le HCFP est formel : «L'ajustement structurel, c'est-à-dire la variation du solde structurel, s'établirait en 2017 à 0,3 point de PIB contre 0,2 point en PLF 2018. Il n'est pas conforme aux règles du Pacte budgétaire européen, qui prévoient un ajustement supérieur à 0,5 point de PIB.» Et d'ajouter un peu plus loin dans son avis : «Le chemin à parcourir pour ramener le solde structurel à l'objectif de moyen terme reste important». La France va mieux grâce à l'embellie économique qui parcourt la zone euro. Rien de plus. Rien de mieux.

La dette, toujours la dette

La meilleure preuve que notre situation est digne d'un acrobate, c'est le futur de la dette que tous les analystes inscrivent en hausse. Pour le HCFP, «Le ratio de la dette publique a progressé de 32 points de PIB au cours des neuf dernières années, passant de 64,3 % du PIB en 2007 à 96,3 % en 2016.»

Le Haut conseil considère que «cette augmentation s'explique pour une grande partie par l'accumulation de déficits primaires et par l'effet boule de neige provenant de la différence entre le taux d'intérêt apparent sur la dette publique et le taux de croissance nominale»

 
Le chiffre de 97 % de dette est hélas devant nous. Il est probablement regrettable que le HCFP n'ait pas investigué davantage et ainsi souligné le rôle clef de l'agence France Trésor qui a pour mission de lever, dans les meilleures conditions, près de 190 milliards d'euros. Or de ce côté-là, il y a eu des avancées techniques significatives.

Le commerce extérieur, mal appréhendé?

En période de reprise, la France a une propension à importer qui est encore ravivée. Avec un déficit du commerce extérieur qui est passé de 48 milliards en 2016 à plus de 62 milliards estimés pour 2017?????????. Notre pays est dans une situation très tendue puisque nos exportations en volume progressent moins que nos importations stimulées par la demande intérieure.
Cet effet de ciseaux entre les bénéfices de la croissance (emploi, marges, finances publiques) et son aspect négatif sur le solde extérieur prouve que notre appareil de production a du mal à répondre à la demande à la fois en termes quantitatifs et aussi en termes qualitatifs. Le pays achète ce dont les Français ont besoin et trop peu de «made in France». 

 
A ce stade, il est véritablement regrettable que le HCFP n'ait pas estimé opportun de dédier plus d'analyses au commerce extérieur et se soit contenté d'un constat trop statique : «Au vu des trois premiers trimestres, la contribution des échanges extérieurs paraît plus défavorable que dans la prévision du gouvernement et l'activité davantage portée par la demande intérieure».
Pour ma part, je ne partage pas la vision du commerce extérieur que retient, en annexe 1 («Scénario macroéconomique associé au deuxième projet de loi de finances rectificative pour 2017») le HCFP et l'Etat. Depuis les douanes à la Coface, bien des acteurs terrains savent que le chiffre de freinage des importations (de 4,2% à 3,6%  et «en même temps» d'essor des exportations ( de 1,8% à 2,5% en 2017 ) est une chimère.

La vision de Bruxelles

Pendant que le HCFP a une vision sélective, on doit ici citer une étude de la Commission européenne qui conclut que la France sortira de l'année 2017 avec une balance commerciale dégradée et un déficit de 2,9 % préalable à un déficit budgétaire de 3,1% en 2018. 

Certains y verront la conséquence de l'effacement de certaines recettes fiscales (PFU, IFI, etc) d'autres relativiseront ce chiffre supérieur à 3 % de déficit car cette prévision de la Commission n'a pas intégré la dynamique de la croissance. 

Ainsi, il est retenu le chiffre de 1,7 % pour 2018 qui sera – espérons-le – favorablement démenti par les faits. Certains économistes d'agences de notation demeurent toutefois sceptiques face aux certitudes du ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.

Jean-Yves Archer est économiste

Source 

L’immigration fut la cause essentielle du récent Brexit

La secousse d’Ostie

Le syndicat Sud Education du 93 propose une formation interdite aux blancs

par Marc Rousset.

Le gouvernement italien doit 432 milliards de fonds « Target 2 » à la BCE. La dette publique représente 132 % du PIB italien. La Lombardie et la Vénétie demandent une plus grande autonomie financière et l’instabilité politique approche en Italie avec le succès du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo.


La plus ancienne banque du monde, la banque Monte dei Paschi di Siena, n’est toujours pas sortie d’affaire et vit peut-être ses derniers jours alors que le gouvernement italien a déjà injecté 3,85 milliards d’euros pour la maintenir en vie et a engagé 1,5 milliard supplémentaire pour protéger l’un des porteurs de dette junior de la banque. Et tout cela dans le contexte d’un plan de sauvetage de la banque avec le licenciement de 5.500 personnes, la fermeture de 600 agences d’ici 2021, le transfert d’actifs non stratégiques et de prêts non performants hors de la banque toscane pour la modique somme de 28,6 milliards d’euros.

L’Association des banques italiennes confirme que les banques recapitalisées à hauteur de 60 milliards d’euros ces dernières années peinent à renforcer leurs fonds propres. Toutes les raisons ci-dessus mentionnées et le sauvetage des deux plus grandes banques de Vénétie, Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, font craindre la disparition, au minimum, d’une dizaine d’établissements dans la tourmente italienne, l’État italien accordant parfois des prêts garantis mais ne voulant surtout pas entrer au capital beaucoup trop risqué des banques.

Il n’y a pas que les entreprises et les investisseurs qui perdent confiance dans le système bancaire italien. C’est également le cas des particuliers. Seulement 16 % des Italiens font confiance à leur banque, selon un sondage réalisé par le groupe SWG de Trieste.
Fin octobre 2017, le gouvernement italien, suite à la très généreuse politique de rachat de titres par la BCE, a été encore capable d’émettre 2,5 milliards d’obligations sur dix ans au taux miraculeux de 1,86 %, mais quel taux l’Italie devra-t-elle bientôt accepter à partir de 2018, en raison de l’atteinte des quotas maxima italiens dans les livres de la BCE et du changement de politique de l’institution francfortoise ?
 
