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jeudi 1 novembre 2018

Nouveauté : Wewelsburg – Edwige Thibaut


2018, Versi Pellis, 351 pages, relié en format album. Nombreuses photos et illustrations, 55 €



L’ensemble du territoire culturel européen est parsemé de châteaux, citadelles, places fortes, forteresses, comme autant de marques d’un certain état d’esprit. Dans les légendes, les châteaux sont les centres d’un cheminement initiatique, d’un combat métaphysique. Dans la vie, ils sont des affirmations de culture, de pouvoir, des lieux de défense. Dans les deux cas, ils caractérisent un type d’hommes particulier : une aristocratie guerrière, exigeante, qui aime se mettre à l’épreuve dans les grandes ou les petites guerres saintes.

Lorsqu’il visita Wewelsburg pour la première fois en 1933, Heinrich Himmler, chef de la SS, fit un rêve singulier : unir ces deux visions dans ce qui deviendrait le haut lieu de son futur Ordre militaire européen. Des lors, pendant près de dix ans, le château fut restauré repensé métamorphosé. Il sera à la fois un espace de retraite, de commandement, de recherche culturelle et un centre de réflexion identitaire. Il s’affirmera microcosme d’une projection métapolitique prodigieuse empreinte de majesté de mystère et d’ombre terrible.

Mais avant d’acquérir cette réputation politique devenue très sulfureuse, Wewelsburg a eu une autre histoire. Il appartenait déjà à un monde fourmillant de légendes et combats épiques, ponctué de sites à la sacralité se perdant dans le temps. De ce fait, pour tous les patriotes allemands, la Saxe-Westphalie ou il se situe a fait figure d’emblème de résistance identitaire. Plus tard, des princes-éveques y installeront leur résidence.

Disponible sur la Boutique nationaliste