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mercredi 22 novembre 2017

Franco contre la franc-maçonnerie

Le seul chef d’Etat d’après-guerre à dénoncer  dans un discours public  la Maçonnerie !

Son père en était, écrit-il de la Franc-maçonnerie introduite comme partout par l’Angleterre, dans  un de ses articles parus depuis le 14 décembre 1946 jusqu’au 3 mai  1951  dans le journal de la Phalange, « Arriba » (debout, par allusion au cri antiséparatiste et antibolcheviste « Arriba Espana ! »)  sous le pseudonyme de Jakim Boor, au temps du blocus, (que taisent aujourd’hui  les historiens de cour, n’évoquant que le  refus du Plan Marschall pour l’Espagne), formé  contre l’Espagne, et qui ont été réunis dans un livre, paru en 1952, à Madrid,  intitulé Masoneria  (Grafica Valera.), lisible sur la toile (cf : Massoneria).

Après avoir surmonté cet obstacle  et en dépit de l’assassinat, le 20 décembre  1973, du successeur par lui désigné, l’amiral Carrero Blanco (né en 1903 à Santonia, en Cantabrie, au nord de l’Espagne) dans un  terrifiant attentat madrilène dont seule la C.I.A.  avait les moyens, l’Espagne, à la mort du  prétendu dictateur, en fait, chef de la nation, tenait un rang important, dans les dix premières nations de puissance atomique et industrielle, enviable, dont l’expérience  intéressera, en particulier,  l’Iran ; et, grâce au syndicalisme phalangiste, avec une protection  sociale permettant des loyers modérés et donc la possibilité pour des jeunes familles, à la différence d’aujourd’hui, de se former pour l’avenir de la race espagnole dont l’idéal demeura toujours, au cour des âges, aristocrate.
Il nommait son action pendant la « guerre civile » de 1936 à 1939, la guerre de libération, et la dictature, entendue comme tyrannie, s’entendait de la Maçonnerie et de son allié communiste.
Il faut retenir aussi, qu’en pleine terreur dont des Basques aveuglés, – y compris dans les séminaires plus « rouges » que chrétiens –  étaient l’instrument, avec l’E.T.A., laquelle avait frappé même des policiers hors service, dont un  garde-civil père de famille dans une pâtisserie où il achetait des gâteaux pour les siens,  alors que des défilés « parisiens »  se formaient, Mitterrand en tête, pour protester de leur antifascisme, – croisade de la City pour épuiser et conquérir les peuples par le terrorisme !-, le généralissime espagnol fut le seul chef d’Etat d’après guerre, à proclamer, comme il l’a fait  au balcon de la place madrilène d’Orient, le 1er octobre 1975 que :
« tout obéit à une conspiration maçonnique gauchiste dans la classe politique en collusion avec la subversion communiste terroriste dans le social »
(« Todo obedece  a una conspiración masónica izquierdista en la clase política en contubernio con la subversión comunista-terrorista en lo social »), devant une foule en liesse,  tous âges confondus, saluant la conclusion du discours à la romaine  en chantant « Cara al Sol con la camisa nueva… » (« Face au soleil avec la chemise neuve… », écrit en collaboration,  par José Antonio et mis en musique par le compositeur basque Juan Tellera, 1895-1949). En réponse aux exécutions légales des terroristes avérés, les bâtiments des représentations espagnoles avaient été attaqués en Europe, l’Ambassade au Portugal prise d’assaut et complètement brûlée, après que ce pays ait versé, avec la « Révolution des œillets » (Revolução dos Cravos, 25 avril 1973), dans la démocratie maçonnique.