Quant à l’Union bancaire de l’Union européenne, on en parle beaucoup, mais elle n’est pas du tout achevée et n’a pas les moyens financiers suffisants pour assurer un véritable filet de sécurité en cas de crise grave dans un pays important. Le PIB de l’Italie (1.850 milliards d’euros) n’est pas très éloigné de celui de la France et représente neuf fois celui de la Grèce (194 milliards d’euros).
Sur le plan politique, la situation risque de devenir rapidement très instable. Le Partito Democratico de Matteo Renzi, avec seulement 24 % des voix, est en train de s’écrouler face à la montée des partis populistes, nationalistes, souverainistes, antilibéraux de gauche. Le Mouvement 5 étoiles, de Beppe Grillo, dépasse le PD de 5 % des voix avec un score probable de 29 % et exige un référendum sur l’appartenance à l’euro si l’Allemagne refuse la mutualisation des dettes. Forza Italia, de Silvio Berlusconi, et la Ligue du Nord de Matteo Salvini, soit ensemble 15 % des votes, estiment que l’euro est surévalué pour l’économie italienne et demandent l’instauration de l’euro monnaie commune qui permettrait la dévaluation de la monnaie nationale, en lieu et place de l’euro monnaie unique. Ces trois blocs politiques au Parlement italien seront incapables de constituer une majorité stable, encore moins que la coalition Jamaïque de madame Merkel, qui a du plomb dans l’aile.
Il apparaît que le système financier et la zone euro godillent dans le monde avec de très fragiles esquifs entre de trop nombreux récifs. Il serait surprenant qu’une voie d’eau n’apparaisse pas un jour quelque part pour l’un d’entre eux. Malheureusement, toutes ces fragiles embarcations sont interconnectées. En 1929, la faillite du Kreditanstalt à Vienne donna le signal d’un écroulement bancaire en chaîne dans le monde. En 2018 ou dans un très proche avenir, suite aux premiers effets du ralentissement de l’assouplissement quantitatif de la BCE, le signal de déclenchement d’un krach bancaire et financier mondial pourrait bien être donné par une banque italienne.

Article paru sur le site Synthèse nationale.

Source 

Le syndicat Sud Education du 93 propose une formation interdite aux blancs


Le syndicat Sud-Education 93 organise un stage syndical ! »Au croisement des oppressions – Où en est-on de l’antiracisme à l’école ? » les 18 et 19 décembre à Saint-Denis. Certains ateliers sont organisés en « non mixité »; le journal du stage précise en « non mixité raciale ». Parmi les intervenants, Marwan Muhammad, ancien porte-parole du CCIF (Comité contre l’islamophobie en France).

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Le suicide de la droite


Extrait de l’Introduction au Forum de la dissidence du 18 novembre, par Michel Geoffroy :
DO6xeH6W4AAhlav"[...] Le suicide de la droite institutionnelle s’est concrétisé symboliquement le 23 avril 2017 à 20h03 lorsque François Fillon, « le candidat de la droite et du centre », a immédiatement appelé à voter pour Emmanuel Macron, au soir de son échec du premier tour de la présidentielle. Comme la droite nationale s’est suicidée le 3 mai dernier lors du débat télévisé opposant Marine Le Pen à Emmanuel Macron.

De quoi donc ces deux composantes politiques de la droite française sont-elles mortes ? La droite institutionnelle est morte parce qu’elle a trahi son héritage et ses valeurs. Et la droite nationale est morte parce qu’elle s’est trompée à la fois d’époque et de stratégie.

Le suicide de la droite institutionnelle a été initié en 1986 par Jacques Chirac, avec la cohabitation. Car la cohabitation politicienne de l’opposition de droite d’alors avec le président socialiste François Mitterrand a débouché sur une connivence, puis sur une soumission de la droite institutionnelle au politiquement correct, c’est-à-dire à l’idéologie de la gauche. Cette attitude a conduit la droite à se soucier davantage de l’opinion de la médiacratie et des lobbies que de ses valeurs et des attentes de son électorat. La droite institutionnelle n’a alors cessé, d’abord, de renier son héritage national et gaullien, puis de tromper son électorat en permanence. Car cette droite est devenue éolienne, tournant vers la gauche à chaque nouveau vent médiatique. Elle promettait, bien sûr, lors des campagnes électorales, de revenir sur les réformes sociétales de la gauche, mais, ensuite, une fois élue, elle n’en faisait rien. Elle est ainsi devenue une droite d’impuissance gouvernementale parce que tétanisée par sa soumission au politiquement correct. Au cours de ces 30 dernières années de reniement, la droite institutionnelle a donc perdu ses soutiens et, finalement, ses électeurs.

Elle a notamment perdu les classes moyennes et populaires autochtones, qui sont les principales victimes des politiques économiques libre-échangistes qu’elle a conduites et du chaos migratoire qu’elle a installé et qu’elle s’est montrée incapable de réguler, malgré ses promesses réitérées à chaque campagne électorale. Mais la droite institutionnelle a aussi perdu les classes dirigeantes qui se sont ralliées à Emmanuel Macron et qui lui ont fait gagner la présidentielle de 2017. Car la France d’en haut a renoué – dans les années 1990 – avec l’esprit tortueux des bourgeois des Lumières, c’est-à-dire des bourgeois aimant l’argent, anglophiles, libéraux en économie, oublieux de la décence commune, hostiles aux droits du travail, amoureux du genre humain mais grands contempteurs de Français. [...]
Aujourd’hui la droite institutionnelle n’existe plus en tant qu’expression politique. C’est un « astre mort », pour reprendre les mots du député du Vaucluse Julien Aubert. Non pas parce que le clivage gauche/droite aurait perdu sa raison d’être. Non pas à cause du génie politique prétendu d’Emmanuel Macron. Mais tout simplement parce que la droite institutionnelle a perdu toute identité propre face à une gauche qui, de son côté, s’est ralliée à l’ultra-libéralisme mondialisteFace à cette Nouvelle Gauche, la droite institutionnelle n’a plus rien à objecter, pour la raison principale qu’elle lui ressemble désormais en tout. Et c’est bien pourquoi elle est aujourd’hui une opposition aphone.

