Vient de paraître : Georges Valois - Le Fascisme. - Éditions Ars Magna
Lettre d'information n° 27 des Éditions Ars Magna
Éditions Ars Magna
Lettre d'information n° 27 des Éditions Ars Magna, novembre 2018
Vient de paraître :
Georges Valois - Le Fascisme.
Ce livre,
publié pour la première fois en 1927, fut écrit peu de temps après que
son auteur, Georges Valois, ex-anarchiste et ex-monarchiste d’Action
française, ait fondé Le Faisceau qui fut la première
organisation fasciste française.
À sa lecture, on découvre que les membres du Faisceaux se considéraient
comme les seuls vrais disciples de Maurice Barrès et comme les héritiers
des révolutionnaires de 1789 !
Pour l’universitaire Jean-Maurice Duval le fascisme valoisien fut un « fascisme météore », un «
fascisme de laboratoire », un « fascisme de gauche », un «
fascisme que l’on pourrait dire utopique », comparable à certaines expériences contemporaines des pays du tiers-monde «
où des gouvernements, souvent militaires, hypernationalistes,
anti-ploutocratiques (...), à volonté sociale, socialisante ou même
socialiste, correspondent assez bien à la définition très large que
Valois donne du fascisme : nationalisme et socialisme.
»
Bien que publié il y a plus de quatre-vingt-dix ans, ce livre reste de
ce fait, pour une grande partie de ses thèses, d’une étonnante actualité
et sa lecture passionnera tant les chercheurs que les militants.
Ce livre vous est proposés au prix de 28 euros (franco) à Ars Magna, BP 60426, 44004 Nantes cedex 1 ou commande en direct à
www.editions-ars-magna.com
Georges Valois (au centre).
Ils ont dit
« Il n’est pas
inexact d’affirmer qu’en 1925 les chances de succès d’Hitler (après
l’échec du putsch de Munich) paraissaient plus minces que celles de
Valois, et qu’il fut un temps où pour certains sa
pensée économique parut devoir mettre définitivement fin au
“fantaisies” de Marx. »
Yves Guchet
« Georges Valois ? C’est le plus intéressant économiste d’Europe. »
Lénine
« Le fascisme italien n’avait suscité en France qu’une imitation falote,
dirigée par un lunatique fort suspect, G. Valois, dont nous faisions
des gorges chaudes mais où entrèrent, je l’ai su après, quelques braves
dupes. »
Robert Brasillach
« Georges
Valois eut une grande influence sur ceux qui s’engagèrent à ses côtés,
et on peut estimer qu’un passage dans les rangs du Faisceau ou du Parti
républicain syndicaliste eut, chez beaucoup, des
conséquences déterminantes sur leurs engagements futurs. On ne dispose
malheureusement pas d’éléments nous permettant de savoir ce qu’il en fut
des militants de base, mais on connaît en revanche le devenir d’un
certain nombre de cadres. Jean-Maurice Duval
a pu remarquer leur propension au gaullisme : "Valois est mort avant la
fin de la seconde guerre mondiale, Arthuys aussi. Cela empêche de
savoir ce qu’ils auraient fait à la Libération. Mais Philippe Barrès et
André d’Humières sont mort dans les années soixante-dix
: ils ont tous les deux été gaullistes", et encore, oublie-t-il de
citer Jacques Debu-Bridel et René Capitant parmi les anciens valoisiens
devenus gaullistes. Or, comme le remarque l’auteur du Faisceau de
Georges Valois, entendu ce que l’on connaît du fascisme
de Valois et de ce que l’on a développé précédemment : "Ces évolutions
ne sont pas si surprenantes". »
Christian Bouchet
« Valois est
mort dans un camp de concentration. La vérité de l’intention est dans
l’acte, a dit Hegel. C’est là une mort qui signe la sincérité de l’œuvre
de Valois. Il s’est battu pour l’Homme toute
sa vie, avec parfois à son insu des armes inadaptées. Bergen-Belsen,
c’est vraiment le témoignage que cette lutte n’était pas comme celle de
tant d’autres, un combat “douteux”, dont les risques sont calculés, mais
les avantages garantis. »