Raoul Fougax
Il est indiscutable que le soutien de Bayrou au candidat En Marche lui a permis de rebondir après sa scandaleuse déclaration algérienne sur la qualification de « crimes contre l’humanité » de la colonisation française.
Il a validé et renforcé une démarche en apportant une expérience à la nouveauté. Bayrou a toujours voulu être président. Il sait qu’il ne le sera pas. Il n’était plus ministre depuis 20 ans et son Modem était en mort clinique. Il n’est pas Jésus mais il a ressuscité.
Il peut en tout cas demander au président «qui t-as fait roi ? » Il n’a pas un caractère à s’en priver. Quand à Jupiter, il devrait vite s’en lasser.
A cela s’ajoute le fait, que Bayrou, considéré par la droite comme un Ganelon, s’est positionné sur le plan moral. C’est la moralisation de la vie politique qui est la justification de son soutien à un Macron qu’il méprisait il n’y a pas si longtemps. Il est le porteur de la loi, voulue rapidement par le président.
Il a été intraitable avec Fillon, impitoyable vis à vis du financement européen présumé du FN.
Il est rattrapé comme un vulgaire Ferrand, qu’il méprise, par le même type d’affaires.
Il n’a pas hésité à téléphoner à des journalistes, pour le moment caste aussi intouchable que celle de la justice.
Face à la mise en garde du premier ministre, il persiste et signe et revendique la liberté de parole, ministre ou pas. Bayrou est donc imbu de Bayrou, c’est un politique de la vieille école et il est raide dans sa façon de s’exprimer, même si il est mouvant sur l’éthique et semble-t-il pas seulement politique.
Après le second tour, il aura par combinaison politicienne et après avoir exercé un chantage, un groupe parlementaire. Mais « En Marche » peut avoir une majorité absolue sans le Modem. Cela risque de tout changer pour Bayrou.
Pour lui Macron et sans doute un jeunot, qu’il doit pouvoir manœuvrer. Mais le jeunot s’il n’est Jupiter, n’en déplaise aux médias, se croit sorti de la cuisse du Jupiter électoral.
Après Ferrand et Bayrou, court Macron le vieux monde est toujours après toi.
Source
Admirateur du béarnais, comme lui
Henry IV, François Bayrou estime que devenir garde des sceaux valait
bien une messe macroniste.
Il a validé et renforcé une démarche en apportant une expérience à la nouveauté. Bayrou a toujours voulu être président. Il sait qu’il ne le sera pas. Il n’était plus ministre depuis 20 ans et son Modem était en mort clinique. Il n’est pas Jésus mais il a ressuscité.
Il peut en tout cas demander au président «qui t-as fait roi ? » Il n’a pas un caractère à s’en priver. Quand à Jupiter, il devrait vite s’en lasser.
A cela s’ajoute le fait, que Bayrou, considéré par la droite comme un Ganelon, s’est positionné sur le plan moral. C’est la moralisation de la vie politique qui est la justification de son soutien à un Macron qu’il méprisait il n’y a pas si longtemps. Il est le porteur de la loi, voulue rapidement par le président.
Il a été intraitable avec Fillon, impitoyable vis à vis du financement européen présumé du FN.
Il est rattrapé comme un vulgaire Ferrand, qu’il méprise, par le même type d’affaires.
Il n’a pas hésité à téléphoner à des journalistes, pour le moment caste aussi intouchable que celle de la justice.
Face à la mise en garde du premier ministre, il persiste et signe et revendique la liberté de parole, ministre ou pas. Bayrou est donc imbu de Bayrou, c’est un politique de la vieille école et il est raide dans sa façon de s’exprimer, même si il est mouvant sur l’éthique et semble-t-il pas seulement politique.
Après le second tour, il aura par combinaison politicienne et après avoir exercé un chantage, un groupe parlementaire. Mais « En Marche » peut avoir une majorité absolue sans le Modem. Cela risque de tout changer pour Bayrou.
Pour lui Macron et sans doute un jeunot, qu’il doit pouvoir manœuvrer. Mais le jeunot s’il n’est Jupiter, n’en déplaise aux médias, se croit sorti de la cuisse du Jupiter électoral.
Après Ferrand et Bayrou, court Macron le vieux monde est toujours après toi.
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