***

La droite nationale, derrière Marine Le Pen, n’a malheureusement pas su profiter, à la différence d’Emmanuel Macron, de ce déclin historique de la droite institutionnelle. Si le Front national a su s’affirmer comme une force protestataire, il n’est pas apparu en 2017, une nouvelle fois, comme une force d’alternance crédible. Pourquoi ? Parce que Marine Le Pen et son équipe, au-delà d’une attitude partisane sans doute trop monolithique, se sont, hélas, trompés à la fois d’époque et de stratégie.
  • D’abord leur quête de dédiabolisation les a conduits à mettre en sourdine leur positionnement identitaire au moment même où l’opinion émettait des attentes de plus en plus fortes en la matière parce que le choc des civilisations devenait de plus en plus manifeste en Europe. Une totale faute de concordance des temps, donc !
  • Ensuite, dans le vain espoir de récupérer l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, ils ont accentué une ligne économique sociale-démocrate qui a fait l’effet d’un répulsif sur son électorat de droite.
  • Enfin, ils se sont enfermés dans la voie sans issue du souverainisme nostalgique, incarnée dans le projet anxiogène de sortie de l’euro, comme si, au surplus, une politique monétaire pouvait faire l’objet d’une annonce électorale !
C’était aussi une erreur de temporalité. Car nous ne sommes plus en 1950 mais dans un monde désormais multipolaire, où seuls les grands blocs économiques, militaires et culturels auront la parole. Pas les petites régions folkloriques ! Le Front national n’a donc pas profité de l’exceptionnelle conjoncture politique qui s’offrait à lui en 2017, avec le rejet des partis institutionnels. Parce qu’il n’a pas apporté la preuve qu’il se situait à la hauteur des enjeux auxquels notre pays et l’Europe se trouvent confrontés. Comme Marine Le Pen n’a malheureusement pas donné le sentiment, personnellement, d’être à la bonne hauteur présidentielle lors de son débat télévisé avec Emmanuel Macron, le 3 mai 2017. [...]"
Source 

Le rôle de la fondation George Soros au sein des institutions européennes


La fondation "Open Society" vient de recevoir de George Soros un don de 18 milliards de dollars.

L'expression de "Open Society" s'oppose aux sociétés dites "fermées", c'est-à-dire pour Soros, toutes sociétés qui adoptent des politiques qui ne sont pas de son goût :
Unknown-3"Ainsi M. Soros taxe-t-il de "fermées" les sociétés occidentales car elles sont, selon lui, par trop "inégalitaires" et pas assez "redistributrices" des richesses. Que l'heureux propriétaire d'une fortune de plusieurs dizaines de milliards de dollars, bâtie sur la spéculation non seulement boursière, mais purement monétaire, déplore les inégalités, peut faire sourire. Surtout, c'est un jugement qui méconnaît le fait que jamais, dans l'histoire occidentale, les classes moyennes n'ont été aussi taxées et imposées, de mille manières, qu'elles ne le sont aujourd'hui.
Rappelons que jusqu'il y a un siècle, le taux de taxation considéré comme normal, en Occident, était de l'ordre de 10%. Il est de nos jours quatre à cinq fois plus élevé. Certes, de par leur mobilité géographique et juridique, les Soros de notre monde échappent souvent à ces taux confiscatoires. Mais frapper davantage encore les classes moyennes ne rendra pas nos sociétés moins inégalitaires. Surtout, vouloir socialiser et collectiviser toujours davantage aboutit à l'exacte négation de la société ouverte selon Popper, celle dans laquelle les individus conservent la maîtrise de leur destin en dehors des désirs et de la toute-puissance de l'Etat.

Autre exemple : l'immigration. M. Soros considère qu'il est souhaitable que l'Europe et les Etats-Unis accueillent chaque année un grand nombre de réfugiés, économiques ou politiques, en provenance du reste du monde. Sa fondation et lui ne sont pas étrangers à la propagation et au succès de cette idéologie dans la gauche occidentale depuis une trentaine d'année. M. Soros considère toute société s'opposant à cette idéologie comme fermée, hostile et autoritaire; ainsi des pays d'Europe centrale, qui souhaitent en effet conserver la maîtrise de leurs frontières. Mais qui ne voit que là encore M. Soros fait violence aux mots ? En quoi serait anti-démocratique et contraire à la liberté le fait que des peuples se prononcent, massivement et de façon répétée, dans des scrutins dont la validité n'est contestée par personne, pour une immigration contrôlée et la maîtrise de leurs frontières ? N'y aurait-il de "vraie" démocratie que lorsque les urnes votent pour les idées, souvent extrêmes, qui ont la faveur de M. Soros ?
Et puis, il y a la manière. Confortablement installé sur l'impunité de sa fortune, M. Soros publiait récemment un répertoire des "amis fiables" (reliable allies) de sa fondation au sein du Parlement européen, comprenant pas moins de 226 noms ! Deux cent vingt-six parlementaires européens sont officiellement considérés comme des alliés fidèles de l'opulente fondation de M. Soros ! En ces temps d'appels à la transparence, ne serait-il pas opportun d'interroger chacun de ces parlementaires sur la nature de leurs liens avec l'Open Society, ce qui leur vaut le beau label d' "ami fiable" ? Plus précisément, ne serait-il pas opportun de les interroger :

1) sur le fait de savoir s'ils ont jamais reçu, directement ou indirectement, des fonds de l'Open Society ou d'un autre des nombreux véhicules de la galaxie Soros ? et
2) s'ils ont assisté ou participé à des événements organisés par les précédents, si oui lesquels, où, quand et avec quels fonds ?

Jamais dans l'histoire européenne, un lobby n'avait disposé d'une puissance de frappe financière comparable à l'Open Society."
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Macron déconsidère nos Armées


Le porno au service de la PMA


Lu sur Gènéthique :
"L’éditeur de contenus pornographiques Marc Dorcel « fournit gracieusement téléviseurs, lecteurs DVD et films de sa production » à une trentaine d’hôpitaux publics. Un partenariat « discret » qui vise les patients reçus dans les services d’assistance médicale à la procréation et les CECOS (​Centre d'étude et de conservation des œufs et du sperme humains).« Nous n’apportons cette aide qu’aux centres publics parce que nous considérons que l’hôpital a d’autres dépenses prioritaires », commente le PDG Grégory Dorcel. Du côté des médecins, ils estiment observer « moins d’échecs de recueil » de sperme « depuis l’installation de ces téléviseurs » par ailleurs « plus hygiénique que la manipulation de revues »."
Au sein de l'hôpital de Nantes, des dizaines de tracts invitent les patientes à donner leurs ovocytes :

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125 Veillées pour la Vie et d’autres à venir…


Il est toujours temps d’en organiser une dans votre paroisse si il n’y en a pas encore… Toutes les informations se trouvent dans notre kit d’organisation prêt à l’emploi en libre téléchargement sur notre site ! Soyons missionnaire de l’évangile de la Vie !

