C'est Sputnik, ce fameux média de propagande russe, qui le dévoile :
"Abordant lors de l'entretien au Figaro
la question des relations entre les États-Unis et la Russie, sur fond
d'accusations infondées d'ingérence de hackers russes dans la campagne
électorale américaine, Vladimir Poutine a indiqué que « les Présidents
arrivent et repartent, mais la politique (américaine, ndlr) ne change
pas ».
« La bureaucratie en Amérique est très
puissante. La personne élue a son opinion, ses idéaux, sa vision des
choses, mais le lendemain des élections, des personnes avec des
attachés-cases, des costumes-cravates et des chemises blanches viennent
lui expliquer comment il doit agir en bon Président », a constaté le
chef du Kremlin.
Selon Vladimir Poutine, il est très
difficile de changer quelque chose à cette situation. À titre d'exemple,
le Président russe a rappelé la situation de Guantanamo aux États-Unis,
passage omis par Le Figaro pour d'obscures raisons.
« Ainsi Barack Obama, un homme
progressiste, un homme aux vues libérales, démocrates, avait-il promis
avant l'élection de fermer Guantanamo. L'a-t-il fait? Non. Et pourquoi?
Ne l'a-t-il pas voulu? Si! Je suis persuadé qu'il l'a voulu, mais il ne
l'a pas pu. Il cherchait sincèrement à le faire, mais, cela n'est pas
arrivé, tout n'est pas si simple », a indiqué le Président russe.
Et d'ajouter: « Pourtant, il est difficile d'imaginer des gens enchaînés pendant des décennies, sans procès. Imaginez, si la France ou la Russie l'avaient fait, on nous aurait mangés tout cru depuis longtemps. Et aux États-Unis, c'est permis et cela continue, ce qui est la question de la démocratie, soit dit en passant »."