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Découvrez ici les nouvelles affiches pour les veillées pour la vie.
Pour soutenir l'organisation des veillées : Don déductible d'impôts avec reçu direct.

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5 millions d'enfants conçus dans des éprouvettes


Chosification de l'être humain :
Unknown-5"Aujourd'hui, dans notre pays, un enfant sur 32, en crèche ou en petite section de maternelle, n'est déjà pas le fruit d'un rapport sexuel, mais de la procréation médicalement assistée. Les Terriens conçus en laboratoire sont déjà plus de cinq millions. Ce sont quelques statistiques sidérantes qu’a découvert Philippe Bouvard en invitant sur l’antenne de la radio RTL Jean-François Bouvet, auteur du livre Bébés à la carte.

"Nous vivons à une époque où les avancées biotechnologies sont tellement rapides que la réflexion éthique a de plus en plus de mal à suivre, confie, inquiet, le neurobiologiste. Nous sommes un peu dépassés par tout cela, surtout dans certains pays autres que la France. En France, il existe quand même un contrôle éthique assez strict. Mais il y a de nombreux pays où l’on fait des choses interdites en France, et cela va s’amplifier, en particulier en Chine, très en avance d’un point de vue technique.
"J’ai découvert beaucoup de choses grâce à votre livre, confie Philippe Bouvard. On apprend ainsi qu’il peut y avoir pour un enfant six « parents » différents, de sexe semblable ou non : le donneur de spermatozoïde, la donneuse d’ovocyte. Plus "éventuellement une mère porteuse, qui va confier le bébé à des parents dits attentionnels. Mais il y a maintenant un nouvel intervenant possible : une donneuse de mytochondrie. On peut, dans un ovocyte, au moment de la Fécondation In Vitro, changer les mytochondries de l’ovocyte si elles sont porteuses d’anomalies génétiques. Et une femme de plus va alors intervenir." Inquiétant ? Oui ! "Un certains nombre de choses qui se profilent ne sont pas encourageantes, notamment en Chine ou au USA, où  l’on recherche de manière frénétique les gènes de l’intelligence. Aux USA, une clinique achète ainsi 40 000 dollars les lots d’ovocytes de jeunes filles de l’université Columbia …"
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Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch ne veulent pas changer le nom du Front National (FN)

Porno/cigarette : ils filtrent le moucheron et laissent passer le chameau


De Marie Delarue sur Boulevard Voltaire :
Images-3"Jusqu’en février dernier – il y a moins d’un an, donc -, tout film qui « comporte des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence »était en principe automatiquement interdit aux moins de 18 ans. Considérée comme une offense à la liberté de création et une faveur accordée aux catholiques traditionalistes, cette mesure a été « adoucie » par un décret du gouvernement Hollande « afin de redonner plus de liberté d’appréciation à la commission de classification des films du Centre national du cinéma (CNC), chargée de donner des avis ».

Au centre de la polémique d’alors, les films Baise-moi, Antichristou encore Nymphomaniac, mettant tous en scène des malades du sexe et de la violence, et contre lesquels l’association Promouvoir avait engagé des procédures. On cria donc à la censure et l’on prit les dispositions citées plus haut pour que nos ados puissent se repaître à loisir de sexe extrême, alcool, drogue et gâchette.

Mais, convenons-en, tout cela reste encore un peu limité « dans le champ des possibles ». Alors, pour compléter ce tableau hautement éducatif, les petits et grands écrans nous proposent aujourd’hui de façon quasi systématique, sans violence cette fois mais avec beaucoup d’insistance et de gros plans, des scènes d’amours homosexuelles. Là encore, on est tenu d’approuver : c’est l’évolution sociétale qui veut cela et le septième art se doit d’être le reflet de son temps. Fermez le ban.

Un temps cependant très hygiéniste. Pour notre bien à tous. Raison pour laquelle, n’en doutons pas, madame Nadine Grelet-Certenais, sénateur PS de la Sarthe, a interpellé le ministre de la Santé Agnès Buzyn sur « la responsabilité du cinéma sur le tabagisme en France ». Parce que le porno et la violence extrême, oui ! Mais la cigarette, non, pas question !

Alors que les sénateurs votaient la mesure portant sur l’augmentation du prix du tabac d’ici 2020, la dame s’est emportée : « Il faut aller au-delà du porte-monnaie […] en s’intéressant notamment aux incitations culturelles à fumer… »« Je pense, par exemple, au cinéma qui valorise la pratique. » Et pas qu’un peu ! Parce qu’elle a compté, madame Grelet-Certenais : « La Ligue contre le cancer démontre dans une étude que 70 % des nouveaux films français mettent à l’image au moins une fois (sic) une personne en train de fumer. » Sachant qu’un film dure en moyenne une heure et demie à deux heures, je vous laisse calculer le temps d’apparition de la clope à l’écran. Qu’importe, elle en est sûre : « Ça participe peu ou prou à banaliser l’usage, si ce n’est à le promouvoir, auprès des enfants et des adolescents qui sont les premiers consommateurs de séries et de films, sur Internet notamment. »

Madame Buzyn, qui veille sur notre santé avec l’attention d’une mère chatte sur sa portée, a grandement approuvé : « Je ne comprends pas l’importance de la cigarette dans le cinéma français. » Et d’annoncer qu’elle prendrait, en accord avec sa consœur Françoise Nyssen, ministre de la Culture, des mesures restrictives « dans le cadre du second plan national de réduction du tabagisme ». Une piste est d’ores et déjà à l’étude : celle préconisée par l’OMS en 2016, à savoir l’interdiction aux moins de 18 ans des films où les personnages fument. Parce que le porno et la violence extrême, oui ! Mais la cigarette, non, pas question (bis) !
Ces gens-là sont fous. Complètement dingues. Déjantés. Dangereux. Si on les laisse faire, ils imposeront bientôt à nos enfants des ateliers d’éducation à la sodomie le matin, d’antiracisme à midi et de rééducation contre la cigarette l’après-midi. Pour leur bien. Et le pire, c’est qu’ils en sont sans doute persuadés !"
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Malika Le Pen : femme de gauche



Le YouTubeur “Le Raptor Dissident” souhaite “rétablir la vérité sur le Front National et sa dirigeante Malika” ainsi que “sur la fraude intellectuelle nommée Mediapart”

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Manifestation antifa contre les célébrations de l’anniversaire de la mort de Franco à Madrid



Les antifas ont investi les rues de Madrid pour protester contre la commémoration de l’anniversaire du dictateur Franciso Franco disparu le 20 novembre 1975. Ils ont brandi des pancartes antifascistes et scandé des slogans comme : « No pasaran ! ». La présence policière déployée pour encadrer cette marche était importante

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Allemagne : des néonazis marchent à Wunsiedel pour commémorer un proche d’Hitler



Des militants du groupe d’extrême droite « Der Dritte Weg » (« La troisième voie ») ont défilé le 18 novembre, torches enflammées à la main, dans la ville de Wunsiedel pour commémorer le mentor d’Hitler, Rudolf Hess, et d’autres nazis de l’époque de la Seconde guerre mondiale

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La bataille du Chemin des Dames ep2 : sous la terre et le fracas



A l’occasion de la commémoration de la Première guerre mondiale, TV Libertés et Clio vous proposent un reportage sur le Chemin des Dames. Images inédites, vues prises avec des drones, expertises du professeur Philippe Conrad, et de Thierry Porte, un splendide documentaire financé par les donateurs de TV Libertés

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Signez la lettre ouverte : en soutien à l’initiative russe pour la vie à naître

Allemagne : Merkel contrainte à de nouvelles élections ?

Angela Merkel s'est dite prête à prendre des responsabilités en cas d'élections anticipées, donc à être de nouveau candidate. Elle s'est exprimée dans une interview à l'ARD, la chaîne publique allemande, lundi 20 novembre, quelques heures après le retrait du FDP des négociations.

 Depuis les élections législatives du 24 septembre dernier, la CDU (conservateurs, noir) d'Angela Merkel, majoritaire, étaient en discussions pour négocier une coalition avec les libéraux (FDP, jaune) et les Verts, ce que les allemands appellent "la coalition Jamaique" (à cause des couleurs du drapeau de cette île des Caraïbes, Noir, jaune et vert, les couleurs des 3 partis). Les socio-démocrates (SPD) avaient refusé d'entrer dans une coalition, préférant être dans l'opposition.

Coup de théâtre la nuit dernière, les négociations ont échoué, et l'Allemagne est dans une situation inédite. Le FDP a claqué la porte en disant qu'il préférait

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Dans une interview à la chaîne privée ZDF, Angel Merkel a aussi indiqué qu'un retrait n'est pas à l'ordre du jour.

La chancelière allemande a déclaré sur ZDF :
Je crois que l' Allemagne a besoin de stabilité.
 
Quelques questions à Kai Littmann, journaliste et bloggeur :

Pourquoi Angela Merkel se déclare aujourd'hui candidate en cas d'élections anticipées ?
C'est surtout en raison du calendrier, et en fait elle n'a pas le choix parce que la CDU n'a pas d'autre candidat à proposer aux allemands. Et surtout, depuis qu'elle est au pouvoir, Angela Merkel a tout fait pour éliminer d'éventuels futurs successeurs. Donc paradoxalement, la chancelière est en bout de course. Elle n'a pas assez montré de leadership lors de ces négociations. Mais elle n'a pas le choix, elle sera la candidate de la CDU.

Que va-t-il se passer maintenant, avec la fin des négociations ?
Dans quelques jours, il va y avoir le premier tour des élections du chancelier ou de la chancelière au Bundestag. Première étape, les député.e.s vont voter. Et seul un.e candidat.e qui obtiendra la majorité absolue sera élu. Avec 709 députés, il faut donc 358 députés. Deuxième étape : si personne n'obtient la majorité absolue, s'ouvre une période de 2 semaines de négociations. Les députés peuvent voter plusieurs fois pour dégager cette majorité absolue. En cas d'échec, alors les députés votent pour un 3e tour, et là une majorité simple suffit. C'est-à-dire que le parti qui engrange le plus de voix gagne l'élection. On appelle ça chancelier minoritaire.

Quel est le problème d'avoir un chancelier minoritaire élu ?
Depuis la loi électorale de 1949, cela n'est jamais arrivé ! Donc nous ne savons pas ce que cela veut réellement dire. Mais Angela Merkel ne veut pas accepter cette solution, qui rendrait chaque projet de loi, chaque mesure impossible à imposer. Donc elle risque de refuser l'élection. Du coup, le président fédéral doit dissoudre le Parlement et convoquer une nouvelle élection. Mais il y a un risque que les 94 députés de l'AfD (extrème-droite) appellent à voter pour Angela Merkel pour faire le chaos et s'imposer dans le débat après élections. Le suspense est total !

Quelle est la suite ?
Je pense que la CDU, la CSU (son alliée conservatrice en Bavière) et le SPD (socio-démocrates) vont finir par se retrouver autour de la table, quand ils vont voir l'AfD monter dans les sondages. Actuellement, l'AfD est à 6 points du SPD, il ne faut pas grand'chose pour que l'AfD arrive 2e dans les sondages ! Du coup, en cas de GroKo (Grosse Koalition, une grande coalition CDU-SPD), les socio-démocrates pourront demander la lune ! Ils seront en mesure de discuter d'égal à égal avec la CDU.


Florence Grandon

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Le 20 novembre 1936 ou l’assassinat de l’espérance espagnole

Le fondateur de la Phalange José Antonio Primo de Rivera fut jugé en novembre 1936 pour sa participation à l’insurrection de juillet 1936 contre la dictature instaurée par les marxistes en Espagne. Une accusation inique puisque depuis plusieurs mois José Antonio était incarcéré et détenu dans les geôles des républicains. Après un rapide procès et une condamnation à la peine de mort par un jury composé d’activistes politiques d’extrême gauche, José-Antonio Primo de Rivera fut condamné à mort le 18 novembre, et assassiné le 20 novembre 1936.
Avec sa mort, le destin de l’Espagne était changé, et avec lui peut-être celui de toute l’Europe : l’insurrection ne pouvait désormais plus conduire à l’instauration d’un régime nationaliste radical ; le mouvement révolutionnaire tombait entre les mains d’officiers peu politisés et marqués par des sympathies libérales et conservatrices.

En hommage à ce héros nationaliste, nous publions ci-dessous quelques extraits de sa plaidoirie, tirés de l’ouvrage Face à Face, édité par les Éditions L’Homme libre.



Nous sommes syndicalistes, nous n’adhérions qu’à des partis syndicalistes. Nous associons au caractère syndicaliste le caractère national, ce qui nous permet de proposer une troisième voie entre deux valeurs qui déchirent en deux la jeunesse d’Espagne. Toute la jeunesse d’Espagne, toutes les classes dynamique d’Espagne sont divisées en deux camps acharnés. c’est de cette situation qui découle le fait que de temps en temps on s’entre-tue comme des bêtes féroces. Car certains aspirent à un nouvel ordre social plus juste et oublient par là même qu’ils forment avec le reste de leurs concitoyens une unité de destin et d’autres célèbrent et agitent le drapeau de la nation et oublient ainsi qu’il y a dans ce pays des millions de personnes affamées que ne suffit pas à nourrir le drapeau de la patrie. Je ne rappelle pas ce point parce que je comparais aujourd’hui. Je le soutiens depuis 1923 sans relâche et cela est attesté par ma déclaration dans laquelle on peut lire mes considérations sur l’économie, le travail, la lutte des classes, la terre… En voulez-vous un exemple improvisé immédiatement ? Tous les Espagnols qui ne sont pas impotents ont le devoir de travailler. L’État national-syndicaliste n’aura pas la moindre considération envers celui qui ne remplira pas une fonction quelconque et aspirera au contraire à vivre du travail des autres. Point numéro 166. Voilà pour les « authentiques fils à papa » et voilà ce que la Phalange espagnole déclare à propos des fils à papa.
La majorité d’entre vous qui formez ce jury appartient à des partis politiques actifs. Vous avez subi des pertes dans vos rangs et vous avez pu constater que certains de vos camarades en infligeaient dans les rangs d’autres partis. Mais il n’y a qu’une seule chose parfaitement indécente dans cette lutte politique, c’est que soient utilisés les services de tueurs professionnels. À cet instant critique et solennel, je vous l’affirme, la Phalange espagnole ne l’a jamais fait. Vous qui êtes habitués à la lutte, vous savez que le tueur professionnel ne sert à rien car il n’y a personne qui soit prêt à jouer sa vie pour deux sous. Si quelqu’un risque sa vie gratuitement, s’il est prêt à tout perdre pour rien, c’est qu’il porte en lui un Idéal. Vos militants et les nôtres ont chacun ressenti l’ardeur de leurs idéaux et ils se sont entre-tués.

Voilà quelle a été la vie de la Phalange espagnole. Des morts d’un côté comme de l’autre. Mais nous ne sommes pas ici pour régler les dettes de sang avec du papier timbré. Pourvu que nous arrêtions de nous entre-tuer.

La Phalange est une et indivisible, à la fois milice et parti. Son courage combattant est inséparable de sa foi politique. Chaque militant de la Phalange est prêt à donner sa vie pour elle, pour l’Espagne qu’elle veut, mais pas pour autre chose. L’ambitieux n’a pas de scrupules. Il jouera des coudes pour s’imposer dans son organisation. Il trahira et tentera d’éclipser ses propres chefs. Il prendra langue avec ceux dont il pense qu’ils peuvent lui servir. Et il cultivera sans réserve l’adulation. Mais je vous l’affirme, bientôt l’ambition deviendra inutile. Bien que l’ambitieux finisse toujours par triompher, son triomphe ne lui servira à rien. Car la Phalange, avec ce qu’elle a d’impétuosité juvénile, d’âpreté intellectuelle et de courage militant tournera le dos à toutes ces magouilles. Nous verrons alors qui conduit ces fascistes d’opérette. Pour voir passer leurs cadavres, nous n’aurons qu’à nous asseoir sur le pas de notre porte, sous les étoiles.

Peut-être qu’une révolution nationale-syndicaliste aurait éclaté à court terme et que j’aurais été à sa tête, mais sans mon isolement et mon incarcération il ne serait pas arrivé ce qui se passe actuellement. La mort de Calvo Sotelo fut soudaine et inattendue et l’événement fut proprement incroyable. Le trouble s’installa. Des régiments sortirent dans la rue et les jeunes militants de la Phalange, valeureux, courageux, mais sans expérience politique s’y associèrent parfois. Mais parfois non également. Je ne sais rien de ce qui s’est passé. Je ne sais vraiment rien et j’aimerai savoir. Je donnerais bien deux ou trois ans de ma liberté en échange de quelques journaux parus durant ces mois d’isolement. Car j’apprends maintenant, ici, enfermé, isolé, découragé, que l’Espagne est en train de s’entre-tuer et que je ne peux rien y faire. Voilà mon histoire.

Un dernier mot à l’intention du tribunal. Je crois qu’il est de coutume chez les politiques d’un certain rang, lorsqu’ils se trouvent dans une situation critique comme celle dans laquelle vous me placez actuellement, de finir leur intervention par une fanfaronnade héroïque destinée à la postérité du style : « Finalement, je suis le seul responsable. Vous pouvez faire de moi c que vous voulez. J’ai accompli mon devoir. Vous pouvez disposer de ma vie ». À l’inverse, certains, en particulier des chefs révolutionnaires de gauche, n’ont jamais lancé ce type de réplique et même plutôt dire l’inverse. Je préfère imiter ces derniers plutôt que les autres. Je ne vais certainement pas vous dire maintenant : « Je donnerais ma vie pour ceci ou pour cela ! ». M. le procureur a dit que j’étais courageux. Tout au plus ne suis-je pas un lâche. Bien sûr que cela m’importe de donner ma vie. Il faut affronter les événements de la vie avec dignité. Et je vous affirme que je préfère de loin ne pas mourir. Je ne crois pas que la vie nous ait été donnée pour que nous la consumions comme un feu de Bengale à la fin d’un feu d’artifice. Si je n’ai pas participé à ce qu’on me reproche, si je n’en porte aucune responsabilité, pourquoi irais-je réclamer le rôle de victime expiatoire ? Je vous prie de considérer mon cas en vos âmes et consciences ainsi que celui de ces deux-là et de prononcer toujours en vos âmes et consciences un verdict de non-lieu. Votre intégrité ne sera mise en doute par personne. Vous avez défendu les institutions qui vous avez confié cette charge avec rigueur et sévérité. Je vous prie de ne pas voir en moi un tel ou un tel mais un accusé comme un autre venant de comparaître devant la justice avec deux autres inculpés. Considérez mon cas avec tous les indices et preuves s’y rapportant car je crois que nous le méritons, et le sens de la justice de ce tribunal aussi.

Je vous prie d’édicter un verdict de non-lieu pour nous trois. Je puis vous assurer, au nom de tous les accusés et en mon nom, que je vous en serai sincèrement reconnaissant et je me réjouirai en sentant la vie couler dans mes veines, en sentant cette vie que j’ai modestement dédiée et que je continuerai à consacrer au peuple espagnol, pour que la devise de celui-ci soit un jour celle de notre mouvement : « Pour la Patrie, le pain et la justice ! »

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Décomposition du Front national : des milliers de contacts jetés à la poubelle

Les militants du Front National qui estimaient déjà que la Le Pen, lors du débat de l’entre-deux tours, avait réduit à néant les efforts qu’ils avaient déployés pour la faire élire, vont être ravis d’apprendre qu’ils ont vraiment bossé pour rien en distribuant des tracts durant la campagne présidentielle.



Le but réel des tractages est, en effet, grâce aux coupons-réponse qui figurent en leur verso, d’alimenter la base de données du parti avec les coordonnées de ceux qui, ayant pris la peine de remplir et de retourner le coupon, et ayant le courage de donner leur identité, peuvent être considérés comme des sympathisants. Ils doivent donc être recontactés afin qu’ils deviennent, qui sait, un adhérent, un militant, un cadre ou candidat. C’est une méthode peu coûteuse et efficace pour déceler les talents.

Avant ce satané débat, les tracts distribués par les militants FN avaient recueilli un très bon accueil, tellement bon que les coupons-réponse sont arrivés par sacs postaux entiers au siège du parti. Il ne restait plus qu’à les dépouiller, puis à entrer les coordonnées de ces sympathisants dans les fichiers avant de les transmettre aux cadres locaux.



Un travail certes fastidieux, dont le service des adhésions, dirigé par Nathalie Bétégnies, était chargé.

Tellement fastidieux… qu’il n’a jamais été fait et ne le sera jamais : l’ensemble des coupons-réponse a été jeté sans qu’aucun nom, aucune coordonnée, n’ait été  relevé !

La trahison est totale !

Source : Minute n° 2947 du 16 novembre 2017

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Franco contre la franc-maçonnerie

Le seul chef d’Etat d’après-guerre à dénoncer  dans un discours public  la Maçonnerie !

Son père en était, écrit-il de la Franc-maçonnerie introduite comme partout par l’Angleterre, dans  un de ses articles parus depuis le 14 décembre 1946 jusqu’au 3 mai  1951  dans le journal de la Phalange, « Arriba » (debout, par allusion au cri antiséparatiste et antibolcheviste « Arriba Espana ! »)  sous le pseudonyme de Jakim Boor, au temps du blocus, (que taisent aujourd’hui  les historiens de cour, n’évoquant que le  refus du Plan Marschall pour l’Espagne), formé  contre l’Espagne, et qui ont été réunis dans un livre, paru en 1952, à Madrid,  intitulé Masoneria  (Grafica Valera.), lisible sur la toile (cf : Massoneria).

Après avoir surmonté cet obstacle  et en dépit de l’assassinat, le 20 décembre  1973, du successeur par lui désigné, l’amiral Carrero Blanco (né en 1903 à Santonia, en Cantabrie, au nord de l’Espagne) dans un  terrifiant attentat madrilène dont seule la C.I.A.  avait les moyens, l’Espagne, à la mort du  prétendu dictateur, en fait, chef de la nation, tenait un rang important, dans les dix premières nations de puissance atomique et industrielle, enviable, dont l’expérience  intéressera, en particulier,  l’Iran ; et, grâce au syndicalisme phalangiste, avec une protection  sociale permettant des loyers modérés et donc la possibilité pour des jeunes familles, à la différence d’aujourd’hui, de se former pour l’avenir de la race espagnole dont l’idéal demeura toujours, au cour des âges, aristocrate.
Il nommait son action pendant la « guerre civile » de 1936 à 1939, la guerre de libération, et la dictature, entendue comme tyrannie, s’entendait de la Maçonnerie et de son allié communiste.
Il faut retenir aussi, qu’en pleine terreur dont des Basques aveuglés, – y compris dans les séminaires plus « rouges » que chrétiens –  étaient l’instrument, avec l’E.T.A., laquelle avait frappé même des policiers hors service, dont un  garde-civil père de famille dans une pâtisserie où il achetait des gâteaux pour les siens,  alors que des défilés « parisiens »  se formaient, Mitterrand en tête, pour protester de leur antifascisme, – croisade de la City pour épuiser et conquérir les peuples par le terrorisme !-, le généralissime espagnol fut le seul chef d’Etat d’après guerre, à proclamer, comme il l’a fait  au balcon de la place madrilène d’Orient, le 1er octobre 1975 que :
« tout obéit à une conspiration maçonnique gauchiste dans la classe politique en collusion avec la subversion communiste terroriste dans le social »
(« Todo obedece  a una conspiración masónica izquierdista en la clase política en contubernio con la subversión comunista-terrorista en lo social »), devant une foule en liesse,  tous âges confondus, saluant la conclusion du discours à la romaine  en chantant « Cara al Sol con la camisa nueva… » (« Face au soleil avec la chemise neuve… », écrit en collaboration,  par José Antonio et mis en musique par le compositeur basque Juan Tellera, 1895-1949). En réponse aux exécutions légales des terroristes avérés, les bâtiments des représentations espagnoles avaient été attaqués en Europe, l’Ambassade au Portugal prise d’assaut et complètement brûlée, après que ce pays ait versé, avec la « Révolution des œillets » (Revolução dos Cravos, 25 avril 1973), dans la démocratie maçonnique.

José Antonio Primo de Rivera 24 avril 1903 – 20 novembre 1936



Jose_Antonio_Primo_de_Rivera

José Antonio Primo de Rivera y Saénz de Heredia est né à Madrid le 24 avril 1903, mais ses racines familiales sont en Andalousie, plus précisément dans les terres de Jerez de la Frontera (Province de Cádiz). Il est l’aîné de cinq enfants qui, très tôt, perdront leur mère en 1908. Bien que sa famille soit de tradition militaire, il choisit la profession d’avocat après avoir étudié le droit à l’Université Centrale de Madrid, où il obtient sa licence en 1922.
Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur qui gouverne l’Espagne de 1923 à 1930, il demeure résolument à l’écart de toute activité politique jusqu’au décès de son père. Celui-ci meurt en exil, à Paris, quelques semaines après avoir renoncé à sa charge. José Antonio hérite de lui le titre de marquis d’Estella. Dans le seul but de défendre la mémoire de son père, durement attaquée par ses adversaires après sa mort, il adhère à l’Union Monarchique Nationale, une organisation politique dont la vie est éphémère. Le respect filial conduit José Antonio à présenter sa candidature aux Cortés, à Madrid en 1931. Après avoir subi un échec, ses interventions publiques, pour revendiquer l’action de son père, se limitent à des plaidoiries dans une série de procès. En 1932, il est soupçonné d’avoir collaboré au soulèvement du général Sanjurjo. Arrêté, il est finalement relâché faute d’éléments à charge.
Son rejet des vieilles formules politiciennes l’amène à s’intéresser au phénomène fasciste. Il participe, en 1933, au seul numéro du journal El Fascio. Il y publie un article préconisant un nouveau modèle d’État social. Peu de temps après, avec le prestigieux aviateur Julio Ruiz de Alda, il fonde le Mouvement Espagnol Syndicaliste (MES).

Son organisation entre immédiatement en contact avec plusieurs membres du Front Espagnol (FE), groupement qui a été créé par des disciples du philosophe José Ortega y Gasset. Le projet politique de José Antonio mûrit peu à peu au cours des mois suivants. Il est finalement présenté au public à l’occasion d’un meeting au Théâtre de la Comédie, à Madrid, le 29 octobre 1933. Quelques jours plus tard, le nouveau mouvement est enregistré sous le nom de Phalange Espagnole (FE).C’est le début d’une activité politique intense pendant laquelle José Antonio mène de front la consolidation du mouvement et la charge de député. Candidat indépendant aux élections de 1933, il obtient en effet un siège dans la circonscription de Cadiz. En février 1934, FE fusionne avec les Juntas de Ofensiva Nacional-Sindicalista (JONS) et devient FE de las JONS.

L’organisation est alors dirigée par un Comité Directeur, qui prend la forme d’un triumvirat constitué par José Antonio Primo de Rivera, Ramiro Ledesma et Julio Ruiz de Alda ; ce dernier étant également le président. Mais la renommée attachée au nom de Primo de Rivera, la qualité de député et la personnalité hors du commun de José Antonio font immédiatement de lui le principal représentant de FE de las JONS dont il devient chef national en octobre 1934.

À mesure que le mouvement se développe, les rangs de la Phalange se libèrent de l’emprise des illustres personnalités monarchiques qui au début altèrent le projet politique de José Antonio. Mais c’est la défection de Ramiro Ledesma qui marque le point d’inflexion le plus important dans l’évolution politique de la pensée josé-antonienne. Celle-ci s’éloigne désormais tous les jours davantage du corporatisme fasciste.

Depuis son siège aux Cortés, José Antonio dénonce les véritables causes de la Révolution d’Octobre 1934, analyse le problème du sentimentalisme catalan, s’oppose à la contre-réforme agraire projetée par les conservateurs et critique durement la corruption des politiciens radicaux. Sa proposition de Front National, pour faire face au danger marxiste qui se profile en Espagne, reste sans écho parmi les partis de droite. Les candidats phalangistes sont alors conduits à se présenter seuls aux élections de février 1936 et n’obtiennent aucun siège.

José Antonio est arrêté, en même temps que la majeure partie du Comité Politique de la FE de las JONS, le 14 mars 1936, pour constitution et appartenance à « association illégale ». Cette accusation est finalement écartée par les tribunaux, mais José Antonio n’en reste pas moins incarcéré sur ordre des autorités gouvernementales du Front Populaire. Il ne recouvrera plus jamais la liberté. Alors que ses camarades sont poursuivis – emprisonnés ou assassinés -, il doit affronter plusieurs procès judiciaires.
Le 5 juin 1936, José Antonio est transféré à la prison d’Alicante, lieu où il se trouve lors du soulèvement du 18 juillet. Désireux de mettre fin à la tragédie de la guerre civile, il offre sa médiation dans l’espoir de constituer un gouvernement de concentration nationale. Mais le Gouvernement républicain ne retient pas sa proposition.
Jugé pour rébellion, il est condamné à mort et fusillé le matin du 20 novembre 1936. Quelques heures avant de mourir, il écrit dans son testament : « Dieu veuille que mon sang soit le dernier sang espagnol versé dans des discordes civiles ».
Dès la fin de la guerre, son corps est transféré au Monastère de Saint-Laurent de l’Escurial. Il y restera jusqu’au 30 mars 1959, date à laquelle il recevra une sépulture définitive devant l’autel majeur de la basilique de la Sainte Croix de la Vallée des Morts au Combat, après avoir été porté à dos d’hommes par des camarades qui souvent n’ont pas eu l’opportunité de le connaître de son vivant.
Sur la simple pierre tombale de granit qui le recouvre figure le nom avec lequel il est entré dans l’Histoire : José Antonio.

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